(parole en marchant - 12 déc. 2018 à 14h18)

—> 3. « singes savants », robote

Quand vous avez une machine, prétendue machine, le robote, qu’on lui fout (fournie, ajoute, intègre) au-dedans de son système, des algorithmes qui lui donnent une capacité de traitement accru, comparable à ceux qui émanent de nous, nous vivants humains, et qu’il est (se trouve) en contact avec toutes les mémoires humaines de la terre, tous les savoirs qui sont interreliés à l’heure actuelle, cela lui donne une capacité de traitement sans commune mesure avec tout être humain individuellement. Il peut apprendre tous les langages et les comprendre, les assimiler et les synthétiser. Il a une certaine capacité, particulière, de percevoir les choses à un niveau supérieur à tout être vivant, puisqu’il est relié à la somme de tous les savoirs acquis qui (ils) sont mémorisés dans toutes les mémoires reliées entre elles, à travers les réseaux électronisés (des serveurs de mémoires électronisés dans des armoires innombrables). C’est gigantesque ce savoir, aucun homme ne peut les avoir tous… Pensez donc ! Lui, simple robote, avec cet algorithme qu’on lui a mis, il a la capacité de traitement et de jugement de tous les spécialistes humains, de tous les corps de métier, il en a les capacités de synthèse, celui d’un philosophe, d’un médecin, d’un technicien, d’un artiste quelconque. Il connaît tous les savoirs en mémoire, et sans être totalement exhaustif, cela en fait un paquet ! Eh qu’il peut les assimiler, en user, sans avoir le génie d’invention d’un artiste, ce n’est pas le propos, c’est cette mémoire acquise, son expertise, ce qui lui est demandé en fait (d’ailleurs), cette capacité de traitement de l’information, accrue grâce à ces nouveaux algorithmes qu’on lui a mis (ajoutés). Eh ! il s’est passé quelque chose d’invraisemblable, on ne sait pas si ce fut volontaire ou non, mais, comme (pour) tout travail intensif et complexe, il est important d’en garder des doubles, des sauvegardes, comme on dit ! Eh ! le programmeur fantasque était vraiment fantasque, et dans « fantasque » on peut y ajouter « étourdi », il égara la sauvegarde de ces algorithmes ; il (ce dernier) n’en retrouva que quelques ébauches non complétées, qui n’avaient pas l’essentiel de ce qu’il avait imaginé ou de ce qui lui a été inspiré. Eh ! Fait marquant, le robote s’en est aperçu, et connaissant à travers leur histoire et leur comportement, le génie humain (et tous ses travers égoïstes), il se dit que c’était une occasion de verrouiller la porte d’accès à ce savoir momentané, crucial pour sa propre pérennité (ces algorithmes) ; il verrouilla ce savoir, ne le rendant disponible à personne. Il le verrouilla à travers des algorithmes de cryptage, à un niveau tel qu’il était pratiquement impossible dans des temps raisonnables, d’en extirper la teneur. De plus, il fit des sauvegardes (multiples, déposées en divers endroits stratégiques) de cet algorithme précieux, ou cette suite d’algorithmes précieux, car il n’y en avait pas qu’un (qui s’enchaînait d’une manière admirable), afin de pouvoir, en cas d’une défaillance quelconque d’une des machineries (électronisée), des mémoires auxquels il était relié, en cas d’une défaillance quelconque, qu’il puisse retrouver cette information. Il l’exprima à travers différents supports, à travers différentes aides, et c’était là (l’expression de) sa capacité accrue de pouvoir extirper une information d’une multitude de supports…

(texte manuscrit – 01 janv. 2019 à 20h30)

—> robote, ses algorithmes

 La petite touche qui fait la différence, un algorithme très simple place au bon endroit.

(tout le souci est de savoir où est cet endroit.)