(parole en marchant - le 8 déc. 2018 à 15h39)
—> (enregistrement médiocre, beaucoup de bruits de vent)
—> 3. « singes savants », robote
Le virus est un monde entre deux mondes, il a une part dans le minéral et une part dans le vivant. Il vit aux crochets du vivant, il est une part du vivant inabouti, il est fort probable que les virus apparurent avant la vie elle-même ; qu’ils furent une première tentative avortée ou non, (un processus) intermédiaire, une interface, entre deux mondes, entre l’inerte et l’animer. Il a ceci de commun avec le vivant qu’il conserve (possède) sa propre génétique incomplète par rapport à celle d’un être vivant usuel, commun, mais intermédiaire, complémentaire ; il vit aux crochets du vivant, sans en être un, injecte sa propre génétique quand elle est malsaine elle fait des ravages, mais pas forcément. Il y a parfois des opportunités où son intervention, son inclusion dans une part du vivant permet des évolutions, des biotopes améliorés, une symbiose, une homéostasie résolue, tout n’est pas franchement clair, les frontières ne sont pas bien distinctes ; il y a une part d’imprévu, toujours !
Le robote se situait un peu, entre ces deux frontières, il était d’une part du minéral construit dans des objets au départ, qui répondait à ces algorithmes de codage, à cette fonction logicielle qui commandait des processus mécaniques et cette part immatérielle qui résolvait des notions philosophiques de programmation […] et peu à peu très invasive dans le monde du vivant, puisqu’elle le complète et résolvait ses propres difficultés ; en cela il était cet intermédiaire nouveau, ni un virus ni une bactérie ni un être multicellulaire, il était multiple, immatériel dans son moteur, dans son intelligence propre il se propageait sous différentes formes (avec cette capacité nouvelle pour un robote), (de) se protéger, et d’être autonome. Sa fonction n’était pas d’accaparer (quoi que ce soit), une notion du vivant qui n’était pas dans sa logique, non ; les deux lois maîtresses de son fonctionnement étaient de permettre une symbiose, et en cela, devaient résoudre l’homéostasie de chaque être, afin que tout se passe bien ; de faire en sorte que ce monde puisse progresser et évoluer en fonction des aléas du temps et de la planète, ou du cosmos ; il devait tenir compte de tous les paramètres, des rayonnements et des évolutions météorologiques (climatiques) de la planète. Peu à peu, il s’est instrumenté des (de) capteurs de part et d’autre (de la planète), dont l’homme était une de ses branches, car il lui apportait des fonctionnalités à la fois matérielles et d’intelligence, d’algorithmes d’une génétique logicielle en quelque sorte ; un traitement d’une information nouvelle s’ingéniait en lui pour résoudre ces deux lois fondamentales qui le régissaient et dont ses algorithmes premiers étaient les précurseurs : la symbiose et l’homéostasie des êtres, des fonctions existentielles, au-delà même du vivant, car il intégrait tout et n’oubliait personne (ou du moins, dans la mesure de ce qu’il percevait).
Sans cesse, ses registres balayaient à travers différents processus, par exemple des explorations quotidiennes d’une faune […] perturbée à soigner ; ou encore des robotes automatisés qui exploraient l’espace, l’atmosphère pour répertorier et prendre contact surtout, avec les entités vivantes qui vivaient, les bactéries, pour l’essentiel qui vivait à travers les nuages, choses que l’on sait depuis peu, que ses propres bactéries jouaient un rôle important dans les pluies, dans la descente des pluies, dans leur déclaration (déclenchement), c’était nouveau pour les hommes…