(textes manuscrits - avril mai 2018)

(texte manuscrit - 4 avril 2018)

Ce coup de vent de me dire quelque chose que je n’ose aborder, imperceptiblement je m’en approche sans raison garder. Il veut me raconter d’où je viens et quel sera mon destin.
Il suffit de trouver la bonne osmose, cette symbiose de tout ce qui m’habite.
On n’est jamais seul, peut-être un peu ignorant de cette réalité probablement, le jour où j’écris ceci un éveil se réalise quand chacun trouve comment relier, tout relier, il suffit de relier, de relier ce qui semble jadis pour une raison inconnue, a été délié. Maintenant nous devons raccorder, j’ajouterai des mots à ce propos quand j’aurai récupéré ce lien qui nous sépare et les termes qui iront avec, ce sera ma part, après il sera bien temps de préparer mon départ.

—> préambules, fin de - 15 -

(texte manuscrit - 5 avril 2018)

Je ne comprends pas forcément ce que j’écris, ce que je dis ! Mais cela n’a pas beaucoup d’importance, puisque ce n’est pas moi qui raconte tout ceci (dire que je m’en fous un peu donc serait présomptueux tout de même).

(texte manuscrit - 6 avril 2018)

Tiens ? Un geste con ! Je suis con ?
Pourquoi ce geste —> cinquante-sept ans plus tard, à force de tergiverser, j’en arrive à cette conclusion être un sale type qu’il faut éliminer, un loupé du vivant, un mal (mâle) taraudé, avec des bavures qui cisaillent de tous côtés. Mais quand je vois mes semblables, ils en sont tous à peu près au même point (je me dis) « peu osent ce constat ! »

(texte manuscrit - 8 avril 2018)

Important :
narration —> prolegomena
—> remplacer le nom d’İpanadrega par « il », jusqu’à « ce peuple innomé ».
—> Dans épilogue, remettre İpanadrega à la place de « il »

—> confirmer le nom d’İpanadrega n’apparaît dorénavant que dans le chapitre « ce peuple est nommé », c’est de qui le nomme, est particulièrement nommé par la vieille femme à la fumée bleue…
(Évolution de juill. 2018 : le nom d’İpanadrega n’est pas vraiment un nom ; pour « il », il resterait bien sans nom, ce terme exprimerait plutôt le geste de l’homme, son action, son interaction avec le vivant qui l’entoure et dont il fait partie, ce que lui dit la vieille femme en fait, « tu es ce que sont les hommes, et les hommes sont en toi, tu en es leur représentant, toi le visiteur que nous recevons et qui vient nous voir, comme chacun de ceux qui nous ont déjà visités, c’est İpanadrega cet être-là… »)

—> L’auteur —> le scribe
—> le narrateur —> le récitant

La première édition du tome un était donc incomplète, il fallait la remanier inévitablement, c’était une première exploration, un coup d’essai…

Je me présente :
« Je suis le narrateur, le récitant de tout ceci ; dedans votre tête, c’est moi qui vous le réciterai à travers vos yeux… »

« Je suis le scribe de cette histoire, je n’ose à peine dire “auteur” dans l’inspiration m’a semblé dicter par d’inconnues engeances, à la fin je vous dirai si on m’en laisse le temps, ce pourquoi je dis tout cela… »

—> ajouté à livre 2 - 126 fuite -

(fin 1977 – début 1978 de mémoire)

Première (et seule) lecture publique de « fuite sauvage », une jeune femme s’écrie « c’est beau ! On ne comprend rien, mais c’est beau… »

(texte manuscrit - 11 avril 2018)

Je me dépêche de terminer mon compte rendu, mon rapport, je n’ai plus rien à foutre sur cette planète, mon amas de cellules devient de plus en plus décalé de ce monde, je ne les comprends plus…

—> avec son roman sans cesse médité

(texte manuscrit - 16 avril 2018)

Gestes répétitifs

Laver les dents, se lever, non ! Se lever, aller aux toilettes, uriner, se laver les dents, la peau, le cul, le sexe, laver les habits trop portés devenus sales, frotter avec de l’eau, la peau tout aussi salie.

De la chance d’être né quelque part plutôt là qu’ailleurs.

À la fin :
« Bon d’accord, c’est la vie, c’est très bien, voilà, maintenant on peut tout effacer, cela me va très bien. »

(texte manuscrit - 23 avril 2018)

À la fin… ou peut-être vous égosillez-vous dans d’inutiles recommencements ?

(texte manuscrit - 26 avril 2018)

Je viens d’apprendre que je suis mort d’un éveil, de mon éveil… [et variantes].

(texte manuscrit - 27 avril 2018)

—> livre 4, des sensualités

Elle était consciente de sa folie, de sa déraison, sa schizophrénie galopante maintes fois vérifiée, que je subis, étonnée ! Elle disait « je ne vivrai pas longtemps ni ne serais vieille, des choses en moi me le disent… »
En effet, le temps a eu ces outrages, sa jeunesse pas sage, sa sensibilité en nage au moindre soubresaut de sa déraison momentanée, sa nymphomanie exacerbée et ses cigarettes qu’elle ne cessait de fumer, comme pour attiser sa fin prochaine (je me souviens de ces instants de repos où à travers le silence, j’entendais sa respiration forte à cause de ce tabac, il la drogue et la calme). Cela ne pouvait durer, elle prit soin de ne pas m’ajouter dans son marasme, elle s’éloigna à jamais, pour que je ne sombre pas avec elle. Je la remercie de cette sagesse, notre cohabitation aurait été impossible parce qu’invivable, j’en connais les raisons. Il est des vies qu’aucun récit ne rend admirable, nous étions de ceux-là, un égarement de la vie parmi d’autres, au creux de sa multitude débordante…

(texte manuscrit - 28 avril 2018)

C’était curieux qu’on ne chercha jamais à le nommer, on disait « il », avec un léger retrait d’attente avant de prononcer le reste de la phrase, à propos de lui. Et bien « lui » devenait l’autre argument vague pour le décrire « lui » seulement.

(textes manuscrits - mai 2018)

—> petit chemin - 396 - « Ces traces rouges sur les arbres »

(texte manuscrit - 11 mai 2018)

« Ces traces rouges sur les arbres »
Ajouter « je suis coupable aussi », mais ma tête n’est pas un jeu, je participais aussi à ces découpes d’arbre dans le jardin près de mon logis du moment, de manière inconsidérée, pour de vulgaires clartés, j’ai abattu sans méditer et maintenant reste désert que la nature va bien vite recouvrir, à moins que nous persistions ? Mais j’en doute, elle aura toujours le dernier mot.

(texte manuscrit - 11 mai 2018)

Il aurait pu dire « je suis né d’un geste maladroit… Qu’aurais-je pu tuer ? » Heureusement pour lui, cela ne laissa qu’une blessure sur le front de la petite fille est dans sa tête les décombres de sa folie [à lui, pour lui…]

(texte manuscrit - 12 mai 2018)

Narration non interrompue

De la narration sans coupure ni intermèdes oiseux.

(texte manuscrit - 13 mai 2018)

Ajouter les enregistrements sonores comme « la mer, le vent et puis le reste »

(texte manuscrit - 28 mai 2018)

Réflexion entendue sur France Culture :
« On veut résoudre les problèmes par des réglementations en oubliant le bon sens, l’inné, le sensitif… »
—> retrouver les mots exacts

Robotes : « nous faire agir comme un robot et non humainement. »

(texte manuscrit - 31 mai 2018)

Écrire « lettre à un ami » ou peut-être pas, écrire une lettre d’une amitié perdue, je ne sais plus…