(parole en marchant – 9 sept. 2018 à 11h12) 986
—> brouillon des termes récurrents utilisés pour décrire la source des textes dans : 0. ὕλη, lexique des termes
spécifiques à la narration
Définitions des termes en entête, utilisés pour distinguer les divers modes employés pour la mémorisation des textes :
(parole en marchant) : non, ce ne sont pas des voix (divines) entendues venues du ciel, qu’on appellerait inspiration ; non, ce sont des voix enregistrées avec une machine électronisée qui les met en mémoire pour les réentendre plus tard ; des voix avec la machine enregistreuse (que je tiens dans la main, en marchant, justement, pour la commodité d’une mémoire cervicale qui ne peut tout garder, sa mémorisation est limitée ; trop de choses seraient perdues si elle devait tout conserver, c’est une ingénue, elle virevolte au fil des pensées, elle ne saurait préserver avec exactitude, la parole survenue d’une cervelle trop encombrée).
(texte manuscrit) : ce sont des propos venus de la tête, que l’on nomme aussi inspiration, si vous voulez, et que l’on marqua de signes cabalistiques (écrit à la main avec un petit bâton plein d’encre, sur un papier blanchi dédié à cette tâche) ; tout ça dans une langue précise, pour se remémorer le dit du moment ; ce ne sont pas des textes sacrés, ce ne sont que des récits inscrits pour une simple souvenance de l’esprit.
(écrit en marchant) : en regard des définitions précédentes ; vous comprendrez bien, que parfois en marchant, l’on prenne un crayon et un morceau de papier, et pour ne pas s’arrêter on écrive en marchant dessus le papier (sur ce dernier pour ne rien oublier) ; c’est pas interdit ! (mais pas très commode non plus, donc reste exceptionnel en cas d’oubli de la machine enregistreuse.)
Que dire encore sur les définitions ?
(texte électronisé) : un texte électronisé, c’est qu’il ne fut venu ni d’une voix enregistrée avec la machine enregistreuse, une voix mémorisée avec une machine enregistreuse, ni d’un écrit manuscrit retrouvé ou classé minutieusement à côté de soi ; non, ce sont des voix (pensées) transcrites directement sur la machine (le robote ordonnateur), soit avec la voix en lui parlant, elle notant (inscrivant dans sa mémoire) les termes qu’on lui envoie, ou, effort suprême, que vous tapiez (appuyez) sur ces choses que l’on appelle (le) clavier (plein de touches) et qui, chaque touche représente une lettre, et les lettres additionnées aux autres avec quelques espacements et des ponctuations, forment les mots, les phrases, les récits, des histoires, des romans, tout un tas de choses que probablement vous connaissez déjà.
(texte [??]) : la provenance de l’écrit est indéterminée, probablement manuscrite au début, mainte fois transformé, électronisé en partie à partir de la voix ou des doigts sur le clavier à touches ; une mémorisation non datée ou approximative, on ne se souvient plus très bien, il faudrait faire de plus amples recherches…
(snif) : gardé dans la transcription orale (parole en marchant) ; par moment, c’est un reniflement du narrateur à cause d’un nez coulant, alors snif ! avant le mouchage élégant dont nous vous épargnerons l’entendement (faut-il tout expliquer ?).
Donc, dans tous ces termes simplifiés (voix, en marchant, texte manuscrit, etc.), il n’y a aucun miracle, détrompez-vous ; ce ne sont que des méthodes simplifiées d’énoncer une manière de poser une trace, une information, pour soi, et pour ceux qui liront plus tard les énoncés dont je vous parle.