(parole en marchant - 12 oct. 2018 à 8h39)
—> 2. « petit chemin » :
Dans la forêt, un bûcheron marque timidement des signes cabalistiques sur les arbres ; un quidam s’en venant lui fait remarquer,
› elle est toute timide votre marque sur cet arbre, sur son tronc, vous n’osez point !… Quelle est cette marque que vous mettez (employez) tant avec assiduité ?
(parole en marchant - 12 oct. 2018 à 8h44)
J’y reviens à cette trace (snif),
› elle est toute timide, votre trace ; d’autres mettent des chiffres, des lettres plus grosses, des lettres d’homme ! Vous… ce sont celles… pourtant vous êtes grands, ce sont celles d’être chétifs, ces marques-là, je vous voyais plus envahissant, que la marque se voit de loin ! Qui a dit que l’on va trancher ici, pas ailleurs, couper en rondelles ces êtres qui ne vous ont rien fait et que vous abattez assidûment ; mettez-y donc des marques en grand ! Eh non, toutes ces petiotes notes (inscriptions) que l’on voit à peine, que le bûcheron, celui qui va tronçonner, ne verra guère s’il est myope… Oh ! Faites qu’il soit bon voyant, qu’il ne coupe pas à tort et à travers n’importe comment !
On n’entendit pas la réponse du bûcheron, celui-là était timide ; peut-être, n’y croyait-il pas, à sa tâche et qu’il le faisait exprès pour que sa note (marque) ne se voie pas ; pourtant d’une couleur fluo jaunâtre elle se voyait de loin, mais il fallait beaucoup s’en approcher pour en comprendre le signe (le sens, de) la cabalistique si particulière des bûcheronnages, ici (snif) ; peut-être était-ce fait exprès pour les bûcherons un peu myopes ? Ou peut-être n’y croyait-il pas trop à sa tâche qu’il faisait malgré lui, à sa tâche qu’il accomplissait malgré lui ; n’était-il pas bûcheron dans l’âme, on ne savait ?… Il s’en alla en grommelant et ne répondit pas à cette remarque qui pouvait sembler désobligeante et quelque peu ironique à son endroit (snif). Le quidam, sourire en coin, voyait bien qu’il l’avait mouché, celui-là, qui fit carrière… qui semblait faire carrière dans le découpage de ces formes ligneuses en grand ; peut-être, espérait-il qu’il le convainc (persuade), que cette tâche ne lui semblait pas essentielle et qu’il fallait (devait) en trouver une autre, plus salvatrice pour son âme (snif), que celle de couper en grand, des êtres qui ne vous ont rien fait. C’est cela qu’il voulait imprégner au-dedans de sa tête, qu’il médite ces propos d’un quidam désobligeant (ce dernier était-il un missionnaire ?), au creux de la forêt où l’on coupe en grand !
(ajout électronisé du 15 janv. 2019 à 10h35)
Ailleurs, les marques sont plus franches, des dédits et des redits ; l’on y voit, « je te coupe… et puis non ! mais si quand même, ton cisaillement viendra… »
—> voir récit du 3 janv. 2019, signes cabalistiques