(texte manuscrit – le 13 nov. 2018 à 13h14)
—> du récit, inspiration d’un processus de pensée : l’autre mal finit !
Bribes de phrases entendues sur les ondes radio :
« le récit est chaotique et les textes successifs ne sont pas systématiquement reliés. Impossible de dire “je” »
« D… adorait les pièces faites de morceaux… »
« Ne peut pas être un discours suivi, pas quelque chose de discursif »
« Des petits paragraphes un peu disparates, alternés de paragraphes de philosophie, d’histoire, d’histoire de la psychiatrie, histoire du nazisme, réflexion philosophique, personnelle, citations d’auteurs, etc. »
« Un livre qui fonctionne par bribes, par fragments »
« L’abêtissement : elle provient de la violence infligée sur un corps tentant de sortir de soi pour explorer le monde, cette violence ayant pour conséquence d’entraver à jamais toute initiative »
…
—> à ajouter aux préambules débutants, du nom…
Réflexion : nous ne savons (il me semble) diffuser un savoir, une histoire, qu’à travers nos noms : le récit de… le livre de… le tableau de… le film de… mais derrière ces noms, existe ce qui est raconté, présenté, toute l’ampleur de l’événement exprimé sous ce nom, c’est cela l’important ! Pas le nom !
Nous causions de l’attrait de ce peintre, de son talent et de son moi ; évidemment dans ce cas, ses chevilles enflent, mais de l’œuvre qu’en reste-t-il ? Quand retiendra-t-on de l’émoi qu’elle suscita ? À moins qu’il ne s’agisse uniquement de marketing ?