(texte manuscrit - le 7 août 2018 à 1h30)

—> 3. « singes savants », robote

robote

Nous n’avons aucun intérêt à reproduire un homme exactement, nous ne sommes pas Dieu, puisque le vivant le fait déjà, de permettre à chacun de se reproduire.

(La vie n’a pas besoin de se réinventer, puisque ce fait a déjà été inventé = c’est ici qu’il ne faut pas se tromper, le robote n’est ni une copie du vivant ni son complément absolument, il ne représente qu’un outil, une liaison, une aide ; un prolongement opportuniste rendu possible grâce à la progression techniciste de notre espèce = plus en amont du vivant, il faut comprendre en nous, une agitation de la matière, son animation, la nécessité d’une complexification inhérente à une loi de l’univers, se diversifier et appréhender tous les possibles = le vivant n’en est qu’une de ses réalisations).

Non, c’est la complémentarité, le prolongement du vivant qui va s’opérer, puisqu’un robot n’est qu’une ramification du vivant (encore une fois, un de ses possibles, réalisés), ajoutant des fonctionnalités que les corps biologiques ne peuvent réaliser ; c’est ça la finalité du robote, de la robotique (au sens général), cette complémentarité et non pas une prise de pouvoir des robots, qui n’aura jamais lieu (puisque ce n’est pas leur finalité ni des hommes et évidemment ni de la vie, seulement un fantasme pour un public, pour un spectacle, pour ce faire peur, car derrière le robot, il y aura toujours une tentation de prise de pouvoir, pas une prise de pouvoir des robots, mais une prise de pouvoir de certains hommes à l’aide de robots [utilisés comme arme, comme outil de calcul, outil de recherche, outils d’exploration, etc.] ; nuance qui mérite d’être soupesée). Ce sera toujours, dans ce mécanisme, les hommes qui chercheront une prise de pouvoir à l’aide de robots (utilisé comme arme par exemple : les drones), dont on aura détourné l’usage naturel. L’homme sera toujours derrière cette perversion, c’est en partie dans sa nature, ce fait défectueux (probablement) à corriger.
Pour que les robots prennent le pouvoir, il faudrait qu’ils soient programmés dans ce sens. Mais qui ferait ça ? Et dans quel intérêt ? De se nuire à soi-même, il faudrait être masochiste ? Non, la notion est purement du vivant, et du vivant humain uniquement dans ce cas.
Cette spéculation est un mauvais scénario.

(ajout électronisé du 9 août 2018 à 23h20)
De pervertir l’usage de tels outils, comprenons-le bien, n’est que le résultat d’un comportement de quelques-uns. L’ampleur que cela prendra, car cette ampleur va se développer, n’est qu’une expérimentation foireuse du vivant qui est en nous, et nous le savons, l’histoire de ceux qui nous ont précédés nous la raconte, ce genre de comportement n’a pas d’avenir, il est destructeur (un accélérateur de cette destruction naturelle auquel est soumis le vivant) : tout système, toute civilisation, toute machinerie, tout être, seront remplacés, renouvelés, recyclés, un jour ; mais sur le moment, tant que l’on vit, ce choix drastique : devoir évoluer ou mourir, je pense que ce n’est pas très compliqué à comprendre, je vis, donc je peux relire l’histoire, cette information laissée…