(texte manuscrit - jeudi 8 févr. 2018)
—> 5. « ajoutements », autour et sur le récit
Nuit de la temporalité
Vers deux heures du matin dans ma prise de sommeil, me vient à la compréhension cette chronologie qui m’inspire tant. Le fait temporel, voilà ! La cause de ce qui fait İpanadrega, les faits, les traces (sachant qu’İpanadrega devient « il » un peu plus tard dans mon raisonnement de l’année).
Les souvenances, les gestes, les odeurs, les nuances de la lumière, les premiers tracés faisant sens, les esquisses, les dessins, ces visages sans cesse recommencés auxquelles je ne peux renoncer.
Un écrit ayant la même source, loin de tout mettre, je dois trier et relier dans cette temporalité, puis témoigner. Peut-être le troisième cycle et l’élaboration (la mise en scène) des deux premiers, la narration puis la chronologie. Ce sont deux lectures différentes d’un même fait. Le troisième serait donc celui qui élabore les deux premiers, puisque sans cesse revient le mot scénographie.
Tout cela se réalise dans une temporalité étonnante, cela sort de moi sans que j’en discerne tous forcément, l’intellect ne discerne pas tout, c’est du ressenti, des sensations, une perception, ce qui fait « İpanadrega », c’est sorti certes de moi, mais ce n’est plus, pas ! Moi ! C’est du sens du vivant cette expression si particulière que je cherche à décortiquer et mettre en « musique » quelque part. Oui c’est bien ça !
Il faut raccorder, relier…