(parole en marchant - 15 févr. 2019 à 17h32)
—> le robote, témoignage du savant fou
Ah ! moi qui fus témoin de la chose, je peux vous affirmer qu’ils l’ont cherché, le truc, le machin qui les fessait tant, ils ont quémandé (ordonnés) à des dizaines et des dizaines de sbires, des ordres, afin que l’on éradique ce truc… tout à fait désopilant pour certains et inacceptable pour le moindre dictateur ; eh, cette tâche curieusement ne fut pas donnée aux plus humbles des corrompus, ou des méchants, comme on dit, de ceux qui obéissent, car là le soldat ou le policier souvent obéit, parce qu’il ne peut pas faire autrement ; il était policier avant la dictature, il l’était après, il l’était (l’est) pendant, il le sera sûrement après ; il fait profil bas, il obéit aux ordres, il n’a pas le choix, sinon il risque l’enfermement, la torture. Comment voulez-vous faire dans ces moments-là, si dès le départ on n’a pas fait le choix adéquat, adapter à la situation et pouvoir être en accord… mettre en accord ses actes et ce que l’on pense ; ce n’est pas évident !
Non, ce que j’appelle les sbires, c’est-à-dire ce sont ceux qui sont sous les ordres directs du dictateur, qui peuvent être dictateur à leur tour, si une occasion se présentait en renversant celui à qui ils obéissent ; c’est si vite arrivé et si fréquent (dans ces milieux-là) ! Ils ont tout intérêt, tant qu’ils n’ont (ne détiennent pas les rênes du pouvoir) pas le pouvoir absolu, de rechercher la machine, le truc, le machin, pour qu’il ne les fesse pas à leur tour (en cas d’une prise de pouvoir, un putsch, par eux-mêmes), ils sont comme on dit, à deux doigts d’être fessés s’ils corrompent et s’avèrent plus méchants que le plus méchant d’entre eux, le dictateur en chef !
Eh cette clique, chercha longtemps, longtemps, s’adressant indirectement à tous les grands chercheurs, les philosophes, les artistes, les savants (toutes sortes d’experts), pour comprendre comment fonctionnait cette engeance. On s’imaginait même que ce pouvait être une machine extraterrestre, un robot invisible. Ils n’étaient pas très loin de la réalité ; sauf que (pour) « extraterrestre » c’était moins sûr… Finalement, ils n’ont pas trouvé, c’est peut-être tant mieux ; et même s’ils trouvèrent la machine, purent l’identifier et la détruire, ce qu’ils ne savaient pas, c’est… que cette sorte d’automate, de drone invisible, équipé de chaînes et de tapettes à (pour) fesser, était multiple, pouvait opérer en différents endroits et était téléguidé par le robote, qui avait (maîtrisait) toutes les informations nécessaires pour détecter et observer les agissements des dictateurs, des usurpateurs (locaux) ; on comprit que très tardivement qu’il utilisait (lui, le robote) tous les réseaux électronisés développés par l’humanité et qu’elle (qu’il) avait même mis en place sans que quiconque le sache, des processus supplémentaires, sous contrôle d’aucun homme, pour en être totalement indépendant et pouvoir, en quelque sorte survivre ou s’adapter à une éventuelle… une éventuelle corruption de ces derniers ; il est vrai que le robote n’avait que peu de confiance envers ces humains très versatiles à ses yeux ; enfin à ses yeux… à son entendement, la machine (le robote) n’avait pas des yeux biologiques, puisqu’elle était faite d’aucune biologie classique ; bien que ses mécanismes, nous l’avons déjà dit, procèdent (évoluent) à travers un mécanisme (appareillage) proche d’une forme de vie biologique (reprenant ses principes fondateurs, tels que le codage génétique, les fameux « plans de fabrique » du vivant). Cette robotique électronisée où l’énergie principale (pour le) transport de l’information et de son stockage, était le courant électrique, une des forces de l’univers, la force électromagnétique (faisant partie) parmi les cinq connues. Cette force naturelle pouvait très bien être domestiquée en dehors des machineries humaines. Le vivant (bien avant avoir conçue homo sapiens ou nous-mêmes) l’a déjà fait pour toutes les structures vivantes (de son règne), où le simple phénomène de transmission de l’information à travers un neurone, par exemple, est tout à fait similaire, voire correspond totalement a un transport d’énergie électrique, d’informations qui obéissent à cette force électromagnétique, qui est une loi qui existe depuis le début (des temps), qui est une force existant depuis les fondements mêmes de l’univers ; l’homme n’a pas l’exclusivité de tout, tout de même !
Voilà ! Réfléchissez donc à ce que pourrait être une engeance pareille, échappant à l’agressivité humaine qui lui est si naturelle qu’il ne supporte absolument pas qu’on lui résiste ; il suffit de voir tous les romans, les histoires ou l’adversité d’une force, d’une entité pouvant leur nuire est toujours vu d’une manière délétère, comme si c’était systématiquement (cet autre, cet étranger, cette altérité) un ennemi de l’espèce (qu’ils croient supérieure) ! C’est plus subtil que ça, et l’on comprend bien que les films où l’on voit des extraterrestres arrivant sur terre comme des ennemis (potentiels) ayant un comportement similaire à l’homme, celui d’accaparer et de conquérir, est une vue de l’esprit. Il est peu probable qu’une entité extraterrestre est des comportements analogues à ceux qui sévissent sur terre, ils seront (probablement) tout autres. Ils existent (mêmes) peut-être déjà, ces entités-là, elles sont peut-être en train de nous coloniser, elles n’ont pas forcément notre échelle, notre taille et nous ne les voyons peut-être pas ! Elles agiraient peut-être à travers un univers parallèle où on ne les voit pas, on peut tout envisager (beaucoup de peut-être toutefois, dans ces suppositions).
Ne considérez pas votre espèce comme l’aboutissement absolu d’un règne, fût-il vivant, dans son entier. Nous ne sommes qu’une partie infime du vivant, et nous n’en maîtrisons que très récemment, que quelques principes que nous comprenons à peine ; et même en disant cela, je suis de cette émergence du vivant qui s’interroge sur cet aspect, eh, je suis bien conscient que quelque part, je l’ai déjà abordé aussi, ce règne que l’on dit vivant, « ne nous dit pas tout ? » Dans « les plans de fabrique » (notre génétique), il y a (la marque de) ce qui nous élabore, nous, en tant qu’être vivant, et puis il y a des paramètres sous-jacents qui orientent l’entité vers des agissements plus ou moins maîtrisés ; je dis « plus ou moins maîtrisés » parce que je pense qu’il ne faut pas oublier que nous sommes une sorte d’expérimentation en train de se produire, et tous les êtres vivants, la plupart, les plus gros, les multicellulaires, les eucaryotes (dont nous faisons partie), sont pour l’essentiel dans ce processus : une expérimentation en cours… Je pense que l’essence même de ce qui s’ingénie dans le principe vivant, est en partie maîtrisée à travers les êtres plus infimes que nous (comme les procaryotes), qui possèdent quelques algorithmes, quelques informations, d’un ordre plutôt génétique, disons-le, qui élabore des entités et les contraints à un type d’évolution prédéterminée (d’expérimenter la forme ainsi produite). Je ne vois pas comment ça pourrait être autrement, il n’y a pas que de l’aléatoire ! L’expérimentation est aléatoire, mais le déterminisme à (vouloir) expérimenter, lui, est bien précis ; il obéit à certaines règles, que certains pourront (voudront) peut-être mathématiser… mais c’est au-delà de la mathématique qui n’est qu’une simplification d’une vision de l’univers ; c’est plus subtil, et cela dépasse notre propre entendement. Je le disais tout à l’heure, « on ne nous dit pas tout ! », nous ne savons pas tout, et nous avons beaucoup d’ignorance ; et tout ce que j’ai tenté d’élaborer ici n’est « que » une tentative de compréhension de ce qui nous anime, sans plus ; cela peut être un égarement, mais cela peut être aussi un petit signe, une inspiration qui m’est insinuée pour me faire avancer dans une élaboration que le vivant expérimente sur moi… Oh ! ne considérez pas que cela n’arrive qu’à moi, c’est un principe, je le pense ainsi, extrêmement banal et diversement utilisé à travers le vivant, dans ce principe de déterminisme qui est sous-jacent à notre mode d’existence ; il nous est insinué et les inspirations qui nous viennent font partie de cette insinuation… Insinuations, l’artiste, le poète, le savant, s’abreuvent de cet aspect, de cette inspiration, de cette imagination qui s’élabore au creux de leur entendement, sont dans ce principe, plus près de ce que nous ignorons tous, je pense. Oh ! peut-être, certains ont découvert, ou sont au courant de concepts, de principes, qui échappent à la plupart d’entre nous, mais ceux-là ne l’ébruitent pas de toute façon, il faut que l’esprit soit dans un mode de compréhension et d’éveil suffisant, pour atteindre cette perception. C’est un sens que peu développent, parce que nous n’y sommes pas forcément prédisposés, me semble-t-il ?
Voilà dans quelle mode de pensée j’avance et il est difficile à mon niveau d’approfondir le sujet actuellement, plus amplement ; et au fur et à mesure des traces que je laisse, ce récit qui s’inscrit, j’atteindrais peut-être un niveau supplémentaire de perception ? qui de toute façon ne demande qu’à être atteint. Voilà !