(texte manuscrit – 1er sept. 2019 vers 18 heures)

—> deuxièmement,

Vieux singe, vieil hominidé, vieux tas de chair multicellulaire, association vivante en finitude, vieil eucaryote bilatérien…

(texte manuscrit – 4 sept. 2019, vers le minuit du trois aux quatre)

—> 1. « İl », la retournée, lettres etcétéra

lettres etcétéra

Aucun cœur sur lequel s’épancher, pendant ce temps-là la terre crève et vous jouissez, vous tentez un apaisement, une tranquillité, un oubli des réalités du monde, votre tracas est bien sommaire. Épanchez-vous donc, sur une fleur, un hanneton, un arbre, une puce, un aiglon, ou une buse, à moins que ce soit une ruse, vous épancher sur n’importe qui, n’importe quoi, du moment que l’on rit ou pleure ; épanchez-vous, oui, mais à quelle heure ? Que recherchez-vous dans cet apaisement de vous ? Le pouvez-vous, apaisé votre cœur ?

Lettre à un agent, lettre à un grand, lettre aux plus riches des riches, lettre aux pauvres démunis, lettre à la vie, lettre à la presse, lettre de minuit, lettre qui vous ennuie, l’être que je suis… Mais quoi donc serais-je, sinon un pleutre, un manant, un moins que rien ? En effet, je ne suis rien, ne cherchez plus ; même un vaurien, je ne suis guère…
Voilà pour ça, c’est dit ! Eh, le reste, ce sera quoi ?

(texte manuscrit – 4 sept. 2019 à 22h04)

—> 1. « İl », livre 4, 147. (180.) idéaliser la chose

Vous semblez idéaliser cette « chose » en lui donnant des vertus qu’elle n’a pas forcément, nous les ignorons du moins. Pourquoi en faites-vous une voie de salut pour nos âmes, comme le ferait un prêcheur vantant les attraits de sa religion, de sa croyance, comme une vérité absolue en soi ?

(texte manuscrit – 14 sept. 2019 vers 10h50)

—> 1. « İl », la retournée, 237. (269.) mémoire délaissée

Au tout début, il y eut ceci, une mémoire délaissée ; elle ne demandait qu’à être retrouvée, ce que j’ai fait, pour la transmettre aux formes qui me ressemblent.
Cette mémoire n’a pas d’appartenance, cette trace est peut-être sans importance, peu importe, c’est à moi qu’elle fut délaissée (elle était abandonnée), je l’ai prise pour vous l’apporter, au-delà du doute et des chagrins, elle m’a réconfortée.
Pour la paix de mes méninges, je m’en suis séparé, pour vous l’apporter, disais-je ; que puis-je faire d’autre, sinon à l’enrober de quelques traits, d’un rêve ou deux, peut-être une paix y trouverez-vous au-dedans, un petit message langoureux, une illusion, ce que les mots transportent, une impression, un peu de passion, quelques imprécisions, tous les défauts de la narration…

Liste approximative des traces laissées dans la mémoire.

(texte manuscrit – 15 sept. 2019 vers 17h00)

—> premièrement,

Du début à la fin, une mémoire contient des informations très diverses, issues d’observations, des actes et de leurs conséquences, des sens : odeurs, formes, couleurs, affects de tous ordres, du toucher d’une chose, de l’angle de vue, du son des choses entendues et des vibrations perçues, des mots retenus…

Recopier le plan du lieu des origines du premier geste et des premières odeurs, ces traces d’une mémoire persistante…

(texte manuscrit – 15 sept. 2019 vers 17h15)

—> deuxièmement, manières de vieux singes

Répondez au vieux singe que tout n’est pas si noir, beaucoup tentent de s’en sortir avec un monde solidaire (cette tentation de l’union).
Ce que vit l’Occident n’est pas enviable, ce monde-là n’est pas durable, trop isolé du reste, sans partage (trop dépensier d’une énergie, indispensable à la survie de la planète, les ressources de cette dernière ne sont pas inépuisables).
D’une manière générale, beaucoup tentent (essaient) le partage, mais ce ne sont pas ceux ayant forcément un quelconque pouvoir, politique, militaire ou religieux. Ces trois-là veulent garder leur mainmise et peu tentent (s’efforcent) de s’adapter, de changer (ils veulent conserver leurs privilèges, leur pouvoir de pacotille ; plus ils attendront, plus leur chute deviendra… inévitable).

(texte manuscrit – 16 sept. 2019 vers 13h30)

—> ilem

Je vais vous emboîter dans ma boîte !
Pardon ?
Je disais (à propos) de ma boîte, il y a au-dedans toutes les autres boîtes précédentes, il faut que vous les déboîtiez les unes des autres. Attention ! Tout cela est bien emmêlé, il vous sera difficile de tout déboîter, il vous faudra lire chaque récit pour trouver quoi l’on devrait déboîter, celle-ci, plutôt qu’une autre ; c’est affaire de goût, ma boîte préférée n’est pas forcément celle que vous aimerez, il y aura des conflits de boîtes, et certaines auront des clés, la clé par où l’on déboîte pour ouvrir l’autre boîte. Et puis méfiez-vous des perspectives, une petite boîte ne contient pas forcément une boîte plus réduite, le contenu est parfois trompeur, beaucoup de choses s’y cachent dans chacune de ces boîtes.
Que contiennent donc ces boîtes ?
Ben, comme toute boîte de bonne facture, au-dedans vous trouverez quelques traces, ces mémoires du temps, quand il passe, il laisse des traces, oui, après il se pourrait bien qu’on les ramasse pour les sauvegarder, les protéger, se les remémorer pour le souvenir et dire un jour « voyez cette trace du passé ! » Et, glorieux, peut-être, avec cette fierté, cette audace, vous la raconterez à travers toutes les formes, les expressions, à votre portée, toute mémoire suscite un récit !

(texte manuscrit – 19 sept. 2019 vers 13h15)

—> ajoutements, tragicomédies
—> à transcrire ok, corriger ok, relire ok, corriger final ok, à améliorer, laisser mûrir

Ah gui gnia ah oh dit là ah !
Qu’est-ce qui dit ?
Oh, c’est trop fort pour moi, d’un niveau intellectuel que je ne pourrais jamais atteindre, cette concision-là est ébouriffante !
Vous ironisez, je suppose ?
Non, pas du tout !