(parole en marchant – 3 oct. 2018 à 17h29)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
—> texte à améliorer et relier aux textes abordant les mêmes sujets.

Dans l’expérimentation que fait le vivant de nous, il y a l’apprentissage de nos erreurs, qui est une sorte d’autoéducation que le vivant fait de nous, pour discerner ce qu’il doit faire ou pas faire, il faut qu’il expérimente tous les possibles ; et dans l’expérimentation de tous les possibles, il y a certaines espèces vivantes qui vont vivre un temps qui vont expérimenter un (des) possible quelconque, et je pense que l’humain est dans cette chose-là, c’est un possible (une possibilité) d’émergence qui a… des choses intéressantes et a beaucoup d’inconvénients dans sa forme d’autonomie ; pensée à sa forme (logique) d’accaparements qui sont des erreurs de réplication (de comportements) du vivant, et que nos (ces) comportements ne sont pas pérennes * ; ils vont nous amener à… à dépérir, et à être remplacé par une autre expérimentation où le vivant va toujours apprendre des erreurs ; et pour pouvoir comprendre ce qu’est une erreur, il faut l’avoir expérimenté (et d’en conserver une information, cette expérimentation) ** ; si vous ne l’expérimentez pas, vous ne pouvez pas savoir que c’est une erreur, parce qu’il faut s’en rendre compte que c’est une erreur, et c’est en la faisant que l’on s’aperçoit que l’on s’est trompé ! On ne peut pas le savoir avant, sinon nous serions tous devins et nous irions vers les choses qui réussissent, et nous n’irions pas vers des échecs patents. Dans la vie, vous avez des êtres qui réussissent, d’autres ne réussissent pas, et toutes les variations entre ces deux extrêmes ; le vivant est dans cette expérimentation depuis le début, et, il affine progressivement. Nous sommes à une étape un avancement, nous représentons une certaine sophistication, je ne donne pas d’échelle de valeurs qui n’est ni au-dessus ni inférieure, qui est une différenciation du vivant qui est fait de nous ; et euh… au point où nous allons, si nous perpétuons nos erreurs actuelles, nous allons droit dans le mur, apparemment ! Je pense que dans un siècle, guère plus, l’espèce sera… ce sera décimé d’elle-même à travers les dérèglements qu’elle aura enclenchés ; un renouvellement d’espèces se produira comme ça s’est déjà produit, il n’y a rien de nouveau là-dedans.

Voilà ! Donc, il serait nécessaire, si nous en prenons conscience… suffisamment, (que) beaucoup d’entre nous prennent conscience de cet état de fait et l’acceptent ! C’est ça le problème, de l’accepter comme il est, crûment, que nous sommes une expérimentation du vivant, pour l’instant en voie d’échecs ; nous allons… nous sommes en train de nous en rendre compte ! Si nous ne réagissons pas, c’est-à-dire n’évoluant pas vers une perpétuation, une correction de ces échecs répétés, nous disparaîtrons et nous serons remplacés par autre chose.

Le mécanisme et la robotique, sont des… des actions qui sont engendrées par le vivant à travers nous ; nous ne sommes que l’outilleur, l’ouvrier qui construit, et au sein de nous, l’intelligence au creux de nous, c’est celle du vivant, ce n’est pas celle de l’homme (exclusivement), c’est celle du vivant ! Nous sommes dans un processus, nous ne sommes pas en dehors, nous sommes dedans, je le répète toujours, car un homme en dehors du vivant, il n’est rien ! Si vous enlevez la part des êtres vivants qui est comprise dans chaque être humain, il n’en reste plus grand-chose, il meurt dans les… dans les minutes qui suivent, car son processus ne peut pas perdurer (seul), il est étroitement lié aux bactéries, aux êtres infimes qui l’habitent et qui le dirige, qui l’ex-pé-ri-men-te ; voilà ! Ac-cep-tez-le une bonne fois pour toutes, ça ira mieux après ! Pétez un bon coup, et après ça ira mieux, voilà ! Voilà, pour le dire avec une forme d’ironie. Moi, ça ne me pose aucun problème de savoir que je suis dominé, il y a longtemps que je m’en suis rendu compte ; ce n’est pas les hommes qui vivent avec des sommes colossales d’argents, qui sont (représente) une forme d’imaginaire qui ne correspond à rien, ils mourront au même titre que moi. De la même manière, nous sommes voués aux mêmes turpitudes de notre avenir, il n’y a pas d’êtres au-dessus des autres, il y a que des différenciations, il faut comprendre les choses ainsi ; et ceux qui veulent accaparer le pouvoir, ils croient, ils sont dans un système de croyances où ils croient au pouvoir, ils sont dans une forme de leurre qui avait un sens, à une certaine époque de l’évolution du vivant, ah, joue toujours un rôle, c’est de leurrer en permanence les êtres pour les faire avancer et qu’ils dépassent le leurre, qu’ils en prennent conscience et qu’ils le dépassent. Pour l’instant, peu en prennent conscience, et ils agissent toujours d’une façon archaïque, barbare, pourrions-nous dire, et même le mot barbare, quand on regarde l’histoire de ce qu’étaient les barbares, ils n’étaient pas si barbares que ça ; par contre, notre époque est peut-être plus barbare qu’elle ne le fut dans les temps passés, c’est à vérifier ! ***

(ajouts du 8 oct. 2018 à 18h03)
* De l’accaparement (renvoi à tous les récits sur le sujet) et cette volonté de vouloir dominer le monde : quelle réaction aurions-nous si une forme vivante non humaine en venait à nous dominer ouvertement ? Manque de chance, cela a toujours été le cas, sauf que nous n’en sommes pas conscients (les procaryotes occupent la place depuis le début, à se demander ce qui « déconne » en nous, la mentalité humaine ou l’expérimentation qui est faite de nous, en nous faisant construire des armes de guerre toutes plus stupides les que les autres ; où se trouve la fortune dans cette expérimentation ?)

** De l’information obtenue à la suite de ces expérimentations ; de la nécessité de mémoriser et transmettre l’expérience obtenue, aux générations futures ? Permettre une adaptation à travers une évolution (renvoi à tous les récits sur le sujet).

*** Citer des exemples du barbarisme actuel de notre espèce : les exterminations de tout poil, animales et de peuples humains, génocides divers, dont la dernière guerre mondiale en représente un bel échantillon de notre dégénérescence…