(parole en marchant - 21 nov. 2018 à 17h37)
—> 2. « petit chemin » :
Je pourrais marcher interminablement dans une forêt, si je le pouvais, si mes forces me le permettaient, je m’y sentirais à l’aise suffisamment. J’aurais dû peut-être faire ça tout le long de ma vie, mais quand je vois le désastre que l’on y fait, que l’on y porte, et notre présence, notre accaparement est si grand au-dedans d’elle, que cela m’ôte tout plaisir, mais que du déplaisir, à l’inverse, et je m’y morfondrai, à chaque abattage, à chaque marque poser sur ces pauvres hêtres, chênes ou frênes, châtaigniers ou autres… Bah ! De toutes sortes, cèdres, séquoia, les plus grands, noyers, châtaigniers, érables, que sais-je encore, on peut les citer éternellement, leur nom…
(version)
Je pourrais marcher interminablement dans une forêt, si je le pouvais, si mes forces me le permettaient, je m’y sentirais à l’aise suffisamment. J’aurais dû peut-être faire ça tout le long de ma vie, mais quand je vois le désastre que l’on y accomplit, que l’on y développe, notre présence, notre accaparement est si grand au-dedans d’elle que cela m’ôte tout plaisir, de l’agacement, et je m’y morfondrai à chaque abattage, à chaque marque posée sur ces pauvres Hêtres, Chênes ou Frênes, Châtaigniers ou autres… Bah ! De toutes sortes : Cèdres, Séquoia, Ormes, Noyers, Érables, que sais-je encore, on peut citer éternellement leur nom, des plus grands aux plus petits…