(parole en marchant – 12 déc. 2018 à 14h45)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

Pour parler des autres hominidés, les chimpanzés, les gorilles, les orangs-outans… et du fait qu’ils soient si peu nombreux, même auparavant, ils ont toujours été très localisés, ils n’ont pas autant essaimé, autant voyagé que l’a fait l’humanité, ils font partie de ces lignées qui vont péricliter peu à peu et disparaître, car rien d’émergent ne semble s’imprégner en eux (dans une évolution possible de leur situation), ils n’arriveront pas à dépasser leur cadre (actuel) et s’adapter éternellement, vu que les modifications climatiques vont devenir très grandes… Et en nombre, l’humanité a dépassé toutes ces lignées-là ! L’inconvénient de l’humain, c’est qu’il progresse trop vite, au détriment de sa survie, c’est aussi un inconvénient ce progrès, car il est dans une situation d’accaparement tel, que la planète n’y suffira plus, et qu’il commence très lourdement à modifier, détruire, « le milieu ! qui lui prête vie ! » Notez cette attention que je mets en disant « qu’il lui prête vie ! » C’est-à-dire que nous ne sommes pas propriétaires de ce que nous habitons, même si nous avons édicté des lois et des règlements d’un entre nous, un quant-à-soi bien compris, c’est au détriment du reste, ce n’est qu’un arrangement entre nous. Nous occupons momentanément un sol, et notre existence ne dure qu’un temps. Nous ne sommes propriétaires de rien et aucune entité, quelle qu’elle soit n’est propriétaires de quoi que ce soit, c’est un leurre de l’esprit (ça !), une tentative d’accaparement, lié à un ego démesuré, qui (est), non contrôlé, l’être veut s’accaparer, accaparer les biens, des biens par ce réflexe instinctif de la peur de manquer, et c’est une façon de survivre qui dégénère dans des accaparements incessants et débordants, qui n’auront que deux conséquences, à nuire à tout l’ensemble du vivant, en apportant des changements et des déséquilibres presque hors de contrôle, dès maintenant ; il faudra un effort surhumain à notre espèce pour contrecarrer ce… cet affect de l’accaparement, car c’est un affect, un dérèglement homéostatique démesuré, déséquilibré, hors de symbiose ; c’est tout sauf une symbiose, c’est-à-dire : c’est une homéostasie, euh en partie je pense, génétique, déréglée ! Un problème autant (aussi) éducatif que génétique ; eh de prendre conscience de cette situation, à mon humble avis, est d’arrivée à la contrecarrer au fil des générations, va correspondre à un effort titanesque pour la plupart d’entre vous ; à quelque niveau que ce soit, de ne plus accaparer les choses comme nous le faisons à l’heure actuelle, ça va être dur ! Il faudra (se) remettre en cause… il ne s’agit pas de ne pas (plus) habiter là où nous sommes, non, il s’agit de trouver la juste mesure dans (sur) un sol que nous occupons que momentanément, il n’a pas besoin d’être accaparé, d’être possédé (cela) ne sert à rien… Quand un homme s’accouple à une femme, on dit qu’il l’a procédé ! Eh bien non ! il faut essayer de changer les termes (et cet état d’esprit), on ne procède pas, on accomplit un acte primitif des plus banal, il n’y a pas d’accaparement là-dedans, c’est génétique, c’est de l’ordre de l’instinct ! Eh ce que nous y mettons, est purement dégénéré, dans cette volonté d’accaparer ; un affect dégénéré, voilà le terme qu’on pourrait mettre (ou admettre !).