(texte manuscrit - le 18 sept. 2018 à 13h28)
les droits de l’homme
Pour tout vous dire, on devrait remplacer ce qu’on appelle « les droits de l’homme » par un simple bon sens, plus inné et plus correct, il n’oublie rien ni personne !
« Les droits de l’homme » représentent à la fois une avancée salvatrice contre l’oppression et à la fois un enfermement de notre espèce (animal que nous sommes) ; à considérer le monde comme sa propriété, en bannissant de tout droit dit « de l’homme », tous les autres vivants, n’auraient-ils aucun droit ? Ils seraient exclus d’autorité ! Non mais, par quelle prétention nous permettons-nous cette exclusion ? Par quel privilège absolu vous autorisez-vous cette loi ? Parce que c’est une loi admise par la plupart d’entre nous (parce que les autres vies ne la contestent pas ?). En vertu de quels privilèges, notre espèce, aurait des droits supérieurs aux autres, dites-le-moi ?
(ajout électronisé, le 18 sept. 2018 à 23h09)
Tout le problème réside dans ce « droit » d’accaparement à tout prix ! Toutes les dérives, les débordements, que cela entraîne, ne seront pas permis indéfiniment par la nature, elle a pour vertu de réguler ce qui se dérègle justement : les droits de l’homme font partie (à cause de l’exclusion) de ces déséquilibres à résorber.
Nous devrions plutôt parler de droit du vivant et non de droit de l’homme ! Si l’on tient absolument à déterminer un droit de quoi que ce soit envers qui que ce soit, à mon sens, c’est aussi une erreur de considérer les choses en droit. Un simple bon sens suffirait amplement, il nous est apporté en grande partie par notre génétique. En effet, les mécanismes vivants ne limitent pas leur expression à un quelconque droit ou pas droit ; la seule et unique considération que nous devrions avoir en toute chose, ce serait de maintenir un juste équilibre en toute chose, entre un trop et un pas assez ; du maintien de notre avancée, sur une corde raide, à maintenir dans un équilibre précaire qu’il faut sans cesse, sans relâche, perpétré, ne serait-ce que pour survivre. C’est cela que la vie demande, aucun droit ici, du simple bon sens suffit à tout entendement, celui des évidences, de quelques règles morales de bases, et vous pourrez mettre au pilon tous vos codes juridiques qui ne sont que des arguties pour perpétrer une quelconque domination, argumentez avec des propos fallacieux, tirée de vos registres, là où sont marquées vos lois, vos réglementations, vos juridictions toutes plus stupides les unes que les autres. Un simple bon sens suffit ! Il y a bien 3,5 milliards d’années que le vivant s’évertue à le parachever, ce bon sens ; pourquoi faut-il qu’une de ses progénitures s’en écarte, pour autant étiqueter et nommer les choses, pour les réglementer tout autant ? Que de temps perdu pour arriver à comprendre que cette expérimentation que le vivant fait de nous représente une grossière erreur de jugement !