« il » n’écrit plus pour les hommes (texte manuscrit – le 21 juin 2018)

—> 1. « İl », il, lui, dans les rêves nouveaux, 205.
—> « il », changer de corps

Depuis longtemps déjà, « il » n’écrit plus pour les hommes, il n’écrit plus pour l’entendement des hommes, que dis-je, ce qui l’anime encore exprime plus une parole à l’encontre de qui que ce soit ni pour les hommes ni en leur défaveur, sa substance indistincte s’interroge au-delà de leur émergence, ils trouvent leur ego (le sien également) incommensurable, vain, vaniteux de leur cerveau qu’ils trouvent le plus beau (du monde, comme s’ils en étaient le créateur), aux combinaisons dépassant celle de l’univers tout entier, comme si une de ses propres entités pouvait le dépasser dans toutes ses formes, une quelconque de ses dimensions. Comment peut-on avoir une vanité pareille, c’est déplorable ?
Il les plaint, ce sont des êtres vains, somme toute imparfaits (mais qui donc est parfait). C’est bien pour cela qu’il décida de changer de corps, changer ! Mais en quoi alors ? Son choix s’avéra tout aussi vain, il n’y voyait aucune allure vivante en laquelle se réincarner, il se le demande encore. Mais des substances (subsistances) à profaner, sous quel dehors avait-il engagé sa transformation ? Il lui manquait quelques informations, en toute logique, le monde n’avait pas répondu à toutes ces attentes et les revers de son humanité finissante allaient s’endeuiller de sa carcasse ; changer de corps, oui, mais le peut-il encore ?

—> 1. « İl », eux, 202.

« Quoi ? On ne parle plus de nous ? »
Bien entendu dès que l’on ne parle plus d’eux, ils s’en détachent, de la parole de celui qui la lâche sa diatribe calamiteuse, il n’aurait pas dû, déjà qu’eux le maudissent… mais coup du sort bien heureux, n’ayant plus de corps, il ne sera pas lynché ni pendu, même brûlé, son esprit s’il en est un, ne sera pas touché ni atteint, il est déjà hors d’atteinte. Il paraît en rire, non, il les plaint seulement, au-delà du dédain.
Mais cela se peut-il qu’on ne parle plus des hommes (zommes), les mots racontent pourtant leur histoire, peut-on parler de ce que l’on ignore ? Il n’existe point de prose à ce sujet, n’est pas nommé ce qui est inconnu ou du moins pas encore ; à moins de le déflorer ce mystère que l’on ignore. Cela se peut-il, à moins d’inventer, à moins défricher pour ouvrir le chemin là où tu vas, au-delà de cet instant, cette bascule par-delà leurs morts aux hommes (zommes) ?

(ajout du 30 sept. 2018 à 22h27)

—> 1. « İl », eux, 202.

« ils veulent que l’on parle d’eux ! »

—> à développer