(parole en marchant – 25 déc. 2018 à 15h28)

—> 3. « singes savants », philosophia vitae :

(comme la poursuite d’un discours passant d’un être à un autre, de bouche en bouche…)

Ou alors, d’une soi-disant autonomie où nous perdons le sens de ce qui nous anime, notre émergence, notre perception, notre conscience, ne perçoivent plus l’aspect végétatif qui nous permet d’exister, il y a comme deux mondes qui s’ignorent, ou plutôt, dont le deuxième, notre émergence consciente, ignore le (premier) le végétatif, qui lui, à mon avis perçoit bien tout, il me semble le moteur ; eh, dans cette vie qui (désire) recréer le monde, l’inconscient et le conscient, ajoute à ce conscient la notion de rechercher ce qui l’anime tant, c’est pour cela que vous avez des hommes de science par exemple, ou des artistes, ou des gens qui travaillent sur cet aspect pour essayer d’en comprendre quelques méfaits, quelques effets nauséabonds ou non, positifs ou non, eh de faire en sorte, comprenons-nous… comprenons-nous… devrait-on le comprendre (ainsi), nous… comprenons-nous bien, cet aspect est une formation (initiation) qui est faite de nous ; dans les expérimentations, nous devons découvrir un secret, comme dans un jeu, dans une réalité où chacun joue un rôle, le sort de son existence, là où il est né, lui a fait… lui a commandé, insinué au-dedans de lui, qu’il le veuille ou non, qui choisit son existence, personne ! Qui choisit d’être favorisé, qui choisit le malheur et la déconvenue, personne ! C’est le hasard de la naissance, de là où tu es… alors que globalement nous venons tous du même endroit, de la même planète ; et nous n’en sortons pas pour l’instant. Eh ! peut-être que pour en sortir, il faudra que cette émergence, celle que nous sommes, comprenne dans l’éducation qui est faite de nous, ce qu’est le vivant en somme ; l’apprentissage est long et peut-être notre émergence n’y est pas adaptée, trop de conflits au sein de sa structure et des sociétés qui l’animent, où la notion d’accaparement devient extrêmement préoccupante, où des idées financières traversent l’esprit de certains, à tel point qu’ils accaparent le monde (tente d’accaparer)… Ils accapareraient (totalement) le monde, qu’ils n’en seraient toujours pas contents (satisfait) ; cette notion de vouloir atteindre Dieu (le divin), ce que l’on ignore, est due émettre (naître d’un) un sens, alors que je le pense profondément, il n’y a pas de sens là-dedans, il y a les fondements de ce qui nous forme et la croyance n’est qu’un leurre (au service de certains), il faudra bien l’admettre un jour !
Voilà où nous en sommes, eh (dans) le siècle qui vient, il n’est pas sûr qu’il préfigure notre avenir radieux, mais nous apportera peut-être si nous n’y faisons rien radicalement, un adieu à ce monde, à l’entité que nous fûmes… Et dans dix mille ans, vous verrez sur cette planète d’autres formes s’agiter, mais pas la nôtre, elle était trop agitée justement et ne comprit pas ce qu’elle était ; quel rôle elle jouait, eh d’en être (rester) modeste de cela, ce que nous n’arrivons pas à faire, je le crois, s’il faut croire, je le perçois ainsi, voilà !