(parole en marchant – 19 juin 2019 à 19h26)

—> 3. « singes savants », considérations philosophiques : éléments de charnière (??)
—> mettre en référence les éléments d’informations concernés et relier aux textes correspondants

On en vient à considérer les choses dans une connivence indistincte, insoupçonnée, qui conjugue des avis de part et d’autre, hum ! (il tousse) pardon… aboutissant à des conclusions identiques, chacun ayant sa pratique, son théorème, mais aboutissant à des conclusions similaires avec d’autres termes, d’autres mots, c’est étonnant. En quelques jours, cette semaine, j’ai entendu à une radio quelconque, quelques journalistes, (dont l’un) parlant de son dernier livre, abordant les mêmes sujets ; ou un film fait (réalisé) récemment, exprimant des propos identiques ; ou encore à une émission de radio où des savants, des notoriétés, s’en viennent à penser (à cela) dans des termes similaires, ce que je vous exprimai tantôt, c’est étonnant ! L’information se diffuse, il y a un air du temps…
02h09 (le vent enfle, une bourrasque…)
Une perception relativement égale que tout le monde perçoit, aperçoit autour de soi et ressent au fond de lui-même les mêmes choses. Chacun, évidemment, traduisant cela avec des termes similaires, mais jamais exactement les mêmes mots, évidemment ! Le plus étonnant, c’est qu’on aboutit au même résultat, que l’expression…
03h05 (il déplace le microphone)
Excusez-moi…
Que l’expression soit d’un artiste, d’un philosophe ou d’un homme d’une science quelconque, il faut bien en convenir, nous finissons par admettre, convenir des mêmes choses, faisant les mêmes constats. Si les diagnostics diffèrent, les interrogations, les solutionnements, tendent à vouloir aller vers quelque chose de raisonnable, c’est étonnant ! L’information se diffuse donc, chacun perçoit les choses comme dans une urgence de plus en plus vive, il faut réagir, mais chacun est démuni trouvant l’ampleur du travail énorme. Comment allons-nous y arriver, à résoudre ce qui nous délie, tous ces conflits que l’on voudrait résorber d’un coup de baguette magique ne le seront pas de cette façon-là, bien entendu, il faudra y mettre le temps ? Mais justement, avons-nous le temps ? Je m’émeus, aussi, de voir la jeunesse autour de moi, certes, certains réagissent vivement et accompagnent cette perception ; mais dans ce contentement de soi, (à vouloir) résorber son propre épanouissement égotique personnel, chacun s’en met à avoir des enfants sans prendre conscience que nous sommes dorénavant trop nombreux, nous, les hommes, les hominidés de cette terre. Ils y réfléchissent, s’accouplent, et vous pondent deux, trois marmots de plus, comme si c’était la solution pour résorber ce dilemme. C’est ma vision, évidemment, elle est ironique un peu, mais pas si loin des réalités, du moins autour de moi. « Arrêtez ! » devrais-je leur dire ; mais oh ! Je risque de me faire insulter ! Que l’on m’insulte et ils auront probablement raison, « de quoi te mêles-tu ? Si nous voulons périr avec nos enfants, un peu plus crûment, un peu plus sévèrement… » Comme si nous n’étions pas encore assez nombreux ? Cette aberration, ce manque de retenue, est la pire des déconvenues que nous puissions avoir dans l’avenir, un avenir proche, très proche. Tout le problème est dans la juste mesure à trouver, pour soi et pour le vivre ensemble que nous avons du mal à concevoir d’une manière harmonieuse, qui que nous soyons, moi au même titre que les autres, évidemment… Que voulez-vous, c’est ainsi ! « Il ne faut pas les mépriser, les hommes ! » me dirait l’oiseau (indulgent) s’il était là ; il me dirait quoi faire, car eux pondent goulûment, dans leurs nichées, mais ils ne sont pas en surnombre eux, ça serait plutôt l’inverse, nous les décimons tant, qu’ils se raréfient. Alors, comment faire ? Oh ! Je ne parle pas pour amener une solution, je ne puis qu’émettre des réflexions sur cette situation étonnante qui nous amène à un moment critique, très critique.
10h23
(pas, vent et chants d’oiseaux)
11h00
La forêt est maintenant calme, malgré quelques bourrasques, ce jour, un moment de rage petit, soudain et bref !
11h22 (le chemin est en plein soleil et le Grillon stridule assidûment)
Quel chemin prends-tu, à droite à gauche, au moins le sais-tu ?
Va au plus court, va au plus long, on ne sait, on ne sait ?
12h03
(l’oiseau au loin lui suggère un chemin de travers, à moins que le Grillon le pousse à hésiter ?)
12h09
Merci l’oiseau de me suggérer à travers bois de couper dans la forêt, là où jamais je ne vais (snif). Tu m’inviterais à prendre un pot chez toi que je serai bien encombrant, et même si j’y arrivai, à monter en haut de l’arbre, je risquerai de me casser la gueule, et peut-être je mourrai (d’une chute) en tentant l’escalade ? Je suis trop gros tu l’as dit et c’est bien vrai…
13h13
(l’oiseau confirme)
13h20
Une autre fois, un jour où je serai plus léger, où je ne serai qu’esprit ; esprit es-tu là ? Et, je montrai en haut (pour) te dire bonjour…
13h51 (il se mouche, l’oiseau s’en va)
14h02
Peut-être… (il reprend sa marche)
16:31
Ils ont mis sur les arbres coupés au bord de la route, en plus des numéros en bleu (ajoutés sur la tranche de chacun d’eux), des marques jaunes, fluorescentes, vertes fluorescentes, pardon ! C’est dégueulasse, plein de produits chimiques, comme si l’on avait encore besoin de ça ? Il faut que ces marques ils les voient la nuit… dirait-on ?
17h10
(bruits de pas jusqu’à la fin)
22h25