(texte manuscrit – 23 juin 2019 à 8h30)
—> 1. « İl », peregrinatio, le détachement : il lui le double de lui 205.
Au bout, il y eut toujours un ou une qui vous répètent cette mélodie maintes fois entendue, jadis, mais vous, vous la connaissez la musique, de l’avoir si souvent entendue, mais ceux-là, celles-là, ne le savent pas forcément, alors quand vous entendez leurs chants, toujours les mêmes ! « T’es qui toi ? Pour qui te prends-tu ? » Un petit sourire en coin peine à masquer avec une ironie en tête, cette mimique d’esprit, celle de n’être jamais, d’aucune de leurs castes, quelles qu’elles soient, avec un bras d’honneur que l’on répète (au creux de soi), lassé de leurs chants monotones, « changez de registre, votre disque est rayé ! » Je resterai donc un paria, cela vaut mieux. Vous vous sentez enfin d’une autre lignée naissante, peut-être balbutiante, à peine écornée par les ans, sans descendance aucune, à moins que le ver soit dans le fruit, déjà trop mûr il flétrit, il se ramollit pour retourner à la terre, tout pourri renaître ou naître tout court, c’est selon ! D’un autre genre ni mâle ni femelle, même pas neutre, même pas pleutre, rimes faciles, d’un genre à part, nouveau ! Tentez l’envolée si souvent espérée ; probablement s’écraser sous le rire joyeux des oiseaux, ils virevolteront au-dessus de moi, me chieront dessus sûrement. C’est bien normal, un pleutre ! On chie dessus ! À moins qu’ils ne se posent sur ma carcasse moisie, d’un doux chant m’encouragent à recommencer de nouveau, après que mon pourrissement m’eût totalement transformé, ne plus être ce que l’on a été puis ressurgir ici ou ailleurs tout transformer, comme une nouvelle entité, sans genre, spontanée ! et non reproductible, tentant une nouvelle envolée et espérons-le, la réussisse d’un vol charmant et très aimablement m’encourager à persévérer sans aucun jugement, seulement quelques chants étrangement d’un autre temps par ci-devant. Ah oui, je n’existe pas… encore !