(texte manuscrit - le 15 juill. 2018 vers 12h00)

—> 5. « ajoutements », autour et sur le récit

À ceux qui ne voyaient que les fautes… d’orthographe.

Ce n’est pas parce que certains ne s’expriment pas de la même manière que vous, que vous devez les stigmatiser systématiquement. Vous me faites penser à celui qui ne regarde que le doigt, alors qu’on lui montre la lune. C’est de la lune dont on parle évidemment, pas du doigt ! La morphologie du doigt importe peu…

(ajout du 8 oct. 2018 à 21h14)

Le mot est analogue à ce doigt, il montre, indique, décrit… ce qu’il n’est pas. Peu importe son graphisme, son orthographe, même si elle est maladroite, l’important est d’être compris ! (ajout à l’ajout : à travers les mots, de l’information, de l’affect, de la description, etc., est transmis, le reste, n’est qu’affaire de conventions momentanées, issues d’une caste ou d’un ordre établi, par exemple les grammairiens, les censeurs de la langue ; d’où la nécessité de trouver un juste équilibre en toute chose ; et cet équilibre est sans cesse mouvant…)

La graphie d’un mot et de toutes les manières de le mettre en forme n’a pas cessé de changer au fil du temps, c’est l’histoire du racontement qui est derrière le mot, l’important, pas son orthographe sans cesse changeante. Le dogme d’une forme (imposée) est figeant, quand il vous masque l’important, oubliez-la cette forme persistante, et voyez plus en avant, devant ou derrière, par tous les sens, explorer, ne considérez rien comme inerte et indépassable, car rien ne l’est véritablement.

Propos entendus sur les ondes radio :
—> là encore, ce n’est pas le protagoniste qui prononça ces paroles l’important, mais la pensée elle-même, peu importe qui l’a exprimée (problème de l’ego mêlé au dogme de la citation, de la référence obstinée, au risque de masquer l’essentiel).

« Au moment où l’on bloque, c’est là qu’il faut sortir des dogmes »
(Edith Heard, sur France Culture le même jour)

« L’imagination est plus importante que la connaissance, car la connaissance est limitée, tandis que l’imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, sollicite l’évolution… »
Albert Einstein

Ajoutons un propos du même ordre :

« ce n’est pas parce que le célèbre Trucmuche a dit cela ou réalisé ceci, que cela doive être élevé au rang d’un art ou d’un dogme intouchable… »

La croyance servile y est pour beaucoup, une merde reste une merde, même si elle est signée ou réalisée par une notoriété (artiste ou notable quelconque établi), la duperie en la matière est une affaire de vivants. Alors, pour y trouver là-dedans la juste mesure, elle reste intuitive et immanente à ce que notre être nous laisse percevoir et ressentir au sein d’affects véritables, de pleures, rires ou colères… même au travers d’une science humble et modeste, nous ne sommes pas les inventeurs de nous-mêmes, notre raison serait juste une surcouche qu’anime la chose vivante en nous a ses propres fins, elles nous sont inconnues ; vaste débat…