(parole en marchant – le 19 sept. 2018 à 19h18)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

(version originale non corrigée)

de la masturbation

Ce chapitre est fait pour être évacué (ironie), à une question lancinante que l’on me poserait.
Nous dirons donc, que de la masturbation, ce geste mécanique est fait pour exprimer, dit-on, (au moins) un certain plaisir ; mais si l’on y regarde bien, de plaisir, il n’y en a pas forcément ; il est fort probable, dans mon entendement, qu’il s’agisse… en fait, je reprends la phrase : il est à considérer que de toutes les entités vivantes qui ont une sexualité, dans notre programmation génétique nous avons un moment ou un autre, à exprimer un acte sexuel accompli ou simulé. De la simulation, on parle de masturbation, outre la rime qui est appropriée, il y a que cette énergie que notre génétique nous impose à consommer (assumer, accomplir), ce qu’on appelle l’instinct ; il nous est presque impossible de l’évacuer autrement qu’à travers la simulation ou l’action du geste de reproduction, puisqu’il s’agit de cela ; une sexualité est là pour (permettre de) reproduire l’espèce. Ce que nous appelons le plaisir est une forme de compréhension d’un acte inné ; et comme l’homme veut absolument se mettre au-dessus du règne vivant, dans sa vanité, la plupart du temps (d’un instinct) d’instinct, il parle plutôt d’un plaisir ; et quand cet instinct se dérègle et qu’une fornication simulée ou réalisée se produit, il est qu’il se contente d’exprimer un plaisir, une jouissance, un coït, un orgasme ; mais ces mécanismes instrumentés par notre génétique, notre vivant, le vivant qui est en nous, car nous n’en sommes pas les créateurs, c’est le vivant en nous qui nous donna ces mécanismes, à user pour la pérennité de l’espèce ; là aussi, il existe des dérives vers une sexualité débordante ou l’être ne trouvant d’autres exutoires qu’à travers cela, aborde la vie à travers des accouplements sommaires et répétés, ou s’il ne peut s’accoupler, des masturbations volontaires et répétitives, afin de combler… un vide (essentiellement de l’ordre d’un affect) ; cela peut devenir une drogue.
Une drogue quelle qu’elle soit, est toujours là pour combler un vide, un manque, et de ne plus pouvoir exprimer (ou ingurgiter) cette drogue, de quelque façon que ce soit, nous en souffrons par ce manque ; ce manque d’expression devenue impossible pour une raison ou une autre ; cette souffrance tous les psys l’ont analysé depuis longtemps et mille réponses sont données. Mais en fait, un simple bon sens, si nous y regardons bien, permet d’exprimer la chose assez simplement (sommairement) ; cette énergie (dissipée à travers cet acte) que nous impose la vie, parce que nous sommes construits ainsi, nous n’avons pas à la considérer comme une chose malsaine ni bonne ni souhaitable, ni à interdire, à proscrire, nous devons faire avec ! En la matière, je serais plutôt pragmatique ; de plaisir, il y a si vous souhaitez en éprouver, si c’est votre exutoire, il deviendra ce plaisir ; le plaisir est un mécanisme qui s’opère à travers une volonté de vouloir éprouver un plaisir (une satisfaction pour un apaisement de l’esprit et du corps) ; on peut trouver du plaisir, à jouir de quoi que ce soit dans une sexualité, mais d’autres plaisirs existent dans la jouissance du crime, du massacre, de la torture, de sévices faits à autrui (comme l’enfant jouissant d’un ravage qu’il réalise en détruisant une fourmilière, par exemple). C’est aussi une forme de plaisir (ces expressions de violence), un exutoire, en général probablement ces êtres-là ont (ou auront) des carences sexuelles qui ne peuvent s’assumer paisiblement. Ce sont des formes de déséquilibre, qu’un être du vivant se met à déconner !

Dans toute forme de vie, il existe ces formes de débordement ; que si elles restent exceptionnelles, l’espèce peut perdurer, peut s’en préserver, peut éliminer (neutraliser) l’être (l’individu) instable qui tue par folie ou dérèglement ; la folie n’est qu’un désordre non coutumier d’une entité vivante ; la folie ordinaire est celle de la coutume des actes de tous les jours. Elle est tout aussi folie, que celle débordante, exceptionnelle d’un être qui n’est plus sociable ; c’est une folie, mais qu’on (ne l’) n’appelle pas folie parce qu’elle est commune à tous (acceptée par tous, folie si celle-ci conduit l’espèce droit dans le mur, celui de son extinction). C’est folie de vivre continuellement au sein d’une espèce comme la vôtre, car elle déborde de partout, elle se dérègle en toute forme, en tout acte, il y a des débordements ; je ne connais pas de peuples qui puissent exister sans un moment ou un autre, une carence s’exprimant à travers une folie ; qu’elle soit sexuelle, meurtrière ou guerrière, l’humanité est confrontée à ce mécanisme ; et celui de la masturbation pour revenir à notre sujet est un de ces exutoires. Qui aussi, s’il s’exerce paisiblement n’a autre incidence que de libérer une énergie qu’on ne peut évacuer autrement, et l’aspect paisible et sans peur se réalisera si l’érection a amené un éjacula solitaire sans émoi et sans contrarier qui que ce soit ; l’énergie évacuée, le besoin s’évacue (disparaît) aussitôt, on peut vaquer à une tâche régulière, autre, de tous les jours… Tant que cette énergie n’est pas évacuée, il y a (persiste) un problème ! C’est aussi, nous avons remarqué, quand nous devons aborder un travail pénible ou nécessitant un approfondissement ou une tension, une concentration importante, il peut s’avérer être un exutoire (afin) de procrastiner assidûment afin de (pour) ne pas accomplir ce travail si nécessaire, demandant une telle concentration, que l’on retarde le plus longtemps possible sa réalisation ; et deux exutoires à cette tâche, décalent, retardent le plus possible son courant pour les entités vivantes que nous sommes : il y a le fait de manger, on mange beaucoup pour combler justement un vide, un manque, une non-volonté de réaliser ce qu’on aurait à faire, et la masturbation est du même ordre… Ce sont deux drogues qu’on ne peut réellement éviter totalement, dont l’une est plus importante que l’autre, celle de se nourrir, car si vous ne vous nourrissez pas vous mourez ; quel être peut prétendre vivre sans se nourrir ? Ça n’existe pas ! Celui qui prétend cela serait Dieu donc, je vis de l’univers sans me nourrir, dirait le fou peu ordinaire qui exclame cela, non !
La masturbation est d’un autre ordre, et permet d’évacuer sans heurt la tension qui naît en vous ; et peut-être un jour, ce travail, vous l’accomplirez, le jour où vous aurez décidé de ne plus procrastiner.

Voilà, en quelques lignes les observations que l’on peut faire sur la masturbation. J’ai oublié de parler de celle dite intellectuelle ou j’en ai parlé tout au début, en l’évacuant très vite ; elle est plutôt d’une gymnastique de l’esprit qui s’exerce sur des concepts, qui est dans l’histoire humaine, s’apparentent à ces êtres qu’on appelait des sophistes qui faisaient de la philosophie, pour… histoire de philosopher et de considérer cette philosophie que dans une forme de travail coupé des réalités du monde, alors qu’il aurait été peut-être préférable d’accomplir sa vie en réalisant des choses plus utiles à soi et à la pérennité de l’espèce que nous sommes (représentons). La masturbation intellectuelle est du même ordre, de ce qu’on appelle « philosopher pour philosopher » ; la philosophie est une masturbation (stérile) de l’esprit si elle n’est reliée à rien, à aucune réalité ; nous ne pouvons (pourrons) résorber (les problèmes), avancer, que si nous sommes reliés au monde, et être reliés au monde c’est y prendre part pleinement, à travers des actes qui peuvent être petits, mais indispensables !

Ah ! J’entends des bruits un peu bizarres ?

(parole en marchant – le 19 sept. 2018 à 19h20)

Le propos que je tiens actuellement est une forme de bla-bla, de considérations plus ou moins philosophiques qui peuvent s’apparenter à une masturbation de l’esprit ; la masturbation peut s’appliquer à bien des choses quand on regarde bien.

(en marchant – le 19 sept. 2018 à 19h18)

(version corrigée)

de la masturbation

Ce chapitre est fait pour être évacué (ironie), à une question lancinante que l’on me poserait.
Nous dirons donc de la masturbation, ce geste mécanique est fait pour exprimer, dit-on (au moins) un certain plaisir ; mais si l’on y regarde bien, de plaisir, il n’y en a pas forcément ; il est fort probable, dans mon entendement, qu’il s’agisse… en fait, je reprends la phrase : il est à considérer que de toutes les entités vivantes, qui ont une sexualité dans notre programmation génétique, nous avons un moment ou un autre, à exprimer un acte sexuel accompli ou simulé. De la simulation, on parle de masturbation : outre la rime qui est appropriée, il y a cette énergie, que notre génétique nous impose à consommer (assumer, accomplir), ce qu’on appelle l’instinct ; il nous est presque impossible de l’évacuer autrement qu’à travers la simulation ou l’action du geste de reproduction, puisqu’il s’agit de cela ; une sexualité est là pour permettre de reproduire l’espèce. Ce que nous appelons le plaisir est une forme de compréhension d’un acte inné ; et comme l’homme veut absolument se mettre au-dessus du règne vivant, dans sa vanité, la plupart du temps d’un instinct, il parle plutôt d’un plaisir ; et quand cet instinct se dérègle et qu’une fornication simulée ou réalisée se produit, il est qu’il se contente d’exprimer un plaisir, une jouissance, un coït, un orgasme ; mais ces mécanismes instrumentés par notre génétique, notre vivant, le vivant qui est en nous, car nous n’en sommes pas les créateurs, c’est le vivant en nous qui nous donna ces mécanismes à user pour la pérennité de l’espèce ; là aussi, il existe des dérives vers une sexualité débordante ou l’être ne trouvant d’autres exutoires qu’à travers cela, aborde la vie à travers des accouplements sommaires et répétés, ou, s’il ne peut s’accoupler, des masturbations volontaires et répétitives, afin de combler… un vide (essentiellement de l’ordre d’un affect) ; cela peut devenir une drogue.
Une drogue, quelle qu’elle soit, est toujours là pour combler un vide, un manque, et à ne plus pouvoir exprimer ou ingurgiter cette drogue, de quelque façon que ce soit, nous en souffrons par ce manque ; ce manque d’expression devenue impossible pour une raison ou une autre ; cette souffrance tous les psys l’ont analysé depuis longtemps et mille réponses sont données. Mais en fait, un simple bon sens, si nous y regardons bien, permet d’exprimer la chose assez sommairement : cette énergie dissipée à travers cet acte réclamé par la vie, parce que nous sommes construits ainsi, nous n’avons pas à la considérer comme malsaine ni bonne ni souhaitable, ni l’interdire, ni la proscrire, nous devons vivre avec ! En la matière, je serais plutôt pragmatique, de plaisir, il y a si vous souhaitez en éprouver, si c’est votre exutoire, il deviendra ce plaisir ; le plaisir est un mécanisme qui s’opère à travers une volonté de vouloir éprouver une satisfaction pour un apaisement de l’esprit et du corps ; on peut trouver du plaisir, à jouir de quoi que ce soit dans une sexualité, mais d’autres plaisirs existent dans la jouissance du crime, du massacre, de la torture, de sévices faits à autrui (comme l’enfant jouissant d’un ravage qu’il réalise en détruisant une fourmilière, par exemple). C’est aussi une forme de plaisir (ces expressions de violence), un exutoire, en général probablement ces êtres-là ont (ou auront) des carences sexuelles qui ne peuvent s’assumer paisiblement. Ce sont des formes de déséquilibre, qu’un être du vivant se mette ainsi à déconner !
Dans toutes les formes de vie, il existe ces formes de débordement s’ils restent exceptionnels, l’espèce pourra perdurer, pourra s’en préserver, pourra neutraliser l’être, l’individu instable qui tue par folie ou déséquilibre ; la folie n’est qu’un désordre non coutumier d’une entité vivante ; la folie ordinaire est celle de la coutume des actes de tous les jours. Elle est aussi une folie, au même titre que celle qui est débordante, exceptionnelle, d’un être devenu asocial, c’est une folie tout de même, mais qu’on n’appelle pas folie parce qu’elle est commune à tous, acceptée par tous ; elle devient « folie » sévère si celle-ci conduit l’espèce droit dans le mur, celui de son extinction.
C’est folie de vivre continuellement au sein d’une espèce comme la vôtre, car elle déborde de partout, elle se dérègle en toute forme, en tout acte, il y a des débordements ; je ne connais pas de peuples qui puissent exister sans un moment ou un autre, une carence s’exprimant à travers une folie ; qu’elle soit sexuelle, meurtrière ou guerrière, l’humanité est confrontée à ce mécanisme. La masturbation, pour revenir à notre sujet, est un de ces exutoires s’il s’exerce paisiblement, il n’aura d’autre incidence que de libérer une énergie qu’on ne peut évacuer différemment, l’aspect paisible au-delà d’une peur pourra se réaliser si l’érection amène à un éjacula solitaire, sans contrarier qui que ce soit ; l’énergie évacuée, le besoin disparaît aussitôt, on peut vaquer à une tâche régulière, autre, de tous les jours… Tant que cette énergie n’est pas évacuée, il y a persistance d’un problème ! C’est aussi, nous avons remarqué, quand nous devons aborder un travail pénible ou nécessitant un approfondissement ou une tension, une concentration importante, il peut s’avérer être un exutoire afin de procrastiner assidûment, pour ne pas accomplir ce travail si nécessaire, demandant une telle concentration, que l’on retarde le plus longtemps possible sa réalisation. Citons deux exutoires face à une tâche pénible, ils la décalent, ils la retardent, et c’est courant pour les entités vivantes que nous sommes : il y a le fait de manger, on mange beaucoup pour combler justement un vide, un manque, une non-volonté de réaliser ce qu’on aurait à faire, et la masturbation, qui est du même ordre… Ce sont deux drogues qu’on ne peut réellement éviter totalement, dont l’une est plus importante que l’autre, celle de se nourrir, car si vous ne vous nourrissez pas vous mourez ; quel être peut prétendre vivre sans se nourrir ? Ça n’existe pas ! Qui peut prétendre cela serait un dieu : « je vis dans cet univers sans me nourrir de lui », dirait cette engeance peu ordinaire, non ?
La masturbation est d’un autre ordre, et permet d’évacuer sans heurt la tension qui naît en vous ; et peut-être un jour, ce travail retardé, vous l’accomplirez, le jour où vous aurez décidé de ne plus procrastiner.
Voilà, en quelques lignes, les observations que l’on peut faire sur la masturbation. Ah, j’ai oublié de parler de celle dite intellectuelle ou j’en ai parlé tout au début, en l’évacuant très vite ; elle est plutôt d’une gymnastique de l’esprit qui s’exerce sur des concepts, qui dans l’histoire humaine, s’apparentent à ces êtres qu’on appelait des sophistes, ils faisaient de la philosophie, pour… philosopher ! Et de considérer cette philosophie dans une forme de pensée coupée des réalités du monde, alors qu’il aurait été peut-être préférable d’accomplir sa vie en réalisant des choses plus utiles à soi ou à la pérennité de l’espèce que nous sommes (représentons). La masturbation intellectuelle est du même ordre, de ce qu’on appelle « philosopher pour philosopher » ; cette philosophie-là est une masturbation stérile de l’esprit si elle n’est reliée à rien, à aucune réalité ; nous ne pourrons résorber les problèmes avancés que si nous sommes reliés au monde, et être reliés au monde c’est y prendre part pleinement, à travers des actes qui peuvent être petits, mais indispensables !

Ah ! J’entends des bruits un peu bizarres ?

(en marchant – le 19 sept. 2018 à 19h20)

Ces propos que je tiens actuellement sont des formes de bla-bla, de considérations plus ou moins philosophiques qui peuvent s’apparenter à une masturbation de l’esprit ; la masturbation peut s’appliquer à bien des choses quand on regarde bien.