(parole en marchant - 26 mars 2019 à 15h34)
—> 2. « petit chemin », note
(au-dessus de lui, les oiseaux ironisent à propos des zommes !)
Dans petit chemin : une page dédiée à la description des panneaux, toujours sur fond rouge, lettres blanches.
« Propriété privée », « chasse gardée », « défense d’entrée », « tire à balle », « tire à vue », « on vous a vu », « ne bougez pas, que l’on vous abatte », « restez où vous êtes », « salopards d’intrus ! »
Tout ce que sous-entend ce genre de panneaux, avec des grillages, des barbelés : « propriété accaparée », « tant que je vivrai, vous n’entrerez pas là ! », « j’y laisse tous les détritus que je veux, les plus polluants, les plus dévastateurs pour que vous n’entriez pas ! », « le barbelé est empoisonné, entrez à vos risques et périls ! »
Le barbelé entourant les arbres les marques les blessent, alors ils l’absorbent, s’y rattachent et le font rouiller.
Au fil des ans, il sera lui aussi désagrégé, le barbelé, comme l’arbre que l’on coupera un jour ou l’autre…
« Territoire accaparé ! où j’ai le droit de tout dévaster comme je l’entends. »
Le « je », mon petit ego, mon surzomme, mon au-delà de moi, ma fierté parmi les zommes, mon surcroît du moi ! moi moi moi, je crie « mouââ ! »