(parole en marchant – 18 déc. 2018 à 16h23)
—> 3. « singes savants », philosophia vitae :
(récit original à clarifier)
Ah bien sûr, l’espèce ne comprend que ce qu’elle est. Si vous faites raisonner un chat dans vos aventures, que vous donnez aux animaux, vous lui (leur) donner un parcours d’homme, eh, ça n’ira pas ! Un chat raisonne en tant que chat, ne lui donner (ne l’affubler pas d’un…) pas un raisonnement d’homme, ni un cogitement d’homme, tout de suite vous le mettez debout et vous le faites marcher sur deux pattes, comme (et vous inventez une histoire de) « le chat botté », non ! Un chat raisonne comme un chat, une araignée raisonne en tant qu’araignée, dans son monde ; c’est-à-dire chaque entité est barrée (aveugle) de la route de l’autre, qu’il ne perçoit pas forcément ; la différenciation est telle depuis nos commencements, il y a plus de trois milliards d’années, que la relation entre les êtres ne se fait pas par la perception du soi, mais par la perception des sens qui sont en jeu. Eh, comme les sens (les organes sensitifs) de chaque entité ne perçoivent pas forcément des choses communes, il y a des égarements et des perceptions (réciproques de reconnaissance, par exemple) qui ne se font pas ; c’est tout ! Eh, derrière tout cela il y a un processus qui nous anime, que nous ne décelons pas et que nous ne considérons pas comme supérieur (ou principale), mais comme végétatif, comme s’il était mineur, alors qu’il est majeur, c’est lui qui nous permet de vivre et d’être, le végétatif est l’essentiel… La surcouche de ce que nous sommes (cette perception du soi) et ce qui nous fait penser, surcouche qui se situe en haut de la tête, ce qu’on appelle le cerveau, c’est bien placé, quand on dit surcouche, c’est en haut. C’est le dernier élément qui est informé du reste, le reste agit (le végétatif, agit en premier) est relié à cette surcouche, mais elle ne maîtrise rien, pas grand-chose ; alors que l’aspect végétatif de nous, le cerveau premier, lui fait agir et le test, il lui dit « anime-toi ! vie ! existe ! » C’est ce qu’il se passe, parce que c’est un commandement du premier cerveau, de l’appareil végétatif (sa raison première qui te dit) d’exister. Il expérimente cette variété d’existence que nous sommes, comme tout être, on naît, on vit, on meurt, et l’appareil végétatif, lui (cette fonction issue d’une génétique ancestrale) va passer d’un être à un autre, en quelque sorte, car il donne le même commandement… Ah ! Certains y mettront Dieu là-dedans, mais, quelque part, nous obéissons au même processus. Que nous osons nous permettre de considérer que cette écume, (le fait) de pensée est supérieure à l’appareil végétatif, je crois que c’est un leurre, c’est plutôt l’inverse ! L’un commande l’autre, mais l’inverse ce n’est pas vrai ! Eh celui qui commande l’autre, c’est le premier cerveau (végétatif), le premier système. Le fait que nous soyons vivants, eh, c’est l’élément qui fait qui nous anime, qui nous surpasse et qui nous commande, ce n’est pas l’inverse ! Nous obéissons à un processus, nous évoluons dans ce cadre-là ; processus du vivant qui te dit, comme je disais (tout à l’heure) « anime-toi ! » Et bien voilà ! On dirait comme une honte à être inférieur (dominé par) à l’appareil végétatif ? Ne pas voir que c’est cela qui nous domine et que l’on se gausse, d’avoir inventé des canons, des pyramides ou des bombes atomiques *, tout en ayant construit des cathédrales, des phalanstères, des sociétés inégalables… Mais dans l’histoire, il y a que nous sommes dominés par un processus dont nous ne maîtrisons rien ; vous vous occupez du battement de votre cœur, vous ? Du renouvellement de vos cellules, de toute votre mécanique interne, vous maîtrisez quelque chose là-dedans ? Vous contrôlez votre vieillissement et votre cycle de vie, où à un moment ou un autre vous mourrez ? Vous contrôlez tout ça ? Non ! Vous ne contrôlez rien du tout ! Et parce que, tant que ce sera ainsi, vous ne serez maître de rien du tout, tout autant… Soyez modeste ! Modeste ! Moi ça ne me gêne pas personnellement.
Il faut rabattre le caquet, à cette humanité qui se croira au-dessus de tout, à vouloir sans cesse dominer en tout, le monde qui l’entoure. Ce processus déréglé (dérégulé), où il accapare sans réfléchir, pour son bien propre, n’est pas d’une perception adéquate, à l’existence (pour notre existence) actuelle pour sa pérennité (à l’évidence). Nous avons un énorme progrès à faire, de percevoir cela et d’en user, en évoluant pour progresser, eh, qu’éventuellement nous survivions…
L’expérience qui est faite de nous, s’en trouvera améliorée et pourra perdurer. C’est à mon avis, mon humble avis, aussi simple que cela ; dans une philosophie qui me semble assez représenter la réalité de ce que nous sommes ; à mon humble avis, cette perception est une approche, elle n’est pas une vérité en soi, il faut la comprendre ainsi ! Voilà !
(ajout du soir à 22h15)
(le fait que mon intuition propre, issue par mon processus végétatif, implique un mécanisme régulateur incluant l’esprit, la perception du soi, et une volonté d’atteindre à un moment, une symbiose ; ce fait-là est un mécanisme du vivant qui perçoit un danger, dans les dérives que prend le vivant qui est en nous ; à trop vouloir expérimenter, du pire au meilleur, il conviendrait de ne garder que le meilleur [peut-on en délimiter ses pourtours ?] surtout si le pire empêche le meilleur de survivre, au mieux de se réaliser ! La mort des êtres dérivant vers le pire sera nécessaire au-delà de toute morale, la survie d’une espèce existentielle telle que la nôtre se trouve soumise à cette perception, il faudrait faire un choix difficile, ou périr s’il n’est pas suffisant ou trop tardif, la vie n’attend pas, elle progresse sans cesse, toi tu dois y trouver ta place, et puis aussi, à un moment, la laisser, cette place que tu n’occupes que momentanément…)
* Cette invention est une réalisation du vivant, dans l’aspect le plus délétère de ce qui nous constitue ; l’aspect stupide et défaillant d’un emballement génétique qui nous pousse à de telles extrémités. Et l’esprit de ceux qui construisirent et utilisèrent ce genre d’arme, montre une forme de folie destructrice du vivant, une expérience qu’elle effectue qui n’a pas d’avenir possible autre qu’une extermination… Il fallut qu’elle explore cette voie, maintenant c’est fait, passons à autre chose !