(parole de la nuit – 7 mai 2019 à 0h32)

—> reformuler totalement le propos, confus et contradictoire…
—> 5. « ajoutements », préambules débutants :
—> incidents d’enregistrement, au moment de l’inspiration, fut oublié d’appuyer sur le bouton servant à déclencher la mémorisation de la machine. Pour ne pas perdre l’essentiel, on refit aussitôt un enregistrement ; ce texte est une redite de la pensée initiale et une partie de celle-ci fut perdue dans la tentative de la retrouver, d’où un récit confus…

Du problème résident dans la rédaction de l’ouvrage, deux aspects sont à relever qu’il faudra contrer et expliquer, car ils induiront un doute, une suspicion.
Le premier, est l’aspect, la représentation, la forme condensée et les annotations sur le côté avec une numérotation, cela ressemble à l’énumération de versets communs aux ouvrages religieux, alors que cette méthodologie à l’intérêt de représenter un gain de place pour condenser le texte, qui nécessite un nombre important de pages et d’économiser par là, le papier.
Autre aspect, non moins important, c’est de ne pas mettre un nom, un auteur directement, au sujet de l’ouvrage ; cela peut entraîner cette suspicion de le croire comme venant d’une force « divine », qui n’a été imposée que par une volonté de « croyances ». Tout le propos ne suscite pas dans cette conception, qui est… qui se veut tout à l’inverse, et s’en défend ! Du nom précisément, si on l’exprime (pas) dès le début de l’ouvrage, c’est qu’on ne peut pas y mettre un nom, puisque tout le nom du personnage s’exprime à travers le récit, le nom est le récit lui-même ; son nom, c’est son histoire. Elle est longue, puisque l’histoire est diversifiée, mais pas l’histoire que de lui, l’histoire, la perception, une totalité, puisqu’il y a une finitude, un nombre de pages définies, un certain nombre de parties, quatre en la matière, qui nécessite une expression séparée de cette façon. Du nom, on n’en met pas parce qu’on ne peut en mettre dans l’histoire ! effacerait l’idée que l’on veut amener, si l’on mettait le nom d’un auteur, il ne peut y avoir d’auteur dans cette conception. Eh, d’exprimer le fait que tout ce que nous exprimons, nous traverse (d’abord), comme toutes conceptions qu’ont les hommes des choses, et tout ce qu’ils expriment ne fait que les traverser, et ils l’expriment à travers des actes, à travers des écrits, des comédies, des chants, un tas de travaux divers et variés… et cet ouvrage s’accomplit de cette manière-là. Et que l’auteur n’agit que dans ce cas de figure là, que pour pouvoir se faire rémunérer de son travail, il faut, si je suis auteur c’est pour vivre de mon travail ; ici, l’auteur ne souhaite pas vivre de ce travail, il laissa à la communauté cet ouvrage, il ne s’en soucie guère que son nom y soit accolé. Ce n’est pas le propos, il ne le souhaite pas, cela ne l’intéresse pas ! Il faudra vous le mettre dans la tête une bonne fois pour toutes ! Cet ego-là ne l’intéresse pas ! Voilà, c’est tout ! Et cela n’en fait pas un ouvrage biblique, religieux, pour autant. L’expression qui est exprimée est une expression d’entité vivante humaine, c’est tout ! L’essence générale des œuvres anciennes, on ne connaît pas les noms des architectes des premiers bâtiments que l’on bâtit, on remarque qu’ils ont été bâtis, mais on n’en connaît pas leurs auteurs, ce fut des architectes et aussi beaucoup d’ouvriers ; comme des pyramides et des ouvrages anciens, beaucoup ont cet aspect anonyme comme de la plupart des ouvrages religieux (d’ailleurs), on ne connaît que vaguement ceux qui les ont écrits. Ce sont des ajouts successifs de textes, de récit, qui se sont (qui ont été) ajoutés au fil du temps. La seule chose qui peut être commune, ce serait cela, mais à la fois, ce n’est pas cela non plus ; parce que dans ce cas-là un seul individu le réalisa, non pas pour en tirer une quelconque gloire, ce n’est pas le but, mais pour extirper ce qui le traverse et qui le gêne, l’obnubile ; il ne trouve pas d’autres formes de thérapie que de l’exprimer. C’est cela le propos : exprimer ce qui le traverse, le tracasse, ce tourment, entre autres, mais plein d’autres choses aussi, il n’a trouvé d’expression pour le sortir de son crâne que d’en faire un ouvrage écrit, comme de ce qui est au-dedans, du nom que l’on cherche et qu’on ne trouve pas, et qu’on ne peut mettre, et que le prétendant au personnage du début, en premièrement ; (celui) du premièrement qui veut raconter son histoire, un « il » anonyme, un « il » générique qui peut être tout le monde et n’importe qui, ne citera son nom qu’en dévidant son histoire, son histoire, c’est son nom ; à vous d’en tirer ce que vous voulez, il n’y a rien de divin là-dedans ! Du nom raconté, c’est le nom d’un personnage, son identité et son identité se résument à son histoire, à ce qu’il exprime réellement ; mais son nom raconté n’est qu’une petite part de lui-même, il est bien plus que cela. Il est un assemblage d’atomes, des molécules, des cellules vivantes et une certaine somme d’informations qui le traversent et lui font produire cet ouvrage, eh, ce n’est pas propre à lui, c’est propre à toute entité existentielle, de réaliser un certain nombre d’actions qui vont laisser une trace, et quitte à laisser une trace, autant mettre une trace qui est un sens pour lui. D’où la nécessité, dans cette solution trouvée de réaliser cet ouvrage, il faut le comprendre de cette manière-là ! Eh, le travers biblique religieux, déiste, ou divin, ou tout ce que vous voudrez du même acabit, est combattu, critiquer, et l’on dit au bout du compte, qu’il est difficile d’y échapper, à cette perspective, car toute histoire racontée est une légende, un mythe, déjà. Chaque histoire est un mythe, et le mythe devient grand si l’histoire s’avère importante ou est perçue par beaucoup de gens, s’y reconnaissent, reconnaissent une information qui leur parle, qui exprime des choses, des sensations. Les plus grands écrits sont ceux-là ; de dire que cet écrit-là est grand, je n’en sais rien et je m’en fous un peu, voire complètement, à moi ça ne m’apporte rien, ça (à part un possible flattement de mon ego) ! Et vous le comprendrez bien dans mon comportement à venir, que cela m’importe peu. Voilà ce que je voulais préciser, et que je n’ai pu enregistrer tout à l’heure, en oubliant d’appuyer sur le bouton des enregistrements, dont je ne fais que répéter une perception déjà ressassée deux fois tout à l’heure, donc j’espère que cette troisième fois sera la bonne *. Merci à la machine, au robote, de mémoriser cette information et d’en faire bon usage.

* (ajout du 8 mai 2019 à 16h30) Incident : À ce propos, l’essentiel de l’information perçue, ce qui me traversa au moment où je l’exprimai, n’ayant pas été enregistrée aussitôt (par erreur), une partie de l’inspiration initiale a été perdue. De retrouver ce que l’on perçut n’est pas forcément une mince affaire, la pensée dans ces moments-là est fugitive, notre être n’a pas les capacités adéquates pour le garder suffisamment longtemps, ce moment qui nous traversa ; et de le reproduire le plus exactement possible s’avère par conséquent difficile. D’où les remarques faites précédemment, à ce propos, sur ce fait qu’une chose nous traverse sans que l’on sache vraiment pourquoi, l’inspiration, c’est véritablement cela, c’est très fragile, éphémère n’est pas forcément reproductible comment on le souhaiterait. C’est parfois un moment de grâce, surtout quand cela vient d’une manière très puissante et que l’on ne peut s’y soustraire, et d’éprouver la nécessité de vouloir regarder l’essence pure de ce qui nous vint à ce moment-là n’est pas une mince affaire. Si vous êtes rompu à la tâche, vous allez user de méthode, pour ne pas être pris au dépourvu quand cela vous arrive, car comme toute inspiration qu’elle est, elle n’arrive pas forcément au moment qu’on voudrait, et dans mon cas, cela arrive toujours d’une manière abrupte sans prévenir, il faut alors savoir être prêt, être disponible à ce moment-là, car elle aussi, comme la vie, l’inspiration ne repasse pas les plats.