(parole de la nuit – 8 déc. 2019 à 0h38)

—> ilem, ce qui sort de ta tête

Alors, qu’est-ce qui sort de ta tête ?
Je n’en sais rien ! (il s’affaire à préparer sa coucherie, pour son sommeil radieux)
Oui, mais encore ?
Ah, je n’en sais rien, ce qui sort de ma tête ; cela me vient, cela me vient comme ça…
Qu’est-ce qui sort de ta tête ? (il insiste)
Je n’en sais rien, je n’y comprends rien !
Que fais-tu ?
Je me prépare… pour la mélodie…
C’est quoi la mélodie ?
Ce qui sort de ta tête !
Aah ! Mais tu dis que tu n’y comprends rien ?
Oui, mais ce que je comprends bien, c’est que c’est une mé-lo -die ! Tu vois, moi, je le vois comme ça. Les savants, eux, diront autre chose (ajouterons) des substances, quelque chose comme ça, euh… que l’on ignore ; des mots savants pour faire le malin ! (des mots de savant, quoi !) Moi, ce qui sort de ma tête, je n’en sais rien !
Qu’avais-tu en tête avant de dire tout ceci ?
Oui, je sais, il y avait quelque chose, une petite subtilité, mais j’ai oublié ; c’est sorti, c’est parti ! J’y peux rien…
Qu’est-ce qui sort de ta tête ? (il insiste à nouveau)
Je te dis que je n’y comprends rien ! Voilà ! Bon !

Etc. ect.