(parole en marchant – 12 mai 2019 à 14h24)
—> 3. « singes savants », considérations philosophiques : interviews ?
(Des chants d’oiseaux dans la discussion, ils ajoutent des propos, et font passer en douce, des informations à exprimer, pour le récitant, en s’insinuant dans son discours sans que ce dernier en prenne conscience, voilà tout !)
Faites cette expérience étonnante, je vous l’assure, de tous vos films de science-fiction, aujourd’hui, où l’homme est prédominant en toutes choses, on ne parle que de lui, une habitude, car l’on ne sait pas faire autrement ; transposez cela au nom de tout le vivant, faites que cette aventure soit l’expression de tous les vivants de la planète, que vous appréhendiez l’histoire du point de vue de chacun, tous au-delà même de l’humain ; vous trouverez là, une expression totalement inconnue ? Pas forcément ! Mais elle vous donnera une vue d’ensemble plus complète, car comme dans tout changement, dans tout mouvement, il s’opère non pas qu’indépendamment d’espèce à espèce, mais globalement ; quand un mouvement se fait, c’est tout un monde qui se transporte, que ce soit un seul être quel qu’il soit, humain, grenouille ou papillon, il transporte en son sein une multitude de petits êtres, souvent bactériens, ou de cet ordre, qui l’accompagne, le forme (s’ajoute à sa constitution), l’entretienne… mmm !
(Messe basse des oiseaux, on l’informe pour la suite, il doit faire diversion un temps…)
Oui, je viens de voir des champignons, gens champignons de couche (Agaricus bisporus), de la même famille, à l’aspect comestible, mais dans mon ignorance de cela, je n’y touche pas…
Eh ! Dans l’histoire que vous raconterez, celle des hommes, ce déplacement dans leurs vaisseaux imaginaires, ou effectuant des tours de passe-passe inimaginable au premier abord, imaginez cela du point de vue du microbe, ou de l’abeille, l’insecte qui se pose sur vous, sa vision sera tout autre, son point de vue, sa réflexion, sa conclusion, ne correspondra pas à la vôtre ; à (au) premier abord vous n’aurez d’idées que de l’ignorer, vous en foutre de son avis, vous êtes plus gros donc plus proéminent et comme (chaque) l’espèce ne s’intéresse qu’aux histoires qui ne parlent que d’eux, ceux dont on parle en premier lieu, les hommes, mais aussi de tous les autres ; ce que nous essayons de faire : essayer de comprendre quelle est notre affaire dans cet agencement de tout un univers que compose notre planète. Je dis tout cela dans (pendant) un grand vent, qui par un soleil éclatant, veut m’en faire voir de toutes les couleurs. Il ne supporte pas que je passe à cette heure-là, il veut être dans son déplacement, bien tranquille, et ce mouvement d’air, sans être vivant, vous donne son avis sournoisement. De ça aussi, vous devriez en ajouter quelques racontements, ceux du vent sans cesse changeant, ajoute à votre histoire, un nouvel entendement qui bouleversera votre scénario. Vous n’imaginez que… qu’un pareil agencement, qu’avec des humains, ajoutez-y d’autres éléments, d’autres partenaires ; ajoutez-y au-delà de l’humanité, tout ce monde du vivant, du plus petit au plus grand, et puis des éléments, comme des mouvements d’eau, de la pluie, du vent, de l’orage, d’une météo calme ou tonitruante ; ajoutez-y plus que de l’histoire des hommes et là, votre récit…
« Pardon papillon blanc qui me percute ! », je… j’ai coupé sa trajectoire, c’est moi qui m’excuse donc, que disais-je ?
Oui ! votre histoire sera totalement différente, elle vous donnera une vision du monde plus élargi, plus conforme à une réalité, vous ouvrira à des considérations qui dépassent l’entendement unique des hommes, même si leur histoire s’accomplit (toujours) de la même manière, elle est influencée sans que nous nous en apercevions forcément, par les éléments environnants ; l’homme ne peut sévir que parce qu’il existe sur terre, une forme d’existence… une multitude de formes d’existence qui (lui) permettent, à lui, son existence (d’élaborer sa présence). Nous l’avons déjà répété maintes et maintes fois et nous enfonçons le clou, pour vous permettre d’appréhender la vision plus complètement, au sujet de tous ces rebondissements qui peuvent représenter une pareille histoire, avec tous les protagonistes, sans exception. Elle ne sera pas forcément plus longue, mais elle prendra un ton différent ! Vous parlerez du roi voulant dominer les autres, qui, accaparés par une diarrhée due à un empoisonnement ou une tentative d’empoisonnement, que des bactéries nauséabondes s’occupent de sa digestion miséreuse… (une bourrasque arrive, il crie), de (ou dans) son traversement de la plaine, sous ce vent tonitruant ! Eh, qu’il a du mal à avancer parce que les dieux, dans son esprit sont en colère contre lui, et puis parce qu’un ouragan ne faisait que traverser sous la pluie, son campement, sa maisonnée ou son territoire, comme vous voulez (développez-en toutes les conséquences : la diarrhée, les bactéries dans son ventre et celles dans le vent, l’ouragan, la colère divine et sa tante envolée, lui sur le pot, obligé de laisser couler le flux intestinal, désolé, etc., etc.). Que ses soldats chevauchèrent tant (tellement), qu’ils écrasèrent mille fourmilières dans cette plaine où elles sévissaient tant (en grand nombre), perturbant leurs colonies, qui indirectement permettaient à certaines plantes, certaines cultures, de se propager, et dans les années suivantes, tant de piétinements, indirectement, que provoquèrent, ces chevauchements, une famine, au fil du temps ; que dans une industrieuse entreprise, l’on fabrique des substances toxiques contre certaines herbes que les hommes ne désirent pas, (les épandages systématiques du produit) commencèrent à décimer (indirectement) tous les insectes qui polymérisaient les plantes des (de ces mêmes) cultures ; et de (la) toxicité (non contrôlée), elle se répandit non pas contre certaines plantes, mais contre toute une partie des vivants, hommes inclus, et dans ce déséquilibre, la nature ne cessant de corriger ces égarements, dont l’homme faisait partie, corrigeait corrigés, afin de contrebalancer cette mécanique insidieuse qui était pourtant le fruit d’une de ses progénitures, etc., etc. Vous voyez (comprenez) bien, que si je vois le monde de cette manière, eh, la vision peut radicalement changer (en être bouleversée), et le point de vue s’affiner, voyez-vous ?