(parole en marchant – le 16 sept. 2018 à 11h01)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
—> à insérer dans préambule de philosophia vitae
Il lui racontait toute sa science, lui, le jeunet qui découvrait le monde au fur et à mesure de ses parcours ; il la ramenait souvent, toute sa science, apprise fraîchement, et le vieil homme le regardait, l’écoutait en souriant ; puis à un moment, quand l’autre se tue, plus aucune voix il n’émettait pour une vraie respiration bien normale, tranquillement le vieil homme, disais-je, lui rétorqua que tout ce dont il racontait, il l’avait comme lui appris au fur et à mesure de ses voyages, qu’il ne lui apprenait pas grand-chose en fait ; peut-être quelques détails, ceux qui peuvent s’exprimer qu’individuellement, dans la façon de faire et d’appréhender les choses ; non lui, le vieil homme lui raconta une histoire en le prévenant d’abord : « celle-ci, tu ne la connais pas, je vais te raconter ce dont beaucoup ignorent la véracité » ; alors il commença le racontement de son histoire, était-ce pour lui clouer le bec ; fatigué de sa science, fatiguée de cette science des entendements qu’on lui rabâchait souvent, donc il prétendait déjà tout connaître, mais il s’amusait de ces recommencements que la vie nous donnait, que chacun doit apprendre par lui-même en grande partie, de génération en génération sans autre partie. Alors voilà l’histoire, ne vous méprenez pas, elle est très longue, très très longue, « elle durera tout le long de votre vie ! »