(texte manuscrit – le 5 nov. 2018 à 16h30)
—> 2. « petit chemin » :
Parfois, dans sa cahute, près de la forêt, une inspiration lui vient, il lui semble qu’elle lui parle, et ce qu’il entend est désolant…
Elle a tant à me dire cette forêt,
à sans cesse la blesser, elle hurle,
ne serait-ce que moi qui l’entends ?
Elle a tant à me dire cette forêt,
ils la coupèrent tant, les zommes
décevants, elle hurle avec le vent
et moi je l’entends, je l’entends,
tous ces maux sont décevants.
Ils la coupèrent tant qu’elle semble
morte ; avant le printemps,
va-t-elle renaître elle, si blessée,
son sort m’épuisant à chaque instant, dedans la forêt
ils la coupèrent tant, par ici, par-devant ?