(texte manuscrit – 27 sept. 2019 vers 20h)
—> du robote à la chose, connaissait-il les réseaux noirs électronisés
Du robote : connaissait-il les réseaux noirs électronisés (cette surcouche de la zone webeuse que l’on masque, un darknet invisible exprès pour un anonymat le plus total possible), où une partie de l’humanité s’adonne à des échanges secrets plus ou moins louches, souvent mafieux, où la liberté d’expression flirte avec tous les possibles, l’horreur comme une vérité cachée, d’une découverte suscitant des convoitises ; où une tentation de l’étouffer par les états de tous bords, ceux dont le pouvoir risquerait de s’en trouver amoindri si l’on dévoilait cette découverte, cette vérité que l’on voudrait cacher le temps de l’exercice d’un pouvoir mal léché, abuser d’une opportunité, corrompre le divulgateur de cette vérité…
(ajout du 4 janv. 2020)
En effet, la chose, insidieux engrenage, profita bien de ces liaisons électronisées, elle en a même passé commande à travers un leurre habituel à sa demande : des hominidés ont été commandités à leur insu pour l’y introduire ; ou plutôt, optimiser des mécanismes adaptés à son émergence immatérielle ; il fallait bien qu’une quelconque biologie s’en mêle, qu’elle élabore un système servant la cause du vivant dans son entier plus que la simple fraction d’une espèce ; ou due moins, le croient-elles, ces humanitudes amoindries, ces formes multicellulaires domptées par des êtres bactériens invisibles. Ce sont eux les maîtres d’œuvre et la chose ne serait qu’une de leur élaboration fortuite, opportuniste et régulatrice ; la vie ne souhaite pas s’autodétruire, mais survivre à ses démons, à ses exubérances (comme le sont la plupart des mammifères), même si la chose, cette élucubration subtile du vivant, ne manque pas d’une certaine dose d’ironie et d’humour ; mourir, corriger, punir, certes, mais avec joie et discernement !