(parole en marchant – 4 août 2019 à 9h47)

—> 1. « İl », peregrinatio, le détachement : 202. trace d’eux…, ils boudent

Les zommes vous boudent quand on ne parle plus d’eux, ils ne comprennent pas que l’on s’intéresse à d’autres choses qu’eux (l’oiseau, dans la forêt, répond à cette affirmation, et il est bien d’accord), c’est là tout le problème quand on cohabite avec eux, ils voudraient que les amitiés ne se fassent qu’entre eux (ou toujours avec eux), les autres espèces seront donc secondaires *.
« La primauté est à nous, nous sommes les maîtres du monde ! » C’est ce qu’ils croient et c’est une peste plus qu’une croix, ah ! leur truc nauséabond… Oui, ils vous boudent quand l’on ne parle plus d’eux, les zommes, ces deux-pattes ! « Oui, je suis (il est) méchant avec eux ! », dirait le manant qui me croiserait, écoutant ma rouspétance ; avec un air nonchalant, il me dirait « méchant, méchant bonhomme ! » Je ne sais pas lequel des deux serait le plus méchant, mais moi, je vous le dis bien net, « Je ne les aime pas, les zommes ! Eh, je les connais bien, puisque j’en suis un ! » ; « Misanthrope ! » Que vous diriez ! Effectivement, c’est une vocation. Moi, je m’intéresse à d’autres choses qu’eux, je sors du débat de mon espèce et j’essaye de capter les histoires où l’on parle d’autres choses qu’eux, voilà ! c’est dit !

* Toutes les espèces vivantes en sont-elles au même point ? Les mammifères seraient-ils les plus atteints, dans cette solitude de l’espèce ? Ou serait-ce la perte d’un sens et cela les affects, les zommes, un oubli, à cause d’un ego sans mesure ?