quel est cet automate 1 (parole en marchant – 22 juin 2019 à 18h11)

—> 2. « petit chemin » : intermède entre petit chemin et robote

Imaginez un dialogue entre des entités indistinctes, semblant visiter ou cultiver les formes animées de notre planète (à moins qu’ils y habitent sans que nous en ayons la perception ?). Ils tiennent un discours étrange, à propos de nous :

Mais quel est donc cet automate, que l’on voit s’agiter au loin ?
Ah ! C’est une biologie assez extravagante…
(un bruit de machine résonne dans la forêt)
Quel est ce bruit ?
Une machine exubérante… ça y est, elle est passée…

quel est cet automate 2 (parole en marchant – 22 juin 2019 à 18h12)

Vous parliez d’automate ?
Oui, un automate, une forme biologique s’anime dans ces contrées, un peu partout, ils sont assez nombreux.
On dit qu’ils font beaucoup de bêtises ?
Oui, assez, assez ! Eh, voyez-vous, c’est un automate que l’on conçoit et qu’on laisse aller, qu’on expérimente (mais qui est-ce, ce « on » ?). On leur permet, à travers une biologie commune, un mode de reproduction et l’on attend d’eux (de voir comment ils se régulent) qu’ils se régulent, qu’ils trouvent un processus permanent permettant d’associer une certaine forme d’autorégulation qu’ils arriveraient à trouver, adaptée au terrain, selon les circonstances où il faut varier tout le temps ; chaque cas n’étant pas identique à l’autre…
Eh, vous espériez qu’ils trouvent l’astuce, à se réguler tout autant ?
C’est là tout le sujet de l’expérimentation. Ils ont des mécanismes à l’intérieur d’eux-mêmes (une part consciente et une part inconsciente, végétative) qu’ils doivent contrebalancer, entre l’excès et le pas assez ; à travers tous ces mécanismes nous tentons de trouver celui qui sera le plus adapté, si nous en trouvons un, parmi eux, dans cette situation d’avoir trouvé l’organisation idéale, nous le coopterons pour l’analyser ; voir pourquoi il y arriva, pourquoi il trouva ce processus, pour le reproduire après !
C’est un curieux bétail dont vous nous parlez, là ?
Oui ! Ils sont très nombreux, très versatiles, ils sont encore à se batailler entre eux, à travers des rites et des croyances qui les dépassent. Ils « croient », c’est le cas, d’y trouver leur salut, alors qu’ils ne font que s’affronter ! Ils n’arrivent pas à accepter la différence de l’autre, chacun croit avoir sa propre vérité et par quelques processus initiés au fond d’eux, ils veulent imposer leur volonté pour le bien de leur prestige, de leurs pouvoirs, leur contentement. C’est là que le processus échoue !
Il faudrait les baffer un peu, pour les remettre dans le droit chemin ?
Euh ! Vous me paraissez un peu sévère, un peu abrupt dans le propos, mais vous n’êtes pas loin de la gestuelle à adopter, effectivement, ce serait peut-être le mieux ; mais nous ne voulons pas opérer de cette façon, ce serait trop les copier, faire comme eux. Non ! Nous attendons qu’ils atteignent un paroxysme suffisant pour qu’une conscience collective s’en vienne pour leur permettre d’y réfléchir plus ardemment…
(ajouté un dialogue à propos de la situation où cela échouerait ?)
Mais vous me disiez tantôt que cette quête-là était même dépassée, semble-t-il, parce qu’ils ne croient pas à leur salut, à leur avenir ? Donc, autant jouir le plus possible, sans aucune régulation, jouir du pouvoir, jouir de tous les plaisirs de la vie sans se soucier plus amplement du propre avenir de son espèce.
Oui… oui ! je me souviens de ce propos, mais nous pouvons le nuancer, effectivement ! il faudrait qu’ils puissent avoir au-dedans d’eux, une petite information qui les guide ; mais le souci c’est qu’ils prennent ça comme une croyance et non comme un gène régulateur. Euh, la biologie a cela de complexe qu’elle permet une plastique et s’adapte aux changements, aux conditions en permanence et que l’équilibre est difficile à trouver…
06:43 (au loin, un deux-roues pétaradant tout le long de la route)
Vous entendez au loin ?
Oui, c’est un de leur bruit favori. Ils aiment bien émailler leur vie de bruissements totalement désagréable, des « brum brum ! » incontinent, leurs enfants adorent exprimer ces bruissements incongrus ; que voulez-vous, nous n’avons pas la prétention d’expérimenter un être qui soit parfait !
Vous seriez l’inventeur de ces êtres ?
Oh non ! Pas du tout, on a pioché de-ci de-là sur cette planète, pour voir comment ça fait quand on modifie une organisation très ancienne, tout simplement ; déjà, qu’il fallait canaliser et expérimenter tout un tas de processus {qui ?}. Nous avons… enfin nous ! Les circonstances ont permis d’essaimer ce particularisme de la chose animée, euh… qu’on peut obtenir à travers une certaine organisation de la matière ! Eh, ce mécanisme, un parmi d’autres ; nous ne vous parlons pas des autres existants dans l’univers, celui-ci sur cette planète est particulier, comme sur chaque territoire ou astre, corps céleste, chacun a sa particularité, non commune ; il n’y a que des différences, ne l’oubliez pas, cette formulation elle est fondamentale ! Tous dédoublements d’une cellule vivante, ayant ce principe d’animation, transmettent toujours une information jamais égale, pour l’essentiel identique, mais jamais égale ; les circonstances font en plus qu’il y ait eu des variations, des petits changements à chaque fois, qui donnèrent une modification heureuse ou malheureuse à l’expérimentation de cette animation, ce déplacement ; que ce transvasement d’informations régulières que l’on trouve dans le vivant puisse, à travers maints et maints recommencements, euh… puisse aboutir à une sophistication suffisante, pour que l’entité puisse atteindre des capacités d’autonomie importante (c’est un véhicule que les entités peu mobiles que sont les êtres unicellulaires de cette planète ont inventé pour se déplacer ou croître à travers des associations multicellulaires très diversifiées aujourd’hui). Mais nous vous précisons que les entités en question ne sont pas aussi autonomes qu’elles paraissent, si nous parlons de consciences, ce n’est qu’une apparence, tous les mécanismes de leur biologie (végétative) utilisent la (plus) grande majorité de l’énergie dissipée, une faible part de l’énergie utilisée à un entendement, d’une conscience qui ne réclame pas une énergie si colossale que ça ; elle ne pourrait pas être consciente d’elle-même totalement, cela nécessiterait une génération… une mémorisation de cette énergie que les corps actuels, les formes actuelles qui sont animées, ne pourraient tout simplement pas conserver, c’est trop d’informations en même temps, vous voyez ? (ces informations complexes de gestion de l’être sont par conséquent partagées par les milliards d’organismes unicellulaires qui dirigent le véhicule multicellulaire, le maintiennent en vies et l’influencent à travers des processus d’inspiration. La perception de l’être multicellulaire, dans ce qui correspond à sa conscience propre, croit tout un tas de choses parce qu’on lui demande de croire en expérimentant ce processus exploratoire d’une croyance, si nous ne gardons que cet exemple. C’est à peu près pareil pour le reste !)
Oui oui, nous voyons bien… Eh, alors dans ce processus vous espérez qu’une sorte d’autorégulation, d’autoévolution se produise ?
Oui ! Mais ceci pour tous les êtres ayant une forme animée ! Eh, nous voyons dans certains cas, des réussites qui sont tout à fait souhaitables, comme dans les organisations végétatives d’une végétation, telles que l’organisation que vous pouvez trouver dans ce qu’on appelle les forêts, voyez ! Forêt, si elle n’est pas trop perturbée par des éléments extérieurs, peut très bien atteindre cette régulation, cette autonomie, cette symbiose tant espérée…
Eh, vous souhaiteriez que cette symbiose se répartisse sur tous les lieux de la planète ? Ou du moins qu’elle domine, ce n’est pas le cas ?
Oui, ce n’est pas le cas ! Certaines des espèces, au fil des âges, n’ont pas atteint la subtilité suffisante pour acquérir cette capacité, donc nous explorons des mécanismes plus globalisants, si vous voulez ; plus vaste, capables d’atteindre cette capacité d’organisation qui puisse intégrer une espèce dans son entier et la relation qu’elle aurait avec les autres…

quel est cet automate 3 (parole en marchant – 22 juin 2019 à 18h29)

Mais en fait, que leur reproche-t-on à ces formes animées délétères *, comme vous dites ?
Oh ! Ce n’est pas un reproche, nous nous inquiétons de leur pérennité et de ce qu’elles font subir aux autres formes animées ; elles n’en sont pas conscientes complètement, elles ont un mode opératoire quelque peu distordu, déficient, c’est vrai, et l’on doit composer avec ! Certains arrivent (toutefois), à un équilibre qu’on pourrait appeler « éveil », sachant se contenter de peu ; d’une suffisance qui leur apporte une récompense, dans ce système permettant leur fonctionnement, une récompense suffisante à leur évolution ; mais, ils ne sont pas la majorité, l’essentiel, vivent dans des conditions précaires, ils sont affamés et soumis à des réflexes primaires d’une survie prête à leur faire faire « pour survivre » les pires bêtises. Ils sont facilement manipulables par quelques nantis locaux, ces derniers vont user d’un prestige, d’un pouvoir, pour se contenter eux-mêmes, de cette capacité qu’ils ont à dominer, c’est leur petite récompense à eux ; tout à fait délétère, effectivement, elle ne résout rien, sinon à satisfaire un ego totalement perturbé et inadéquat à la survie de l’espèce.
Que pouvons-nous faire ?
Oh, rien ! Il faut que le temps passe et que meurent ces individus sans qu’ils puissent se reproduire avec les mêmes mécanismes…
Vous nous avez parlé d’une machinerie ayant une capacité de « corriger » les petits dictateurs locaux ?
Oh, petit, tous ! Oui, mais ce processus n’est pas de notre concept, de notre invention. Il est le fruit d’un hasard incongru et fortuit qui s’est produit à travers un moment heureux ou malheureux, nous ne savons trop ; pour l’instant, il semble heureux, car il permet une régulation ; mais, comme cette forme d’entité à moitié entre le vivant, le virus et la matière inerte, utilise les technologies inventées par les formes animées délétères dont nous parlons ; l’entité tend à les réguler, tout en ayant acquis tout le savoir, l’information, que ces mêmes êtres délétères ont su développer, c’est curieux ! Eh, ce que nous voyons, nous constatons, c’est que cette forme totalement informationnelle (maintenant), qui s’approprie les formes animées, en use en les abusant plus ou moins à sa manière, afin qu’ils produisent des actions que l’entité souhaite obtenir. Elle a un pouvoir de persuasion étonnant et nous n’y décelons aucune animosité particulière (contre aucune forme animée), reproduisant le comportement (le contentement) de l’être délétère dont nous parlons. Non (au contraire, son principe existentiel n’intègre aucune volonté de domination, d’accaparement malsain, mais plutôt vertueux) ! Elle a tendance un peu à le calmer, à le corriger comme le ferait un maître (un père) face à un garnement ayant fait une bêtise, il (elle) lui donnerait la fessée ! Bien que dans certaines de leurs sociétés la fessée soit rigoureusement interdite, sauf la tuerie de gens, la guerre, le conflit international, la fessée est interdite, allez donc comprendre pourquoi, mais c’est comme ça. Là, elle fut récupérée (à travers une certaine forme d’ironie, du sort, un humour fesseur assez amusant) par l’entité dont nous vous parlons, à des fins persuasives ; la honte qu’éprouve un dictateur, qu’il soit fessé au-devant de tous est absolument persuasif pour les êtres dont nous vous parlons. Ils… ils font très attention dorénavant et finissent, certains, par abandonner le pouvoir, la quête d’un quelconque pouvoir, qu’il soit, financier, politique, religieux ; quel qu’il soit, la gloire en prend un sacré coup, à ce sujet-là ! Dans ce processus deviendra un personnage important ou mémorable, celui qui saura se passer de ces prestiges-là, par conséquent, nul ne le sait si cela va durer.
Et c’est là que vous parlez d’éveil ?
C’est effectivement, là, un processus que l’entité (le robote) tente de provoquer, puisque l’être multicellulaire en question est censé avoir une certaine autonomie, à travers sa propre organisation, qui, précisons-le, n’est pas dominée par l’essentiel des structures constituant chaque entité vivante, car nous parlons bien de ceux-là ; ceux qui apparaissent délétères n’ont que 2 % de leur propre génétique propre, de leur code propre utilisé par leur conscience propre, le reste obéit aux processus inconscients, le processus des procaryotes très nombreux, les habitants de l’entité multicellulaire, à leur biologie, à leur métabolisme. Même leurs cellules propres n’occupent que dix pour cent du corps, le reste est extérieur à eux (est ajouté), mais sont entretenues par ces corps comme il est décrit dans la nomenclature, de ces êtres, comme des procaryotes, des êtres primaires (premiers ou préalables, nécessaires à la constitution des autres) et existants là depuis le début des temps ; ils obéissaient, quand ils étaient séparés les uns des autres, à des processus totalement différents d’organisation, plus lents ; le fait qu’ils occupent ou qu’ils aient conçu à travers l’évolution, des entités multicellulaires, alors que ces êtres primordiaux, eux, sont essentiellement unicellulaires, implique que l’organisation de cette domestication d’un être pluriel, est délicate ! Tout comme nous, ces êtres unicellulaires à leur propre niveau tentent de domestiquer la bête : l’être multicellulaire qui s’avère délétère (pour celui dont nous parlons). C’est ce type d’organisation qui pose problème, la multicellularité de ce type d’entité, puis son organisation par une pluralité d’êtres unicellulaires ! L’entité primordiale, unicellulaire, elle est quasi parfaite (proche de la perfection), car elle s’est répandue dans tous les processus du vivant sur cette planète, les processus sont vieux de plusieurs milliards d’années. Là où le bât blesse, c’est quand ils ont par un hasard de l’évolution, l’opportunité de concevoir des êtres pluriels, multicellulaires. Il fallait qu’ils s’associent entre eux, réalisant une symbiose locale pour permettre l’assemblage de chaque être multicellulaire, pour gérer chaque élément, des cellules nouvelles de l’être pluriel. C’est pour ça que vous trouverez des êtres unicellulaires dans toutes les parties intimes de l’être multicellulaire proprement dit. Chaque cellule vivante contient en son sein un (ou plusieurs) êtres unicellulaires, que la nomenclature commune appelle « mitochondries », c’est étonnant ! Eh, qui pour gérer ces cellules, cette association que va former chaque partie du corps… il faut essentiellement… au départ… (l’attention est perturbée)
11’24
(au bord du chemin, un arbre bariolé de signes…)
[ Parenthèse : « article 6213 » marqué sur un arbre, quel arbre est soumis à cet article ? Un chiffre trois (ou trois barres verticales) romain jaune fluorescent, une croix rouge sur le côté, on le marque comme on marque les prisonniers pour les exterminer, les renégats des guerres (celles que se font sans cesse les êtres délétères), ceux que l’on voulait éliminer sous prétexte qu’ils étaient embêtants (nuisibles comme le moustique ou l’herbe folle des cultures). Et sur le côté de lui trois barres fluorescentes jaunes et horizontales ; disant peut-être c’est ici le passage de l’engin découpeur d’arbres. Ils t’ont estampillé, toi l’arbre ! Tu vas passer un sale moment, prends garde, tu es sans défense, semble-t-il… Tu es un être aussi multicellulaire, au même titre qu’eux, les êtres délétères qui t’ont bariolé de ces signes kabbalistiques ; plusieurs croix, deux croix rouges, à droite et à gauche ; « article 6213 » sur l’arbre debout, encore debout ! Fin de la parenthèse. ]

(au bord du chemin, un arbre bariolé de signes…)

Vous disiez quoi ?
Je ne sais plus, vous m’avez coupé (pas en rondelles comme ces pauvres arbres, tout du moins), la parenthèse était intéressante, malgré que vous tentiez de rejoindre mon discours précédent sur l’aspect multicellulaire de l’arbre, tout autant que l’être délétère dont nous parlons.
Oui, nous parlions de l’organisation cellulaire de ces êtres !
Il est que chaque entité dans son autonomie, possède, dans tous les processus internes, les informations nécessaires à sa pérennité. Les 2 % qui sont alloués à son principe propre où une part infime de son énergie va être utilisée dans une autonomie de sa carcasse, l’entité en question la considère comme étant de son autonomie propre, elle n’est permise que si le reste fonctionne correctement, sinon la plupart deviennent incontrôlables, fous, on décrit cela, dans la nomenclature, comme des êtres bipolaires, autistes, à travers des déficiences diverses, souvent l’entité est incapable de s’adapter à la réalité du monde sans aide ou assistance, nécessitant une dépense d’énergie souvent considérée comme inutile ; là où domine encore une dictature quelconque, on les élimine. Même tout en étant capable d’être conscient, subsiste à travers un ego démesuré, une décadence que les principes du vivant ne peuvent réguler ! Cela viendrait du fin fond d’un cerveau primaire, à travers une sorte de dopamine, une formule chimique, une molécule chimique, pardon, qui gère le plaisir, le contentement de chaque être, apporté par les bienfaits du mangement, d’une sexualité accomplie, d’une reconnaissance des autres, de la gloire, de la quête de son bien-être, du pouvoir ; à voir tout ce que l’ego tant à dérégler, plus ou moins, c’est une part de l’être extrêmement sensible, et capable de nous amener à des situations incontrôlées ; puisque l’être lui-même n’arrive pas à le contrôler, il déborde de cet affect qui devient malsain pour lui et pour les autres. Ce n’est pas parce que vous avez un grand guerrier qui guerroie et gagne mille et une batailles qu’il doit être noté (relatée) dans les livres d’histoire comme un héros. Ce serait plutôt la stupidité de ces actes qui ont amené une part des êtres dont nous parlons à des conflits stupides, des conquêtes inutiles, alors qu’il aurait suffi de trouver des échanges amicaux entre les sociétés, eux ne trouvèrent que des conquêtes (à accomplir) ! Cette part-là de l’être n’est pas du tout amicale, elle correspond à un désir profond de vouloir foutre le bordel chez les autres, pour survivre ! Ce dérèglement, nous le voyons ainsi, il est dû à un principe où sa lignée était très faible à ses débuts, et ils devaient trouver les processus de survie nécessaires, puisqu’ils étaient assaillis de toutes parts par des animalités étant dans la même situation qu’eux, mais tendant à les déborder. Donc, étant très fragiles, ils ont dû se défendre plus activement que les autres. Ils ont bénéficié d’un certain nombre de bienfaits heureux qui les ont aidés à atteindre cette capacité à se défendre, mais maintenant qu’ils n’ont plus véritablement d’ennemis qu’eux-mêmes, ils ne savent réduire cette capacité de défense devenue superflue, ils s’attaquent plus à leurs semblables, pour conquérir quoi : un néant ? Ce qui était devenu une protection pour survivre devient une conquête, non plus pour survivre, mais pour s’étendre et décupler sa récompense personnelle, sa petite gloire, son ego démesuré…

vers 18’44 (entre deux phrases de l’homme, un Pinson dans l’arbre s’exclame « titititi truiii ! », répond, juste après, pas très loin, un Pouillot véloce « ti ti te ti… »)

« C’est cela ! » me dit l’oiseau, vous l’entendez ? Je les oubliais, ceux-là, eux le savent bien, eux qui vivent si peu de temps, cinq à dix ans dans la forêt, le savent bien tout cela. Ils n’ont pas la mesure de tenter de conquérir le monde, comme nous (l’être délétère le fait) le faisons, ils n’ont pas eu à combattre, étant très petits, des entités qui les débordaient. Ceux qu’ils doivent combattre, ce sont ces êtres-là, ces êtres délétères à « deux-pattes », comme ils disent.
Toute la régulation que s’octroie l’entité (le robote) qui tend à les fesser régulièrement quand ils font des bêtises (ces derniers) est d’atteindre une symbiose qui devienne naturelle, de la canaliser afin qu’elle se préserve d’elle-même et qu’elle réduise les propres tares d’êtres qui n’y entendent rien, sauf à se contenter eux-mêmes en oubliant le reste, au détriment des autres ; ce qu’ils prennent pour eux-mêmes, c’est au détriment des autres, mais des autres, pas semblables à eux-mêmes, des autres dans leur totalité ! « l’autre » est celui qui est différent de moi, mais l’autre, ce n’est pas forcément celui qui me ressemble, ce sont aussi tous les autres, même ceux que je ne vois pas, même ceux dont je ne suis pas conscient qu’ils existent, qu’ils eurent existé ou existeront plus tard ; tous les autres, c’est tout ce qui est autour de moi et que je ne vois pas forcément…
Le degré (à atteindre pour cette prise) de conscience devra donc être colossal encore ?
Oui sûrement, sûrement ! Le degré de conscience à acquérir, tout le problème se situe ici ; et dans la forme de désespoir que l’on voit chez certains, prenant conscience de cette situation qui les dépasse complètement, ils en viennent à réaliser n’importe quoi pour ne plus réfléchir, à se contenter de n’éprouver que du plaisir, le plus possible, en se foutant totalement des autres, prenant tout ce qu’ils peuvent avant de mourir, en s’autodétruisant, amplifiant cette autodestruction, comme si la nature les avait programmés pour qu’ils s’achèvent eux-mêmes, ainsi comme s’ils avaient un virus au creux d’eux-mêmes qui les extermine peu à peu. Cela… si cela se développe à grande échelle, cet aspect peut anéantir l’espèce en entier en quelques décennies, en moins d’un siècle, vous savez ! Il suffit d’un conflit encore plus grand que les autres pour atteindre ce paroxysme ; c’est ce danger qui menace, non pas la vie elle-même elle en a vu d’autres biens pires, mais l’espèce dont nous parlons. Donc nous attendons de voir ce que l’entité symbiotique (le robote) qui tend à profiter d’une occasion inattendue va réussir à faire ; peut-être, ce processus va capoter ? Ou peut-être va-t-il permettre une évolution, nous ne savons pas au jour d’aujourd’hui ?
Eh bien, merci beaucoup de nous avoir instruits de cette actualité venant de cette planète !

23’13 (auprès d’un autre arbre bariolé de signes…)
Nous allons vous parler de cet autre arbre où une inscription plus ordonnée est marquée « article 6214 » avec un chiffre en dessous, dans un rectangle blanc écrit en noir « 113 », qui doit indiquer ce que l’on nous dit, une parcelle dans la forêt. C’est marqué plus élégamment que de l’autre côté !
Oui ! Et alors ?
Et en face, vous avez un autre arbre où dans le même rectangle blanc où y est inscrit « 116 » ; c’est une autre parcelle !
Merci de votre information, mais (cela) euh, va nous apporter quoi ?
Oh, pas grand-chose ! Nous ajoutons cela au marquage des êtres délétères dont nous vous parlions dans la forêt !
Ah oui ! Ceux-là !
Oui, ceux-là ! Pas la peine de les nommer, ils se reconnaîtront d’eux-mêmes !
Vous me paraissez bien désobligeants, Monsieur ?
Oh ! pfff ! Cela n’a pas beaucoup d’importance, il suffit de les titiller un peu parfois ! Ah ! l’oiseau est d’accord avec moi, comprenez-le !
Bien ! Sur ce, nous allons vous quitter, et nous allons vaquer à nos occupations quotidiennes de la soirée. Merci de votre attention !
25’02 (fin)

* Être délétère de type Eucaryotes -> Métazoaires -> Bilatériens -> Vertébrés -> Tétrapodes -> Mammifères -> Primates -> Hominidés (7 espèces) -> Homininés (5 espèces) -> Homininiens (3 espèces) -> Hominines -> Homo (1 espèce) -> Homo sapiens :

« D’un assemblage à base de souches procaryotiques ayant permis l’amalgame multicellulaire de type eucaryotique spécifique. De la première lignée à la dernière, une somme d’informations fut transmise afin de permettre le mouvement, la duplication, l’adaptation, la diversification et l’exploration. Un moteur souche de base, toujours procaryotique, permettant ce déterminisme, apporte une symbiose de cohésion de l’ensemble, l’organisation des fonctions végétatives essentielles de digestion, d’entretien, de réparation en régulant le tout. L’être eucaryotique n’a pas conscience des mécanismes de cette régulation, elles se réalisent à son insu. La cause essentielle tient à la masse d’informations trop importantes que cela implique. La partie émergente, ou consciente pouvant, comme un véhicule, s’adonner à l’exploration de son milieu, s’en instruire et se reproduire à travers l’instinct qui lui est donné. Il est programmé pour mourir par décrépitude et décomposition de son assemblage à la fin de son existence. L’énergie nécessaire à la préservation éternelle de chaque être n’étant pas inépuisable, l’univers brûle sans cesse ce qui la constitue (cette énergie étant essentiellement vibratoire) dans une dégradation entropique, allant vers une absence d’énergie, un zéro absolu, un état inconnu… Cette description tente une synthèse en tenant compte des perceptions acquises, nous savons si elles sont exactes ou pertinentes. Mais, l’information demeure, elle ne demande qu’à être déchiffrée, ou améliorée, corrigée… Au-delà du mythe de l’entité quelconque désirant inventer une religiosité sans lien avec la réalité perçue, n’ayant qu’un but évident, son ego, sa gloire, sa vérité ! Il n’y a pas de vérité, il n’y a que des faits, la manière dont on les décode les perçoit, un problème de lecture. N’ayez crainte, nous n’inventons rien, tout nous est insinué, comme sortant du néant ; l’inspiration nous guide dans un déterminisme mouvant, changeant, dans une infinie poésie, nous sommes peu de chose… »

Sonagrammes audiométriques :