(parole en marchant - 3 mars 2019 à 14h46)

—> 3. « singes savants », considérations philosophiques :
—> modifier la phrase du début en apportant un mot nouveau

« Eh, je vais… je vais m’en tourner (aller), je vais m’en aller sur le côté, pour aller dans le sens du vent, et le vent me portera… »

(correction éventuelle)
« Eh, je vais… je vais m’entourner, je vais m’en aller sur le côté, pour aller dans le sens du vent, et le vent me portera… »

Il faut avoir suffisamment d’autorité pour apporter justement, un « énoncement », une sonorité (un terme nouveau, un sens, une orthographe particulière) ; avoir une envergure suffisante faisant autorité, pour que ce mot inventé, cette sonorité particulière, souvent un amalgame de termes anciens prenne corps, sois authentifié, reconnus et reproduite ; car au bout du compte, chose évidente et reconnue, admise, c’est l’usage qui en fera la règle. Si vous êtes un parfait inconnu et que votre prosodie (prose), votre propre racontement, s’il n’est point divulgué, il ne sera pas reproduit. De la gloriole que l’on pourrait en tirer, à avoir des paroles (des termes) ainsi diffusées peut apparaître secondaire dans ce cas-là, c’est la formation d’une écriture, d’un langage du moment, des informations qui se diffusent, importantes ; ce qu’il en reste c’est ce que l’on reprend ! Si vous êtes le seul à reprendre ce que dit votre voisin, la propagation du terme sera minime, insignifiante et se perdra (dans l’oubli) après vous. Mais si vous parlez trop, de bla-bla incessants, et qu’au bout du compte on reprenne cette mémoire, cette sonorité-là, là, peut-être… Une façon de présenter la chose, votre manière (d’une autre manière), votre outrecuidance ou votre excellence dans votre manière (façon) de dire les choses, sera reprise…
(Ce mécanisme) il implique un déplacement d’informations ; que cette information perdure ainsi, représente un des fondements mêmes de ce qui vous porte, de ce qui vous anime ; vous n’êtes que le résultat d’informations qui se sont accumulées et dont certaines, essentielles, se répliquant d’entité vivante à entité vivante, constituent ce qu’on appelle, j’y reviens encore décidément, les plans de fabrique de ce qui nous constitue ; une information toute bête, infime, immatérielle, c’est vrai ! Mais… essentiel. Eh, cette information peut se conjuguer à travers des formulations chimiques, comme la molécule d’ADN ; mais aussi à travers des constitutions plus petites, elles atomiques ; numériques aussi comme l’est le vivant, codé sur quatre lettres essentielles correspondant à des acides (molécules particulières) particuliers, stables et facilement reproductibles. Vous avez la même forme d’équilibre à l’échelle atomique, qui contient des particularismes plus profonds que la chimie des molécules intègre, puisqu’elles sont composées elles aussi d’atomes. Elles incluent en elle des informations supplémentaires dont nous ignorons pratiquement tout ; qui (disons) sont encore plus essentiels que la constitution du vivant, puisque à cette échelle le vivant n’existe que parce qu’il y a des atomes, parce qu’il y a tout un univers qui le supporte et qui le permet ; l’atome agit à une échelle plus profonde, il n’est possible lui, non pas parce qu’il existe une forme vivante, il existe parce qu’avant lui, des particules encore plus fines que lui, élémentaires, sont apparues à un moment crucial dans la naissance de cet univers. Il est probable qu’il existe d’autres formes d’univers constitués de particules élémentaires pouvant varier dans leur forme ou leur polarité ; c’est à peu près certain.

Nous sommes constitués d’éléments particuliers, de particules élémentaires, qui elles aussi contiennent une information, un plan de fabrique, plus crucial que celui du vivant, plus essentiel, car il permet le reste, le vivant et d’autres choses. Les plans de fabrique de l’univers, une information qui se diffuse, qui dit à cet élément de l’univers, cette particule X ou Z, tu dois être constitué ainsi, tu dois interagir ainsi ; une certaine forme de déterminisme se construit et construit (assemble, bâtit) cet univers ; et par voie de conséquence, d’étoiles naissantes en étoiles mourantes, a constitué tous les éléments de ce qui nous forme, les atomes de notre carcasse, du minéral et de la chose animée (l’animalité) et des gaz et des vents et du feu, sur cette terre et partout dans l’univers.

Chaque particule à l’information d’un rôle qu’elle doit jouer, qui dit « tu dois être ainsi et pas autrement ! » Qui fixe son état, le détermines, d’où le déterminisme dont je parlais tout à l’heure ; toi tu t’appelles Muon, Tau, Boson (Quark, Lepton), ou tout superlatif que les savants de notre époque ont utilisé pour vous décrire. On ne sait pas si à l’intérieur de ces mêmes particules, des états physiques subsistent, encore plus fin (que ceux déjà détectés)… Mais il est certain qu’il en est au moins un, qui dit « moi je serais un Muon, ou un Boson, ou un Hadron, et pas autre chose » et que selon certains montages, peuvent former un atome de telles choses ou de telles choses, des électrons s’ajouteront par-ci par-là, un atome léger ou lourd est (ainsi) formé (constitué). De la fonction prédéterminée de ces particules ainsi assemblées va construire brique par brique, l’univers qui nous constitue ; lui aussi a un plan de fabrique, dont nous ignorons l’essentiel… Mais, de dire « plan de fabrique » n’est pas totalement erroné, c’est un mécanisme, une physique des éléments qui nous constituent et qui interagissent entre eux, et transmettent, c’est évident à mon sens, une information essentielle qui constitue la mouvance, le mouvement, l’évolution de cet univers ; l’expérience (en cours) à son échelle bien sûr, qui se constitue et qui nous forme et nous détruit tour à tour (pour sans cesse recommencer un nouvel assemblage déterminé, en guise d’expérience de ce que cela va donner, un choix se produira)…