(parole à l’arrêt – 3 oct. 2018 à 17h47)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
Parler (d’abord) de la rentabilité
De la rentabilité : cette vision purement humaine, de considérer les choses par rapport à une économie « entre hommes », coupée totalement des réalités naturelles, seule économie qui devrait subsister, on ne fait qu’avec la planète, avec ce qu’elle contient et on essaye d’utiliser la matière première à bon escient sans en abuser, ce devrait être la meilleure manière de faire ! Les peuples anciens avaient compris cela, c’est qu’il n’en était pas tellement séparé de la nature, comme on le fait actuellement, on tente de le faire actuellement ; ils avaient bien compris que les ponctions qu’ils faisaient dans la nature, les animaux qu’ils tuaient, devaient être réalisées avec parcimonie, afin que la ressource, si elle était considérée ainsi, ne soit pas amoindrie ; tous les excès ont entraîné indirectement, plus ou moins, la disparition de civilisations (réf.), pour ne pas avoir su gérer son propre milieu, à ne s’être basé que sur des règles d’un « entre nous » (entre soi) litigieux, où les critères étaient purement humains et coupés des réalités naturelles, physiques, d’évolution du temps, évolution des conditions créées par cette entre soit humain ; et de ne pas y avoir réagi, corrigé les dégradations commises, à entraîner la perte de bien des civilisations, c’est pas nouveau !
L’économie actuelle est exactement dans ce principe, l’histoire ne sert pas de leçon, apparemment ; nous répétons les mêmes erreurs, mais à une échelle quasi planétaire (maintenant, ce qui est nouveau)… et l’extinction de notre espèce pointe le bout de son nez, ce n’est plus des civilisations qui vont mourir, c’est toute une espèce entière qui va entraîner avec elle la disparition de quelques espèces multicellulaires comme elle (vivant de notre dépendance), mais le fond naturel n’est pas là, il est dans l’émergence bactérienne, qui sont les êtres les plus nombreux (en masse biologique sur la planète [réf.]) ; qui y va (vont) êtres obligés de raccommoder, d’évoluer vers une expérimentation différente de l’homme, qui n’a pas réussi apparemment, ou qui est en voie d’échecs (actuellement). Nous pouvons espérer un quelconque avenir si nous savons réagir, mais dans l’expérimentation qui est faite de nous *, nous ne semblons pas réagir, c’est ça le problème ! De faire comprendre ce mécanisme aux autres (nos semblables) est très difficile, car nous n’en (comprenons guère)… nous en avons perdu des fondements, il faut les réapprendre, apprendre « le bon sens » **, ce qui va de soi, naturellement ! C’est pas… y’a rien… à chercher véritablement, c’est simplement à retrouver ce qui est enfoui au plus profond de nous, c’est au fond de nous !
Parler ensuite des origines de l’information, comment pourrait-on la comprendre ?
(Postulat de base)
Car nous avons l’histoire dans chacune de nos cellules, l’histoire de tous les vivants qui nous ont précédés, elles (ils) nous ont légué un bout (un mot) de leur histoire ; et encore plus loin, chaque molécule, chaque atome (nous) constituant possède en son sein l’histoire de tout l’univers, de tous les constituants de l’univers ; les atomes qui ont pour la plupart été constitués au creux des étoiles, ils en ont gardé la trace quelque part ; et la part de matières invisibles, matières noires, énergies noires, dont nous parlons, est probablement dans cette information qui nous est cachée, l’information de l’histoire du monde (il faut qu’elle occupe une place particulière, cette information, qui semble être sans masse ni énergie). Elle est là ! suffit de savoir décrypter, de savoir la lire. Ce n’est pas une énergie, c’est une information, c’est pas pareil ! Ne confondez pas (avec) l’énergie : qui n’est qu’un changement d’état de la matière en un autre, en une dégradation qu’on appelle entropie ; non, l’information est le résultat d’une entropie. L’entropie crée une information, l’information de la dégradation de cette énergie, comment une étoile s’est consumée et a construit les atomes, qui nous constituent maintenant pour la plupart ; c’est une information qui leur est transmise, qu’ils possèdent au creux d’eux (une identité, un isotope par exemple : voir celui du potassium ***) et cette information dite noire, cette énergie noire n’est pas décelable (actuellement), n’a pas de… d’éléments quantifiables pour l’instant parce que nous n’en discernerons pas, peu de choses ; et le vivant est dans ce principe.
Le vivant procède d’une information, d’un petit programme qui se réalise ; si vous enlevez cette information, il n’y a plus de vivant ! puisque la chose contenant cette information (contenant : la formule, le code, le mode d’emploi, les plans de sa construction) et qui s’anime, devient un tas de matière (sans vie), si on lui enlève cette information. Mais vous allez me dire, toute la terre, les minéraux ne sont pas animés ? Ben oui ! Ils ont une part d’information qui ne les anime pas, elles ont une information qui est une information de la trace de leur constitution au fil de l’histoire de l’univers, ce qu’il a fait qu’ils sont arrivés là au fil des milliards d’années. C’est une très très très longue histoire et toute cette information est colossale ! colossale ! Il faut bien qu’elle soit quelque part, puisque nous arrivons à la lire par bribes, ténue pour l’instant, mais nous en voyons quelques traces ; et la part génétique, cet assemblage génétique que sont des formes d’acides aminés, des acides désoxyribonucléiques comme l’ADN, dans leurs assemblages, ont une information ; mais au creux des éléments qui les constituent, des atomes qui les constituent, il y en a une autre plus profonde qui est celle de la matière inerte, des constituants essentiels, des briques essentielles de l’univers ; cette information n’est pas quantifiable pour l’instant parce que nous ne la discernerons pas, et nous sentons (bien) qu’elle existe puisque c’est une information ; elle est dans le rayonnement lumineux, tout le rayonnement lumineux nous montre l’histoire d’une étoile ; quand nous la lisons, cette lumière, nous voyons un certain nombre d’éléments constituant cette étoile et nous en voyons certaines en train de naître, certaines en train de mourir, au fur et à mesure que la lumière qui nous vient de ces étoiles nous arrive, c’est un… une longue histoire qui nous traverse en permanence ; tous les rayonnements cosmiques sont de ce phénomène d’une histoire qui se raconte, celle de notre univers, et l’information laissée, elle a quelque chose qui n’est pas physique, mais qui est là. Eh eh ! il faut bien qu’elle occupe une place quelque part, puisqu’on en discerne (perçois) des éléments, c’est ça le problème que nous avons à discerner… ce qui est passionnant !
* Le vivant explore tous les possibles (renvois vers tous les textes afférents)
** Du bon sens (renvois vers tous les textes afférents)
** Le potassium (essentiellement l’isotope 40) terrestre que nous absorbons, provient avec une grande certitude, de la désintégration d’une étoile, dont nous héritons des poussières atomiques qui constituèrent les éléments de la terre et nous les vivants, par la suite.
