(texte manuscrit – le 20 oct. 2018 à 15h42) 945

—> robote,

famillia, rituelles famillia
le robote dans la mémorisation qu’il répertoriait du vivant… voir texte dédié électronisé

(texte manuscrit – le 26 oct. 2018 à 3h16)

—> de quitter ce corps, à relier ?

Il existe une solution, évidemment !
Ce serait d’attendre qu’une porte s’ouvre et de s’y glisser opportunément.

(texte manuscrit – le 29 oct. 2018 à 17h33)

—> Dans les ajoutements, ajouter un chapitre « genèses »
— fuite sauvage
— les préambules

(texte manuscrit – le 4 nov. 2018 à 13h16) 930

—> péroraisons, fin du début ?

Oh ! Excusez-moi, je reste encore un peu pour voir comment ça fait de n’avoir plus de nom, juste un temps et puis après, je m’en vais.
Oh ! excusez-moi encore, je reste aussi de la même manière, comment ça fait de vivre encore après avoir écrit tout ceci. Juré, craché, après je m’en vais, c’est promis ! En disant cela, j’en ai déjà trop dit.

Ah ! Je serai donc fou, de n’être pas comme vous.

(texte manuscrit – le 5 nov. 2018 à 16h30)

—> petit chemin magique ?

Elle a tant à me dire cette forêt
de sans cesse la blesser elle hurle
ne serait-ce que moi qui l’entends ?
Elle a tant à me dire cette forêt
ils ne la coupèrent tant les zommes
décevants elle hurle avec le vent
et moi je l’entends, je l’entends
tous ces maux sont décevants
Ils la coupèrent tant qu’elle semble
morte avant le printemps
va-t-elle renaître, elle si blessée
son sort m’épuisant à chaque instant, dedans la forêt
Ils la coupèrent tant par ici par devant

(texte manuscrit – le 6 nov. 2018 à 18h00)

—> livre 3, de la propriété, 153, affect, du contentement de soi

Pourquoi, vous ne voulez pas d’une maison toute coquette, toute jolie ?

(texte manuscrit – le 7 nov. 2018 à 18h21) 927

—> livre 3, affairiste 150

Lui il court pour être de plus en plus riche, il n’a pas le temps, les cours de la bourse il ne peut pas s’en fiche.
Lui, il court pour ne plus avoir faim, à trouver de quoi se préserver, une nourriture pour oublier, pour exister, il n’a pas le temps !

(texte manuscrit – le 10 nov. 2018 à 21h41) 924

—> livre 3, l’art de tout haïr 134

J’ai croisé des gens qui vous jalousaient en feignant une indifférence, jamais un soutien, un encouragement, seulement une indifférence, un ennui sans importance, une jalousie comme une déficience ne fait pas ton « Grand » ici, ton sérieux, ta romance, ta poésie, ça suffit, elle nous emmerde ! Nous, on veut des jeux de baballes, des cinémas de mascarade ou des gestes qui tuent, vois-tu ? Nous sommes d’une autre vertu que la tienne, alors fils tout doux, si tu veux vivre auprès de nous !



(texte manuscrit – le 12 nov. 2018 à 14h40)
texte déjà transcrit


(texte manuscrit – le 13 nov. 2018 à 0h18)

—> ajoutements, autour et sur le récit

on s’imagine au temps des belles écritures où l’encre fusait des encriers, on abusait des tâches et des buvards. Juste pour essayer ce stylo à plume qui traînait dans mes tiroirs, encore jamais utilisé celui-là, c’est amusant.
Et puis cet autre, plus ancien, usagé déjà, oxydé par les ans, à certains endroits de la bague autour de la plume, je m’en amuse de cette écriture d’autrefois.
Il se peut que l’on écrive pour essayer la plume, tout le temps ! À force, ça en fait des romans !
Mais allons cette plume si est plus douce, voire l’encre qui sèche et de pouvoir d’un doigt tout de suite étalé l’encre à peine tracée… ah ah ah !
Cette plume ceci doit être rodé.


Livre 1 : narration primitive, comme une épiphanie
Livre 2 : narration primitive, comme une ronde faite à la vie
Livre 3 : comme une honte de malappris
Livre 4 : comme un désamour au bord de l’envie

(texte manuscrit – le 13 nov. 2018 à 13h14)

le récit est chaotique et les textes successifs ne sont pas systématiquement reliés. Impossible de dire « je »
Diderot adorait les pièces faites de morceaux…
Ne peut pas être un discours suivi, pas quelque chose de discursif.
Des petits paragraphes un peu disparates, alternés de paragraphes de philosophie, d’histoire, d’histoire de la psychiatrie, histoire du nazisme, réflexion philosophique, personnelle, citations d’auteurs, etc.
Un livre qui fonctionne par bribes, par fragments
(entendu sur France Culture, à 13 heures — Élisabeth de Fontenay — Gaspard de la nuit, autobiographie de mon frère)

Réflexion : nous ne savons (il me semble) diffuser un savoir, une histoire, qu’à travers nos noms : le récit de… le livre de… le tableau de… le film de…, mais derrière ces noms, existe ce qui est raconté, présenté, toute l’ampleur de l’événement exprimé sous ce nom, c’est cela l’important ! Pas le nom !
Nous causions de l’attrait de ce peintre, de son talent et de son moi ; évidemment dans ce cas, ses chevilles enflent, mais de l’œuvre qu’en reste-t-il ? Quand retiendra-t-on de l’émoi qu’elle suscita ? À moins qu’il ne s’agisse uniquement de marketing…

« L’abêtissement : elle provient de la violence infligée sur un corps tentant de sortir de soi pour explorer le monde, cette violence ayant pour conséquence d’entraver à jamais toute initiative »
page 50 chapitre 25 – autobiographie de mon frère (Élisabeth de Fontenay).

(texte manuscrit – le 14 nov. 2018 à 4h00)

—> livre 3, 139

de quelque abêtissement soit notre nature, il faudra bien y remédier à son amoindrissement et son écartèlement. De pouvoir dire un jour, « ce fut un grand accomplissement, vaincre ma bêtise ! », n’est-ce pas le moindre geste à mon endroit, « laisser vivre ! » Diront les rois !
Ma faiblesse sera feinte toutefois, méfiez-vous de moi, même au fond des bois, j’ai quelques flèches à dépenser (disperser) en cas d’atteinte de mon bon droit.
Nous laissons même quelques ratures, par effet de style probablement, non ! Par effet de retouche ou débauche au bon endroit et des regrets, des dédits comme l’on dit, parfois !

(texte manuscrit – le 16 nov. 2018 à 18h43)

—> livre 3, affairistes, 150

anarchisme complet des idées pour foutre le bordel dans les esprits mal famés de tous les mondes humains. Votre finance ordurière, vous allez la lâcher quand ? À moins que vous ne désiriez crever avec, tenant les codes secrets de vos comptes en banque entre les dents. Lâche donc ! Tu mordras après !
(19h37)
ne vous inquiétez pas ! La vie nous a fait, elle peut nous défaire. Le vivant nous a construit, il peut très bien se passer de nous, nous ne sommes qu’une expérience après tout. (Une expérience en cours et qui n’est pas achevée…)

(texte manuscrit – le 18 nov. 2018 à 14h48) 916

—> livre 4, affects, 194 après la tendresse

cette part d’un affect démuni qui ne sait pas où aller, parce qu’il ne fut pas instruit des corvées et les tendresses de toute une vie.

(18h47) il se justifie

Ce que je mange joue sur mon affect, il le construit, le détruit en partie, le reconstruit parfois, l’annihile ou le consolide.
Il convient, dans ce cas, de savoir comment les aliments influencent ce qui me construit ; « je suis ce que je mange ! » formule établie, corrélée par beaucoup d’indices qui ne la démente pas.
(Expérimentations en cours)

(21h09) il explique “scientifiquement” ce qu’il comprend, pour faire le beau (ironise t’on ?)

cette narration, dans sa réalisation, m’a forcé à rester en dehors du discernement des hommes communs, un isolement important s’est instauré au fil des ans. Le « moi » d’hier n’est plus, je suis dans un entre-deux étonnant, une lucidité particulière me laisse sans voix, je dois la laisser mûrir afin d’en extirper quelques langages à traduire dans la langue de mon âge. Je ne saurais trop détruire cette émanation incertaine qui me vient, faudra-t-il une fin ?

(texte manuscrit – le 19 nov. 2018 à 10h20) 915

—> savant fou, philosophia vitae

Modèle standard des particules :
les quarks, les bosons, les leptons…
les quarks : u, c, t, d, s, b
les leptons : e électrons, µ muon, t tau, Ve neutrino électronique, V µ neutrino muonique, Vt neutrino tauique
les quarks et les leptons forment un groupe appelé fermions
les bosons de jauge : g gluon, y photon, Z boson z, W boson w
H : le boson de Higgs
(établir ou scanner le graphique correspondant)

(texte manuscrit – le 20 nov. 2018 à 17h28) 914

—> livre 4, 203, intervention savante d’un psy quelconque…

le problème d’une sexualité trop exacerbée masque l’absence d’une perception accrue du monde.
En détail, nous pourrions dire : trop de sexe nuit au tout, au reste.
La satisfaction du soi est obnubilée par une libération longtemps réprimée par les sociétés humaines au cadre trop rigide d’une morale religieuse ou non. Ce débridement actuel, cette affirmation de soi déborde tellement que l’on ne voit que ça ! Pendant ce temps, les désastres arrivent et le soi empêche toute dérive d’une autre perception bridée à son tour. Nous nous laissons déborder par notre « petite personne », notre ego démesuré, au détriment du reste ; la perception que cet ego et cette sexualité ne sont pas tout, ils ne peuvent s’affirmer harmonieusement que si le reste est perçu, admis et compris. Comprendre en effet notre part et le rôle de chacun sur cette planète, entre les espèces vivantes souches, les maires des autres, les procaryotes et les êtres multicellulaires tels que nous, les eucaryotes et les minéraux et puis le reste…
le reste, c’est quoi ? C’est le milieu où l’on vit, toute sa minéralogie, son bain cosmique, le rayonnement du soleil, l’univers qui nous forme, nous assemble ; c’est tout ça, la perception de notre être, nous baignons dans un monde en mouvement et nous devrons nous adapter pour survivre au-dedans.
La disparition d’une espèce, d’un individu correspond à ce manquement : l’adaptation, l’évolution, l’acceptation de la différence. Le refus de cette obligation entraîne toujours une violence, des crimes, et une disparition des protagonistes de cette aberration (cette défaillance, cette défectuosité). Le vivant doit en permanence s’adapter face à ces cancers, s’il ne veut pas mourir en quelque sorte.
L’hominidé qui nous correspond est confronté à ce dilemme : se contenter exclusivement et dénier le reste, ou s’ouvrir à la différence et au partage (entre toutes les espèces vivantes de la planète). Ce n’est pas une loi des hommes, une soi-disant de sagesse découverte, non ! Ce n’est qu’un simple bon sens de l’esprit, offert (j’en suis persuadé) par notre héritage génétique qui a intégré cette nuance quand et seulement quand elle est mise en évidence.
Le contentement de soi ne suffit pas, l’affirmation de soi ne suffit pas, l’acceptation des réalités du monde et des autres formes que la nôtre, font loi, accepter cette loi ou périr : choisi ! Régule-toi, trouve le juste équilibre, dans les autour de toi. Du simple bon sens ! Pas de gourou ici, pas de modèle, pas de chef, pas d’idole, pas de foi ni croyance bigote, c’est à ce prix que l’on reste libre et certainement matériellement pauvre de biens, ceux-ci devenus inutiles et riches du reste, de l’essentiel, un bien immatériel (que notre esprit conserve, admettent et s’en servent).

(texte manuscrit – le 21 nov. 2018 à 13h39) 913

—> savant fou, particules élémentaires

Hypothèse d’une formulation des dislocations particulières.
Au-delà du pourrissement, une dislocation lente, nous aurons une dislocation rapide entraînant une disparition de la forme par dislocation de ces composants, chaque élément atomique se décompose sous les formes les plus primitives qui soient, redevenant des particules libérées, quarks, boson ou leptons selon l’influence des grandeurs physiques en présence. Leur granulosité invisible à l’œil, de la matière dissociée (seulement, en perspective de se réassocier à nouveau dans une volonté mue par une force invisible des associations particulaires semblant nécessaires, l’univers aurait horreur d’un quelconque vide, puisqu’elle le comble.)

(14h53)

—> ajoutements, sur et autour du récit

Ipanadrega : cette part de l’innommée, de ce qui peut se nommer, la part immatérielle qui nous anime, au-delà du vivant, ce qui meut le changement, la variation, de se remémorer la trace laissée, de son importance…
cette information raconte une histoire, implique de savoir la lire, la décrypter, de la percevoir. La différenciation, la trace et les changements perpétuels, cela représente un ensemble de faits reliés entre eux par des inconnus de notre discernement, cette part-là est représentée sous le diminutif d’Ipanadrega, dans ce long racontement.

(texte manuscrit – le 22 nov. 2018 à 17h24)

—> savant fou, propos philos, affect

je ne sais pas, de la part des choses quant à savoir quoi penser de la compassion soi-disante « supérieure » envers les autres vivants autour de nous. De la présupposée « conscience » tout aussi estimée supérieure que nous aurions de nous, nous donnerait un devoir moral « dominant » envers les autres espèces animales, végétales ou autres.
Ce qui me gêne, c’est dans tous ces arguments : la prévalence « sous-jacente » de notre présupposée « supériorité » qui ferait « autorité » dans le règne du vivant. Je n’y vois là qu’une forme d’accaparement moral autoritaire ? Un peu de modestie s’impose ! Nous n’en savons rien de cette prétendue prévalence morale, nous nous l’approprions d’autorité, ne sachant nous associer aux autres vivants dans ce constat évident.
L’appréciation éventuelle Corée les autres vivants est reléguée à une impossibilité de conscience, de conscience morale et un manque considérable de recherche (de notre part) à ce sujet. Nous le présupposons donc, de fait, et sans savoir ! Ce qu’en pense l’autre, attendu qu’il doit penser comme nous, pour que nous les acceptions. À aucun moment, nous ne nous posons la question d’apprendre à penser comme eux, dans leur différence (accepter cela !).
Notre raisonnement à « croire » une présupposée domination de notre esprit sur les autres est donc arbitraire et non prouvé.
L’affect, les sentiments, sont des perceptions que le vivant a instillées diversement à travers toutes les espèces d’eucaryotes (les organismes multicellulaires dont nous faisons partie).
Nous ne savons pas quelle est la part de cet affect au sein des procaryotes (tous ces êtres qui nous habitent et qui sont partout comme les bactéries et les archées). Alors qu’ils nous sont précurseurs, je pense qu’ils savent agir sur notre affect et le diriger selon leur déterminisme propre. Dans cette considération il n’aurait donc pas d’affect propre, mais une prévalence quant à son expression au sein des eucaryotes (nous sommes au-dedans de ce groupement-là).
Dans la mesure où 90 % de nos cellules constituant notre corps sont des procaryotes, les 10 % restants nous étant propres, il n’est pas difficile d’admettre qu’elles ont un pouvoir d’influence non négligeable a priori. Prenons par exemple notre système digestif et l’influence du processus de digestion sur notre humeur, nous devrions, là encore la jouer très modeste sur cet aspect. (En effet, pas de procaryotes dans notre tube digestif équivaut à notre mort immédiate, ne pouvant digérer ce que nous absorbons de nous-mêmes, nous sommes reliés qu’on le veuille ou non à leur bonne volonté dans le processus qui nous permet de digérer et d’exister.)

(texte manuscrit – le 22 nov. 2018 à 22h04)

—> ajoutements, de l”écriture, autour et sur le récit, (ou préambules ?)

De l’impossibilité de toute correspondance devenue impossible à cause d’une écriture exclusive rendant stérile toute aventure en dehors de celle-ci.
De ne trouver rien à dire en dehors de ce récit, et des gens n’en avoir cure comme par indécence, ne pas s’en soucier apparemment. Mais cette apparence reste trompeuse, j’écoute bien plus par devant, au détour d’une entrevue, dans la rue, ou à travers un passage, un croisement, l’éphémère bonjour bonsoir entretenu par pure politesse, tout le reste me semble illusoire ; mon seul souci, c’est d’en finir de cette écriture invasive et sans détour, je ne puis diverger pour un autre discours, sans une stérile entrevue pour rien, perdre son temps et celui des autres. Un terrible aveu ? Mais non, depuis ma naissance j’ai tout noté au-dedans de ma tête et vous ressasse cette mémoire pas encore morte, dans cette écriture d’une langue où j’exulte pour la part de mes entendements, mes méninges et mes dehors.

(texte manuscrit – le 24 nov. 2018 à 13h58)

—> le détachement, 248 (à 250 ?)

De l’auteur : tout comme le racontement de « il » qui à la fin change de corps, lui, l’auteur, n’en peut plus des hommes, lui aussi les quitte pour s’en aller visiter les plus hauts monts, les vastitudes, les grands déserts, les océans, le plus loin possible d’eux. L’auteur n’en peut (veut) plus des hommes, il les quitte !
(Entre ces deux personnages, le narrateur [ou le robote] raconte cet agencement de l’esprit, comme le veut l’histoire de ce racontement, son défilement…)

Note des préambules : voir si c’est nécessaire de déporter une partie des préambules dans les ajoutements. Dans ce cas, titre : préambules (suite et développement), avec des liens « autour et sur le récit »

—> ajoutements, autour et sur le récit

Le cinéma a ceci de remarquable (pas forcément dans le bon sens du terme) de mettre en scène toutes nos tares, avec parfois un réalisme, une anticipation inquiétante. Beaucoup applaudissent à cette performance, on entend dire « comme c’est vrai, comme c’est bien vu ! », mais en de rares occasions, après cette émotion, s’en prévaloir pour une action, d’agir et corriger nos actions, celles décrites précisément dans les films d’un réalisme qu’on ose à peine toucher ; trouvons-nous trop esthétiques ces images, trop belles ces horreurs, si méticuleusement décrite qu’on en fait un commerce peu avouable et par là ne rien toucher à ce qui fut tant décrié (ou adoubé) dans ces images a oublié ?

(16h24)

—> ajoutements, autour et sur le récit

La graphie doit être mise comme elle fut décidée, de la fonte du caractère à la disposition des paragraphes, elle forme un tout avec le récit lui-même. Dissocier les deux, ajoutera une fausseté, un désaveu. Le récit a sa part graphique, visuelle, comme de l’entendement de la voix quand elle est là, comme de l’agencement des mots quand ils sont déposés dans leur forme, leur glyphe exact et choisi, sans que cela soit estimé parfait, le compromis et la, il ne faudra rien changer, sinon vous dénaturez !

(16h49)

—> le détachement, éveil, 237, 238

(à ajouter aux paroles du vieil homme)
De l’éveil : il n’y a pas de solution un éveil, qu’on le considère aboutit et déjà il se détruit de lui-même, il faudrait le considérer comme un aboutissement ? Non ! Ce n’est donc pas un aboutissement, mais un processus continu qui ne s’arrête qu’à votre mort.
Un des mécanismes du vivant instruit d’une homéostasie bien comprise dans le corps et l’âme, un tout. Il ne peut être que personnel, personne n’a la clé ! Chacun part d’un chemin qui lui est propre et sera toujours différent de celui des autres. Aucun enseignement ne peut dans ce cas apporter une quelconque solution, clé, portes d’entrée à franchir. Le processus reste individuel et non forcé ! Si vous le forcez, cela devient un endoctrinement, une fausseté dans ce qui ne sera jamais vous, seulement un soit extérieur, un soit initié par un gourou, un usurpateur, un faiseur de fois, un égarement de soi, que sais-je encore ? Le meilleur guide, il est au fond de vous, et vous seul, peut le trouver !
Ceci n’est pas un enseignement évidemment, après ce que je viens de dire, seulement un simple « bon sens », toute la part innée instruite au fond de nous, homéostatique, génétique. Le vivant nous a déjà donné les armes de notre éveil, à nous d’apprendre à nous en servir, l’initiation ne fait que commencer…

(20h04)

—> savant fou, philosophia vitae

du vieillissement :
est-il voulu, comme une nécessité qui nous échappe encore ?
Est-il imputable aux phénomènes physiques d’entropie (celui de la dégradation de l’énergie ?)
« Les organismes ne peuvent pas investir sans limites dans leur survie et leur reproduction, ils font donc des compromis… » (référence Wikipédia)

(texte manuscrit – le 25 nov. 2018 à 11h15)

—> préambules,

À cet ouvrage vous lui trouverez certainement un gros défaut : il ne cesse de « tourner autour du pot » n’en finissant plus, de préciser ceci ou cela…
De cette manie, nous en décortiquons l’origine (comme le ferait un psy quelconque), ici, nous l’utilisons, ce travers insupportable, dans une lecture qui pourrait apparaître romanesque ou classique pour analyser et déconstruire un récit, le recomposer ensuite, atteindre une folie (comme le dirait un psy encore).

(texte manuscrit – le 26 nov. 2018 à 5h20)

—> préambules, 30, garder la trace…

comment garder cet instant dans le temps
comment figer cet instant dans le temps et n’en garder qu’un souvenir éphémère…

(14h26)

—> intermède, 72 seconde variation ermite…

Qui voit de la tristesse quand meurt un ver de terre ? On est triste, que des êtres qui nous sont proches, sinon nous serions endeuillés en permanence de l’extinction du moindre vermisseau, du moindre arbrisseau ou d’un dahlia bleu arraché par un sot.

(texte manuscrit – le 27 nov. 2018 à 11h16)

—> livre 3, accaparement, 153

l’intérêt commun dépasse l’intérêt humain ;
l’intérêt particulier doit être soumis à l’intérêt commun
s’il prend le pas sur le premier, il n’y a que des royautés et plus d’intérêts communs.
(Scanner le petit dessin : un vieil homme avec une canne tient à la main un enfant qui tient une peluche)

(texte manuscrit – le 28 nov. 2018 à 8h20) 906

—> le détachement, eux, 260

ils veulent que l’on parle d’eux et je me marre !
Sinon ils se vexent et me mitraillent leurs fidèles penchants, pas tout le temps, il est vrai, ils font une pause par moment ; connaissez-vous le goût de la mitraille, celle qui vous enferraille le corps ?

(16h42),

—> le détachement, eux, 260

mais vous savez, tous les animaux veulent aussi que l’on parle d’eux.
Chaque espèce ne parle qu’à elle-même sans comprendre l’autre forcément, d’en être conscient pourrait nous faire agir autrement, mais il faut bien le constater, la plupart ignorent délibérément l’autre par pure commodité d’esprit (par pure commodité d’économie d’énergie, il faut subsister d’abord). D’appréhender une altérité nécessite un état d’esprit, une disponibilité, une dépense d’énergie supplémentaire et facultative. L’autre n’étend pas une priorité, alors que survivre reste la première des priorités. Si chacun vivait aisément, pourquoi pas, mais vous voyez bien que ce n’est pas le cas. Tous les vivants sont soumis à cette loi : la survie ! Résolvez cela, alors le reste devient concevable, l’autre une éventualité, une énergie à gaspiller envisageable, les échanges deviennent possibles dans ce cas.
-> Relier à symbiose d’une forêt
-> variantes à énumérer

(texte manuscrit – le 29 nov. 2018 à 21h00)

—> préambules, des visages, 22 (après 7 aout)

curieuse manie : du dessin, je n’arrive plus à dessiner autre chose que des visages en d’infinies variations. Ces visages furent ajoutés lors de la première édition préliminaire de cet ouvrage (en 2017), mais très vite je conclus que cela ne servait pas le propos où l’on devait concevoir les choses au-delà des hommes ; trop de visages nous enferment dans une somme vicieuse de ce que nous sommes ; de savoir envisager les choses en dehors de notre « pomme ! »

(Texte manuscrit – 1er déc. 2018 à 19h40)

—> livre 1, le mécréant, 102

il disait à qui voulait l’entendre « t’es qui toi pour m’imposer ta loi ? » Humain de m…, pour vouloir m’asservir à ton désir, à ta foi, je n’ai de maître que moi et c’est déjà trop à mon goût !

(Texte manuscrit – le 2 déc. 2018 à 19h35)

—> ajoutements, autour et sur le récit

je me souviens avoir vu ce film racontant l’histoire entre autres d’une fourmilière (référence : film microcosmos) « à la façon des hommes », fort joliment construit, ce récit m’ennuya fort et je dormis la plupart du temps. « Pourquoi ? » Me suis-je interrogé ? De cette difficulté de raconter l’en-dehors de nous ; nous n’y sommes plus habitués, nous avons perdu ce sens primaire de l’en-dehors de soi, j’en demeure profondément persuader. Les peuples anciens, avant l’écriture de quoi que ce soit, devaient avoir ce sens encore (à cette époque, la notion de nature était encore très forte). Oui avant l’invention de l’écriture, celle-ci apporta un bien et un mal.
Le bien serait notre progression et nos inventions, nos inventions et la perception de ce que l’on appelle un art, une poétique, une spiritualité…
Le mal serait cette perte de sens de l’en-dehors de soi, de l’éloignement progressif des autres, ces formes qui ne sont pas comme les nôtres, entraînant par là une perte de repères évidents (dont cette notion de nature beaucoup n’arrivent plus à se considérer au-dedans, mais en dehors).
(À développer)

(texte manuscrit – le 3 déc. 2018 à 14h00)

—> ajoutements, autour et sur le récit

(suite)
d’après ce que j’en sais, un scénario fut élaboré pour la mise en scène, comme cela se fait habituellement dans les films des hommes. L’erreur était en partie dans cet arrangement (à mon sens). N’aurait-il pas mieux valu filmer les autres dans leur réalité propre, sans les mettre en scène justement ? Enfin, chercher à comprendre leur histoire, la leur ; et par celle imposée par le scénario des hommes ? Je pense qu’il y a ici une part de réflexion à ne pas négliger.