(parole entre deux sommeils – 7 juin 2019 à 01h07)

—> 5. « ajoutements », autour et sur le récit :
—> étape pour la réflexion, laisser mûrir (obsolète)
—> Durée : 19h16

Quoi que vous fassiez, de cet ouvrage, vous pouvez le commencer comme vous voulez. Il est en effet en quatre parties, on peut commencer n’importe où, au milieu, à la fin, comme vous voudrez.
De la première engeance, avec un « premièrement », dans le racontement d’un « il », une île isolée ; nous nous étendons (ensuite) vers un « deuxièmement » où une vision plus large nous confronte à des entités diverses ; un « troisièmement » où l’on diversifie les identités et dont nous abordons les détails, ainsi qu’une partie de leur histoire, de leur racontement ; enfin, un « quatrièmement » s’avère un fourre-tout où s’exprime une multitude de choses hétéroclites avec un dictionnaire qui ressasse toutes les expressions qui reviennent en permanence dans l’ouvrage.
L’ouvrage n’est pas un, il est multiple, en quatre parties, il ne peut être dissocié, il est une unité en lui-même, car chaque page, chaque partie se répondent comme un ping-pong et des renvois réguliers nous sont apportés. Oh ! vous ferez comme vous voudrez, mais il conviendrait mieux de savoir où vous allez. Si vous abordez ce récit très long, il risque de vous dérouter effectivement, comme il me dérouta à sa rédaction. Quand celle-ci commença, je ne m’attendais pas à ce que je découvre tout ce que je me destinai à appréhender successivement ; ce fut plutôt des redécouvertes de ce que je savais déjà, elles étaient enfouies au creux de ma mémoire, sans arriver au début, à en discerner les plus fins détails ; des choses qui semblaient oublier et qui resurgissent au fil du temps, tout en vieillissant. Des expressions du début de l’âge, des actions dans les commencements.
Ipanadrega (le titre de l’ouvrage) n’est pas un nom, c’est une expression, c’est une phrase dans un langage indéterminé qui m’a été rapporté par je ne sais quoi et qui s’incrusta dans ma mémoire à un moment, comme une évidence, et la raison de ce long discours, il exprime une perception qui désire être affinée, précisée ; mais s’ouvrant à des perspectives inimaginables si l’on ne s’y attarde pas. À propos du titre de l’ouvrage, il aborde la question de ne pas oublier l’information essentielle que constituent les éléments qui nous forment ; et (encore) du titre de l’ouvrage, il exprime non pas un nom, mais une expression symbolique, comme une phrase d’évidence, un rappel à l’oubli possible de notre situation. Je ne vous en donne pas la définition, vous la trouverez bien au creux de l’ouvrage. Elle y est apportée à sa juste mesure, du moins nous l’espérons, il s’agit de déterminer en effet, la substance même de ce qui constitue notre être ; c’est pour cela que nous nous enfonçons dans des perceptions qui seront surtout abordées dans la deuxième partie.
La première partie étant l’expression du récit d’un personnage emblématique et à la fin, le récit décousu nous amène aux deuxièmes et troisièmes parties dans leur développement. Pour en comprendre le pourquoi du comment, elles sont… elles sont étroitement liées ces trois parties ; eh, la quatrième complète et donne des détails, comme un élément documentaire ajouté aux différents arguments des protagonistes du récit.
Je pourrais longuement disserter sur la recherche qui s’effectue et qui ne cesse de varier, et quand je vois déjà la masse du travail accompli et les perspectives que m’ouvrent mes récentes découvertes, je me dis que je pourrais bien avoir le tournis, tant les variations sont immenses. Elles ne sont plus à l’échelle d’une simple vie, ma vie n’y suffirait pas. Je dois, au jour d’aujourd’hui, donc faire des choix sur ce qui sera exprimé ; ne pas exprimer des choses à la place du savant du philosophe, du peintre, du poète ou de l’écrivain, je ne suis aucun de ces personnages. Quant à mon expression propre, elle ne les recouvre pas totalement, sur aucun d’eux, mais à la fois j’en prends une part, ma part ! et l’exprime dans l’ouvrage ; je ne prends que ce qui m’intéresse, ce pourquoi j’ai une perception précise à exprimer.
Ce sont toutes les raisons de l’argumentation que je vous donne, et ce que j’exprime là, en ce moment, serait-ce encore un nouveau préambule que je m’imagine, je n’en sais rien, je fais le point seulement. J’essaye de donner une synthèse de là où j’en suis, une mémoire qui se précise et les orientations que je prends, effectivement, peuvent donner le tournis. En fait, j’exprime tout cela dans des domaines où j’ai eu une expérience en tant qu’entité vivante, une mémoire, une trace à laisser sur certains sujets qui nécessitent une expression précise pour qu’elle soit annotée.
Je me fous bien de toutes les recommandations, remarques ou critiques que l’on pourra faire, l’ouvrage ne correspond pas à ce type de récit qui demande ce genre de réponse. Vous en ferez bien ce que vous voudrez, du récit ; qu’il y est au-dedans des choses qui vous interpellent, tant mieux, sinon tant pis ! Je disais que je ne m’adresse pas vraiment à quelqu’un, à tous et à personne à la fois. Je ne souhaite pas en vivre de cet ouvrage, puisque ce n’est pas ma perception, mon souhait ; puisque je ne suis pas dans l’imitation de toutes les expressions que je cite et que j’aborde, de toutes les choses artistiques, ou scientifiques ou philosophiques, une littérature diverse… Il est de l’expression d’une entité vivante qui veut exprimer des choses, parce qu’elle en éprouve la nécessité, probablement cela a une influence thérapeutique, évidemment, mais le fondement même du travail est qu’il faut vider la mémoire de ce qui l’encombre, faire à un moment le ménage ! Eh, dans tout ce que je veux dire, je ne prendrai, n’annoterai les choses… annoterai les choses pour les déverser à certains endroits du racontement, dans des préambules, mais dans des conclusions, dans des perceptions, je ne sais… Certains points restent encore vagues, mais je sais qu’au moment voulu les choses deviendront claires, je ne m’inquiète pas. J’ai toujours procédé ainsi et n’en ai jamais été déçu, les choses viennent à point, il suffit d’avancer dans le cheminement ; le canevas est à peu près déterminé, il n’y aura guère de grandes variations, c’est l’affinement du contenu de chaque partie qui nécessite d’être peaufinée. Je disais, il n’y a pas de corrections envisagées autres que celle des protagonistes cités au début.
Ce que j’enregistre en ce moment est fait pour être réécouté, transcrit, pour atteindre un esprit de synthèse suffisant dans ce que je souhaite argumenter, de (me) comprendre moi-même plus que chercher à être compris par les autres. Si j’arrive à me comprendre, les autres me comprendront, je n’ai pas à me soucier de ces choses-là ni à me soucier d’un quelconque regard d’un quelconque jugement, évidemment ! J’en suis convaincu dorénavant, maintenant, je ne dois pas écrire pour le lecteur, je dois écrire pour approfondir l’essence même de ce que je suis en tant que vivant. Affiner cet entendement et le délayer suffisamment pour qu’il m’apparaisse clairement quand il sera dévidé complètement, transcrit complètement.
Encore un an ou deux, très certainement, et à la fin, je serai enfin probablement satisfait si tout se passe bien. Voilà, au jour d’aujourd’hui où je puis donner une synthèse à tout ce travail. Il n’y a plus rien d’autre à ajouter, je ne sais pas si c’est très clair, on va délayer, corriger, etc.