(parole en marchant – 6 juin 2019 à 18h13)
—> 3. « singes savants », considérations philosophiques : & philosophia vitae
—> Durée de 24h10
De se percevoir, s’exprimer, en référence à une mémoire… C’est-à-dire parler, en tenant (ayant) pour référence des acquis des certitudes, et fonder tout son discours sur ceci, ne pas fonder sa perception sur une idée indépendante, fonder sa pensée sur des acquis que l’on partage avec d’autres, que l’on accepte en prenant le risque de se tromper, mais prenant aussi le risque « de ne pas » se tromper, « de ne pas » s’égarer, tout autant que l’on puisse s’égarer, avancer, et tenir compte de ce que l’on sait déjà, avancer avec cet acquis-là, et au gré des circonstances, corriger et modifier les énoncés, les certitudes si elles s’avèrent contrariées et remises en cause, ne pas hésiter à sortir des sentiers battus. Il semble que ce soit une bonne façon, parmi d’autres, d’avancer. Si vous avancez dans un brouillard constant, où tout est à réinventer, vous risquez de perdre beaucoup de temps. Prenez les acquis de la mémoire, ce qu’elle vous transmet, ces quelques savoirs, très nombreux toutefois… « quelques », le mot s’avère inapproprié ici, en prendre ce que vous pouvez, ce qui vous inspire et avancer avec. Fonder vos certitudes sur cet acquis-là, c’est une bonne façon d’avancer (il me semble ?). Il en est d’autres, mais vous prenez cette méthode-là, elle vous amènera avec peu de risques, vers une avancée qui peut être riche d’enseignements. Toutefois, ne pas hésiter à modifier tous ses acquis, si les circonstances vous le font sentir, vous enseigne une perception nouvelle, restez ouvert à tous les possibles !
Bien Monsieur, merci Monsieur le savant, Monsieur le professeur, de votre enseignement, je prends note, je prends note…
Voilà l’erreur que vous faites ! Je ne suis ni professeur ni savant. Je vous parle à travers une conception d’esprit où j’essaye, je dis bien « j’essaye », de mettre en avant une notion très simple, qui transcende toutes les disciplines et tous les savoirs. Je veux parler ici du « bon sens », le vieux « bon sens » de l’ouvrier qui a acquis un savoir dans son travail, de l’artisan, dans sa manière de construire ou de réparer des objets ; du paysan, dans la pratique d’une culture raisonnée, des bons vieux savoirs qui répètent des acquis indiscutables, efficaces et probants (qui vous font réagir sans logique véritable, avec toute l’expérience des savoirs ancestraux). Tous ces bons sens là existent dans toutes les disciplines…
C’est de ça que je veux parler, du bon sens ; je vous dis « tenter d’avoir un simple bon sens », basez-vous sur des acquis solides, qui vous permettent d’avancer sans perdre de temps, voilà ce qu’il exprime, le bon sens ; ou perdre son temps utilement pour quelque chose vers un désir d’avancer, avec le minimum d’embarras, avec le plus grand plaisir possible, pour progresser dans la vie, c’est ça avoir « du bon sens ».
Merci Monsieur, je vous remercie de votre enseignement…
Non !
Quoi, non ? Ce n’est pas un enseignement ?
Non ! c’est un conseil ! je ne prétends pas vous apporter une vérité. Un enseignement, s’il est prétendument venu d’une personnalité faisant autorité dans une discipline suspecte, tels une politique, une religiosité, un mythe, une mythologie amenée par quelques individus de type gourou, là leur enseignement est suspect et je me méfie même du bon sens qu’ils apporteraient, car il devient suspect, il cache une idée préconçue derrière, qui tend à vous amener vers une façon de penser qui ne sera pas la vôtre. Non ! Moi j’essaye simplement, modestement, sans prétendre réussir en quoi que ce soit, je ne fais que vous donner ma propre expérience, d’un bon sens que je tente d’acquérir ! Eh, je vous fais partager ma perception sans prétendre vous enseigner quoi que ce soit ! Je vous transmets une information, un certain nombre d’informations ; à vous d’en discerner ce qui vous est utile ou non, de là votre raisonnement, vous en tirerez le bon sens que vous voudrez ; c’est tout ! Il n’y a pas d’enseignement véritable. L’enseignement, c’est vous qui vous le faites à vous-même. Celui qui vous apprend des choses ne fait que transmettre un savoir qu’il a acquis lui-même auparavant, d’autres que lui, bien souvent ; nous sommes des passeurs de savoirs, tous, sans exception ! C’est le fondement même du vivant !
Votre propre corps n’a pu se constituer que dans la transmission d’une information, d’abord celle qui le constitue et le fabrique. C’est un savoir que transmet la vie à toutes les entités qu’elle anime et qu’elle conçoit ; ensuite au niveau d’une perception de soi, notre conscience propre s’exprime à travers un savoir non pas supérieur, mais supplémentaire ; dans chacun de nous, dans notre propre espèce, la transmission se réalise avec l’aide d’une mémoire supplémentaire, celle de l’éducation précisément, elle s’ajoute à celles nous constituant déjà. Mais si nous y regardons bien, la plupart des êtres vivants agissent, si ce n’est pas la totalité, de la même manière ; ce qui nous distingue ce ne sont que nos différences ; et les valeurs que nous accordons à notre propre espèce, à la transmission du savoir de notre propre espèce entre nous-mêmes, si nous l’estimons supérieur à ce savoir que les autres animaux, ou d’autres vivants, se transmettent entre eux, c’est une incongruité qui ne veut rien dire. Il n’y a que des différences, peu importe l’importance, la somme, la quantité d’informations transmises, elle est toujours relativement importante. Elle est spécifique à chaque espèce. Ce que je fais, en vous donnant ces informations que je perçois de la manière que je vous exprime actuellement, n’est que la représentation de cela, j’essaye d’être conscient, de ne pas être dupe d’un ego qui me brouillerait les pistes et me ferait croire à la supériorité prétendue de ma propre espèce. En tant qu’individu d’une espèce, je ne me sens supérieure à personne, seulement une différence entre mes semblables et moi-même ; mais à la fois, j’estime, je pense qu’il est tout à fait raisonnable de considérer notre propre espèce comme nullement supérieure aux autres, seulement différente, comme le Ver de terre est différent du Chevreuil ou de la Libellule, ou du Champignon ; quoi que vous preniez, il n’y aura que des différences ! La somme de ces différences contient toutes les entités vivantes, y compris la nôtre évidemment ; cela nous amène à une richesse considérable que notre propre espèce tente de répertorier. Pourquoi tente-t-elle de répertorier tout ça, à travers ces automates, ces robotes que nous construisons sans cesse, qui mémorisent en permanence toutes ces informations ? Ce n’est pas une volonté propre de l’homme lui-même qui a décidé cela, c’est le fondement même de ce qui le constitue qui le pousse à réaliser cela, car en toute manière, en toute logique et en tout temps, la vie n’a cessé d’améliorer ce processus : de transmettre une mémoire, une information, de multiples informations, devons-nous plutôt dire, à ses propres entités.
La vie ne se fonde que sur cette transmission, sur ces acquis. Quand je vous parle, je ne fais que vous transmettre des notions acquises à travers des acquis (savoirs) propres, à ma propre expérience, avec toutes les possibilités de ne pas me tromper ou de m’égarer. Je peux vous transmettre des informations erronées, tout autant, en même temps, vous transmettre des informations d’une bonne qualité ou d’une excellente qualité, c’est selon ! Certaines de ces informations vont vous servir, d’autres non.
Ce principe-là est quasi général ; un espion, que fait-il quand il espionne, c’est d’essayer de capter des informations tenues secrètes, que l’on ne souhaite pas divulguer à n’importe qui ; il est un individu qui va tenter de les capter, de les acquérir et de les transmettre à sa hiérarchie, à des entités, des semblables à lui-même, ils vont les utiliser à des fins diverses, mercantiles ou guerrières, diplomatiques, financières, tout ce que vous voudrez.
16:29 (un oiseau prend la parole)
Dans tous les cas, l’information est fondamentale. Entendez le grillon, l’oiseau qui chante, ils ne font que vous apporter des informations en plus de ce que je puis dire, elles s’ajoutent ; même le vent, quand il souffle, il m’apporte des informations que je capte inconsciemment, puisque je respire les émanations du gaz qui me caresse le corps et qui ne cesse de me frôler, j’en absorbe à travers chaque respiration, des molécules d’air, de différents gaz qui constituent l’atmosphère de notre planète et ces différents gaz vont servir à faire fonctionner mon propre corps ; ils m’apportent régulièrement un certain nombre d’informations physiologiques (en plus du carburant oxydatif des fonctions végétatives nécessaires à ma survie) ; des informations végétatives, elles ne sont pas perçues par la partie consciente de moi-même, puisque je ne représente, souvenez-vous de ce que je vous disais les autres jours, que 2 % de fonctionnement de mon être, la partie génétique qui me fait dire ce que je vous dis ce n’est que les 2 % restants de la génétique qui m’occupe ; et les molécules cellules qui m’agitent ne sont que 10 % de la totalité de mon corps. 10 et 2 %, ce n’est pas beaucoup, le reste est tout ce qui sert à faire fonctionner les 10 et 2 % (de moi-même, en quelque sorte) ; le restant, sans ces 90 % et 98 %, la fonction consciente de ce que je suis n’existerait pas, vous comprenez ? Quand je vous dis ça, c’est basé sur des acquis, des informations qui m’ont été transmises et que j’ai vérifiées (qui ont été constatées). Je ne sais pas si elles sont rigoureusement exactes. Je fais confiance à ceux qui me les ont transmises (ils ont travaillé dans leurs domaines respectifs pour acquérir ce savoir) ; en lisant plusieurs articles, plusieurs ouvrages, qui mutuellement les confirment à peu près, ces proportions me font comprendre que l’on n’est pas loin d’une réalité, d’une vérité, et qu’il est bon d’avancer sur ce postulat-là, sans trop se tromper. Voilà comment je tente de fonctionner ! Mais chacun va fonctionner avec des concepts, des perceptions, qui lui sont propres. Ce qui est important, c’est la différence, la nuance de chacun. Puisque la vie ne cesse de se diversifier, si nous pensions tous de la même manière, comme tendent à vouloir nous faire agir certaines formes de dictature (menées toujours par une minorité), qu’elles soient financières, militaires ou politiques ou tout ce que vous voudrez, elles tendent à harmoniser une pensée égale, dans un intérêt unique, le leur ! Et non, le vôtre ! Ce qui les gêne, c’est la diversité, plus il y a une diversité de pensée, plus cela représente un danger pour ce type d’organisation monopolistique. Nous nous devons de les combattre, car elles nuisent à la progression de toute espèce et la nôtre, en l’occurrence, puisque c’est notre lot quotidien, d’être soumis à ce genre d’autorité, d’émergence, à travers les choses électronisées, en grande partie, que permettent les ondes radioélectriques.
—> (ajouter un complément de transition)
Eh la force électromagnétique, qui est une des lois, une des forces de l’univers, elle est utilisée pour transmettre de l’information à travers les petits électrons qui ne cessent de se déplacer de corps en corps, à travers l’air, à travers la lumière, c’est toujours le même phénomène, il vous apporte de l’information ; le soleil par sa couleur, du matin jusqu’au soir, il ne cesse de vous transmettre d’infinies variations de sa propre lumière, qui vous apporte un rayonnement énergétique entre autres, de la chaleur ; eh, sa lumière est une richesse aussi, qui vous permet de voir les choses sur la planète, à travers nos capteurs, comme notre vue… D’une certaine manière, sans le soleil, c’est pareil, nous n’existerions pas ! Nous sommes tellement liés aux facteurs environnants, que… il faut bien admettre, que nos pouvoirs réciproques sont extrêmement réduits. Les agissements de certains, ceux qui veulent absolument accaparer le monde en son entier, ne réalisent qu’une illusion sans jamais être en mesure de l’atteindre réellement, car leur quelconque pouvoir, même s’il dure un certain temps, ne sera qu’éphémère. Un dictateur ne durera qu’un temps. Ah ! la vie le détruira un jour, elle cessera d’en faire l’expérience. Comme (pour) toute vie, c’est souhaitable, évidemment ! C’est heureux, je dirais, que cette expérience-là ne puisse pas durer, car elle nuit au bonheur d’un certain nombre d’individus, ils souhaiteraient vivre dans un monde plus heureux, moins dogmatique, moins dictatorial, disons-le ! C’est le lot quotidien d’une grande partie des humains d’être soumis à des régimes autoritaires qui sont engendrés par quelques-uns, c’est ça le malheur !
24h02 (l’oiseau donne sa conclusion, « troatri troatri tututu ! »)
(ajout du 7 juin 2019 à 11h06)
On vous reproche justement de ne pas assez référencer vos arguments, à lancer vos idées sans nécessairement en citer les sources ; puisque de nom vous n’en exprimez aucunement à cause d’un principe de neutralité obscure devenant suspecte par conséquent.
Vous répondiez que de toute façon toutes idées, toutes pensées, sont toujours inspirées de mille et une manières ; d’en citer systématiquement les origines relève d’un travail colossal que vous ne vous estimez pas obligé d’accomplir. Toute vie ne fait que reproduire, copier, s’inspirer des traces laissées, celles de la mémoire comme celles de notre génétique ; en remonter les sources relève d’un travail d’archiviste, il faut avoir un don, une vertu en la matière pour oser exprimer cette tâche ardue ; les robotes seraient plutôt les meilleurs auxiliaires pour accomplir ces tâches fastidieuses, ils ont la ressource et la puissance nécessaires pour stocker toutes ces informations, pour qu’enfin quand le travail est fini on puisse y piocher le détail qui nous manquait, la petite bribe d’information nécessaire pouvant nous servir dans nos réalisations. Voilà en quoi servent les référencements de quoi que ce soit. Notre vie est trop courte pour nécessairement tout référencer, nous devons nous adonner à des tâches qui nous font avancer véritablement, progresser, évoluer ! Ce n’est pas un travail d’archiviste ça ! C’est le travail de toute vie dans la résolution de sa propre expression de tous les jours, la nécessité de survivre tant bien que mal, se nourrir, exister, vivre…