(texte électronisé - 13 mars 2019 à 20h08)
De la fragilité de la chose électronisée, le robote en connaissait la valeur, la réalité en était peu connue, puisqu’à l’époque où lui fut construit, les activités solaires de notre étoile n’étaient pas prépondérantes et n’affectaient en rien le fonctionnement des installations électriques humaines. Toutefois, parfaitement informé des conséquences désastreuses d’une éruption solaire plus forte que d’habitude, pouvant perturber toutes ces installations, les machineries, centrales électriques, véhicules de toutes sortes, aéroplanes, navires, appareillages de la vie courante, etc., seront impactés diversement selon leur exposition, tout comme lui, il sera affecté dans son fonctionnement propre ; la menace principale n’était pas humaine, mais purement cosmique, stellaire et sans parade immédiate. Il devait élaborer une protection équivalente à celle du biologique, qui lui était beaucoup moins sensible au rayonnement cosmique. Il devait trouver l’équivalence robotique à cette biologie-là, immunisée qu’elle était, d’un vent solaire, d’une aurore boréale un peu plus soutenue que d’habitude ; ces émanations invisibles, ces rayonnements de l’étoile locale, rayonnement, il le savait, allaient se produire à un moment ou un autre, il se devait impérieusement d’être prêt à ce moment-là !