(parole en marchant – 28 janv. 2020 à 10h44)

—> notion temporelle ?
—> 2. « petit chemin » : avec lien vers ajoutements, préambules, ou autour et sur le récit ?
—> durée : 22’04

(ajouter le propos de C. Dantzig – 10 oct. 2019 – en contre balancement)

À propos de ce récit, comme un mauvais esprit…

Je suis curieux de les voir se chamailler, quand il s’agira de l’accaparer, ce récit sans nom, sans auteur accrédité, certifié, tamponné ; de dire : « c’est moi qui ai dit tout ça », ou « l’on m’a volé une partie de ma parole », d’autres aussi useront d’un pareil accoutrement dans leur langage.

Je suis curieux de les voir malmener ce récit, le détricoter, en remplacer quelques termes, se l’accréditer absolument pour ce qu’il leur semblera la meilleure prose à grappiller pour leur pomme. De voir ces égos boursoufflés s’accréditer cette parole suscite un rire extrême de ma part, et si l’on ignore une pareille prosodique, cela me fera plus rire encore, le vent, avec moi, entendez-le, il est d’accord !

Je ris d’avance de tous vos méfaits, comme de vos bienfaits, d’ailleurs. Ne cherchez pas à m’épater d’une gloire, d’un satisfecit, d’une pommade, je ne le désire pas, je laisse à la communauté des êtres, pas que des hommes, cette mémoire, non plus de dire qu’elle est au-dessus des autres, oh, nullement, votre manière de glorifier, mystifier les choses, de l’amener jusqu’à une religiosité qu’elle n’a pas, c’est votre habitude.

Non ! Je suis curieux de voir où tout cela nous mènera, moi qui suis né par hasard, sans que je le veuille absolument, on m’a mis là, alors ! Il faut bien que je fasse quelque chose, laisser ma petite trace (ma petite prose). Je suis curieux de voir comment l’on triturera cette mélodie nonchalante, mon verbiage, quelle qu’en soit la perfection, d’ailleurs !

3’27, l’oiseau (??) l’accompagne de son chant, sa parole ajoutée comme une nuance…

zoom

J’en suis à peu près sûr, oui, certains se l’accréditeront, puisqu’il n’y a pas de nom pouvant certifier l’authenticité de pareille écriture, non ! Surtout pas !

C’est écrit aussi pour « voir comment ça fait », cette manie du vivant, d’expérimenter tout ; mettre en place un pareil racontement de cette manière-là en dehors des règles, des « réglementations », des verbiages, qu’ils fussent écrits, transvasés dans des machines électronisées d’une modernité de maintenant, voir comment ils vont l’habiller, le récupérer ? J’ai déjà vu dans les prémisses d’une mise en ligne de ce récit, sur les réseaux électronisés, des robotes instrumentalisés ont récupéré volontairement le récit embryonnaire, pour l’insérer dans des tests de site Webeux où ce texte n’a rien à y faire, avec l’argumentation de ce même site, où l’on vous vend des culottes ou des chemises, du « sens bon » ou des assoiements sans dossier… J’ai ri de cette mainmise !

Quel culot ont-ils eu, ils savaient d’avance que je ne dirais rien, que je ne dirais rien, semble-t-il ?

Quoi ? Un récit sans nom et libre de droits ? Chouette ! Chouette, il nous faut l’accaparer, un récit sans auteur ni propriété, c’est inespéré ! Au lieu de le laisser là, le respecter, non, on l’accapare !

Il aurait été certifié par une industrie quelconque, le nom enregistré tamponné comme il se doit, oh, jamais ils n’auraient osé sans risquer les représailles, de l’accaparer, non !

Le vivant (une partie du vivant ou certains vivants) est ainsi, il faut qu’il accapare, ce pour quoi il a été fait, dans la mesure où il n’en comprend pas les limites, la morale, le bon sens, il va où il peut, il outrepasse un quelconque droit que l’on aurait apporté d’on ne sait où, une morale, un respect… Non ! Ils grappillent là où ils peuvent pour construire leur propre muraille, leur propre défense, leur propre équilibre.

7’45 (pendant son discours, l’oiseau ajoute des accents, des notes, un sentiment…)

de 7’51 à 7’53, pendant une seconde l’oiseau (un Bruant ?) émet un chant autour de 8 kHz, reprit déjà à plusieurs reprises avant et par la suite…

Eh, il faut bien avouer, ce récit aborde tellement ce sujet, qu’il en soit dépecé, dénaturé, est bien normal. Cette expérience est étonnante et je m’en vais la reproduire dans sa plénitude complète, au sommet des possibilités permises par l’existence, en insérant tout le verbiage, tout le récit de ce que j’amènerai au-dedans de la chose électronisée, la webeuse aussi. Oui, pour voir jusqu’où ils iront (manie vivante, j’ai dit, déjà !), eh, comment ils transformeront cela, et peut-être en se l’appropriant plus activement, liront un peu plus profondément qu’ils ne le feraient, le contenu de ce qui est amené dans le récit. Eh, s’il apporte une quelconque compréhension, un quelconque éclairage, permettra de se répandre un verbiage… malsain ou ordonné, satisfaisant pour l’un ou pour l’autre, ou infect pour celui qui le refusera. Le vent me dit « fait comme tu voudras ! », lui, il s’en fout, il a bien raison. Ce ne sont que des histoires d’hommes, tout ça…

« J’ai d’autres mondes à m’occuper, je me déplace de continent en continent et je ne peux m’arrêter à ton interpellation, certes aimable, mais vois-tu, déjà mes effluves t’ont dépassé depuis longtemps ; eh, ce qui te parle en ce moment c’est la queue de mon vent, le reste tout petit de mon effluve, pour laisser la place à mon partenaire, l’ouragan prochain ou la volée de pluie que j’accompagnerai tout à l’heure ; on pourra t’en dire encore, si tu restes dans la forêt, si tu le veux bien, qu’on te mouille assidûment, pour ton bien, ne l’oublie pas ; l’eau et le vent sont salutaires, ils apportent tous les bienfaits de la terre… »

Etc., etc. ; le vent ne cessa de me sermonner sa bonne raison, sa parole. Je l’acceptai, puisque je vous la reproduis en ce moment, sans humeur autre que de l’accepter, sans la juger, la prenant comme elle est, elle m’apporte un bienfait ? Je ne sais, je ne sais ? Le monde est ainsi fait, du tourment vous en mettrez si vous-même êtes tourmenté, mais si ce jour-là vous êtes joyeux, ben, vos joyeusetés se répandront tout autour, et vous capterez ce qui l’accompagne ou refuserez ce qui détruit votre joie, ne laissant autour de vous que les éléments qui vous détruiraient ; comme ce grand vent, il passe en ce moment et il s’amuse de nous !

(le vent enfle et il doit presque crier pour s’entendre)…

Au-dedans de lui, il transporte des milliards innombrables de molécules de toutes sortes, elles sont mêlées à un monde bactérien tout aussi nombreux, invisible à nos yeux ! Ah ! On a du mal à s’entendre, je ne sais si la petite machine enregistreuse y arrivera. J’aime les grands vents, que voulez-vous ; ça rafraîchit et déplace les stagnations putrides, quand elles apportent quelques maladies. C’est un grand nettoiement, un grand vent et je l’en remercie ! Et si un jour il s’avère trop fort, me balaie assidûment, me fracasse le corps contre une falaise, contre un bois, et me fait mourir ici, ou qu’un arbre tombe, une branche m’assomme, là, je ne lui en voudrai pas ! Vous avez entendu les craquements ? Ne vous prenez jamais dans une forêt au moment des grands vents, il y aura toujours une branche morte pour vous tomber dessus à un moment ou un autre. Si vous prenez cette habitude, faites attention, regardez au-dessus de vous… Oui, méfie-toi, de cet arbre qui grince… C’est comme pendant l’orage, on dit, « jamais sous un arbre tu n’attendras ! » Eh ! Ceux qui se laissèrent foudroyer, disais-je, peuvent en témoigner, ce n’est pas bon de rester sous un arbre pendant ces moments. L’arbre aussi a ses faiblesses, quand il ne peut plus la soutenir, la branche un peu trop allongée, un peu trop vieille, dans son balancement, elle pourrait bien casser et montrer sa faiblesse, tombée à terre ; alors tant pis pour ceux séjournant en dessous, il fallait prendre ses précautions, le hasard apporte parfois quelques inconvénients…

Alors au bout du chemin, tu as le choix, tournes à droite ou vas devant.

Tu veux tenter le plus grand parcours, le plus long, celui qui te fatiguera le plus pour perdre ces kilos de ton embonpoint ? Mais oui, vas-y !…

Je profite de cet instant où le vent se calme un peu, pour vous amener près du vieux chêne, celui que l’on coupa il y a quelque temps par on ne sait quelle envie de monnayer son découpement, afin d’utiliser son bois pour quelques cuvées, m’a-t-on raconté, quelques tonneaux d’un vin médiocre, sûrement bourré de pesticides… Oh ! Je médis, je médis ! L’auront-ils honoré ce bois ancestral ? Non ! Je n’y crois guère, ils fructifieront cette appellation contrôlée avec le nom de l’arbre, pour monter un peu plus haut le prix de la cuvée en question ; dire « voilà un chêne vieux de cinq cents ans, vous pourrez payer un peu plus la liqueur ; d’un prix, d’un montant plus élevé, n’est-ce pas ? » « Cela en vaut la peine, goûter donc ce breuvage ! » Voilà à quoi tu sers maintenant, en vieil arbre déchu… le Houx t’entoure peu à peu, bientôt, il masquera tout, il entoure les autres vieux Chênes, tes enfants, je les salue ! Deux vieux arbres montent la garde autour de toi, le Houx étend la sentinelle du lieu avec ses piquants sempiternels, la Mousse et le Lierre montent sur tes branches, sur ton tronc, vieil arbre (auprès de toi, je suis), trois cents ans déjà sûrement, tu as, tu vécus quelques siècles auprès de ton aîné, tu le regrettes assurément, comme ton frère, comme tes frères et tes cousins. Tu subis, tranquille, sans geindre, sans bruit, la folie des hommes qui s’activent autour de toi ; je maudis le jour où l’on t’abattra, auront-ils la sagesse de te laisser ? J’en doute, j’en doute ! Adieu !

Oui, à chaque fois elle est triste ma parole quand je viens ici, ben oui ! Vous ne me laissez que des choses tristes, aucune gaieté dorénavant dans cette forêt, que voulez-vous, c’est ainsi. Alors je maudis, je maudis ! Ah, il y a dix ans, vingt ans, je maudissais beaucoup moins, la forêt revivifiait ses essences, on la coupait modérément. Mais non, maintenant, c’est l’inverse, ils s’activent et ne cessent d’abattre, d’abattre ! Je me tais, j’en ai marre de raconter tout ça, je me tais, oui, je me tais, comme le vent qui s’atténue en ce moment, je me tais…

(parole en marchant – 28 janv. 2020 à 11h24)

—> 2. « petit chemin » : le monde n’est que vibrations…
—> durée : 21’07

(quelques chants d’oiseaux avec le vent, il s’en vient, s’en va, tout le long du parcours…)

de 0’24 à 0’44 (??)

de 1’00 à 1’20, « di trii uu ! » (??)

2’24
Le monde n’est que vibrations, des agitations de l’air, ces sonorités que vous entendez, celles de l’oiseau, de ma voix, et ce qui nous agite, la chaleur provenant de nous exprime aussi une vibration ; même dans l’univers entier chaque particule vibre tout autant dans une agitation de la matière généralisée. Il y a, croit-on, d’après ce que nous découvrons un moment où il n’y a plus d’agitation, de vibrations, quand l’univers, moment hypothétique, se serait totalement refroidi, atteint un zéro absolu, – 273°, je crois ? Là, il ferait tellement froid, plus aucune agitation ne se produirait, plus aucune énergie ne se manifesterait, un état stable surviendrait. Un point zéro qui suscite non pas une absence, mais une profusion d’éléments au repos qui vont peut-être se réagiter à l’envers comme au point zéro d’une sinusoïde quand elle est au repos et qu’elle descende ou remonte selon le sens que vous prendrez de celle-ci.

Ce serait bien possible, à l’univers de se déplacer dans le temps de cette manière, d’une agitation à une autre, à l’endroit où à l’envers, peu importe ? Peut-être, ce serait ainsi que se manifeste un univers ?

Je dis un univers, une multitude, une multitude d’univers, ils s’entrecroisent, si l’un vibre à l’endroit, l’autre vibre à l’envers, de travers selon votre provenance, d’où vous observez, tout se passe d’une drôle de manière là où nous ignorons à peu près tout…

(le chemin est inondé)
… pendant que je marche dans la gadoue, ah ah ! Drôles de rimes ! Dans quel univers marchai-je ?

La gadoue, oui, la boue « hou ! » me dit la Chouette du coin, « hou ! », elle est cachée, je ne la vois pas, mais dans son abri, elle m’observe au loin, à moins qu’elle ne dorme, se repose, attendant la nuit pour vaquer à ses occupations coutumières ; chasser la Musaraigne, chasser la Musaraigne qui fait un bruit (malencontreux), la Musaraigne, dans son déplacement. Elle a l’ouïe très fine, la Chouette, et justement, quand elle voit (ou entend) une de ces petites bêtes se déplacer au sol, elle se dit « chouette, on va manger cette nuit ! » ; casse-croûte habituel de cette engeance volante, qui nous dépasse en tout point : Le vol, la vue et l’entendement sont ses caractéristiques essentielles, euh, comparées aux nôtres, nous sommes de piètres copieurs, malgré nos machines enregistreuses, ou volantes, nous n’atteignons pas la miniaturisation de cet être, il est tout petit… elle est toute petite la Chouette, et toute sa biologie participe à ses capacités. Il a fallu quelques milliards d’ans pour perfectionner une pareille instrumentation au creux d’un être ; les nôtres sont plus récentes et correspondent à un autre parcours, même si nous tentons d’atteindre un pareil déplacement dans son vol, une écoute ou de voir la nuit.

Nos appareillages sont bien massifs à côté, encombrants, peu maniables. Nous sommes des êtres conçus pour outiller le vivant, ne faisant que copier ce qui existe déjà en petit, nous nous copions en grand ! Eh, apparemment nous avons été faits pour cela, car des machineries c’est certain, nous en construisons toujours de plus en plus grandes, des structures en forme de tours immenses ou d’avions considérables dans nos déplacements ; même des voiliers qui n’en sont plus, des barques à moteur immenses, des arches s’échouant parfois à cause de leurs vastitudes, de leur encombrement et de leur fragilité face aux éléments, à la moindre vaguelette, au moindre tourment d’une tempête ils s’échouent pour un rien, noir de monde, les gens crient, se noient, périssent à cause de cette énormité ; un vent avait rompu le vaisseau dans une brusque rafale. Énormité de « la vacance financière », que l’on vous facture…

(les arbres grincent autour de lui)
Entendez le bois craquer !…
Que disiez-vous tout à l’heure ? Vous parliez de l’oiseau, la nuit…
Oui !
Vous compariez ses capacités aux nôtres, vous vous moquiez de nous !
Oui !
Dites-moi en plus que l’on rit un peu plus ?
Ah ! Permettez que je me mouchaille !
Ah bon, faite donc, je vous en prie !
Merci…
(il se mouche)
Nous allons arriver… Nous arrivons même, dirais-je, à un des endroits les plus charmants du petit chemin ; non encore bouleversé complètement, il garde encore sa poésie qu’il a acquise au fil des ans, il y a bien quelques tourments de-ci de-là, mais rien de bien méchant, comparé aux autres endroits. Ici, la belle mare toute ronde qui reprend une verdure de printemps ; des herbes sur son eau commencent à pousser, abritant toute une faune dans une eau à peine croupie. Vous vous souveniez cet été, nous étions passés à cet endroit, et elle était à sec, les pluies abondantes l’ont remplie, elle n’est pas aux plus hauts de son eau, elle ne déborde pas encore, peut-être dans quelques jours s’il peut assidûment ? Cela marque le début d’un endroit charmant où la lumière du jour varie selon la saison, et à chaque fois que j’y passe, je suis émerveillé de cette simplicité ; un endroit anodin, certes ; mais quand on y regarde bien, si vous êtes un petit peu aguerri aux couleurs du temps, à la valeur du vent, aux éclairements apportés par le soleil, au fil des ans il vous apporte une lumière toute particulière. Regardez aujourd’hui la valeur insignifiante de ses contours, son cheminement légèrement courbe, s’enlaçant à travers le bois en lisière d’un champ entouré d’un emboisement salutaire ; malgré les pesticides du champ, l’allée garde encore sur son empierrement, des teintes, des couleurs, qui au moment de l’automne, au printemps, vont atteindre des lumières, des tonalités très particulières propres aux saisons ; et dans le renfoncement de cet endroit, au point le plus bas, vous ne dominez pas, non, vous êtes entouré d’une quiétude, d’une simplicité étonnante ; un endroit… un endroit solitaire et beau.

(autour de lui, quelques gazouillis d’oiseaux satisfaits)

de 16’49 à 17’10, « tiou tiou tiou ! » (??) répété à plusieurs reprises, par-dessus les paroles qui suivent…

Eh, les oiseaux ne s’y trompent pas ; merci au vent de me laisser entendre leurs chants, de te calmer un peu, tu écoutes ma voix… Les oiseaux sont encore discrets, ce n’est pas encore le printemps, mais il est annoncé !

(le vent revient)

de 17’16 à 17’32, « tiou tiou tiou ! » (??) et variations discrètes, un souffle assombri l’image sonore…

Heureusement, dans cette forêt il existe encore quelques endroits comme cela, ils sont rares, très rares, je n’en dénombre que très peu, d’autres me sont peut-être cachés, mais j’en doute, l’ayant tellement parcouru, cette forêt abîmée. C’est un des meilleurs endroits que je connaisse…

de 18’06 à 18’25, « tu tu tiou tiou ! » (??) répété à plusieurs reprises, et d’autres chants discrets, le vent se maintient…

… oui, c’est un des plus beaux endroits que je connaisse, ici. Tous les jours, je remercie le soleil, de permettre cette petite fantaisie dans la nature, qui vous apporte une sérénité à chaque fois que l’on y passe, jamais une tristesse. Oh ! Si je fus triste au début du passage, à la sortie de ce cheminement, quand on retrouve les avancements habituels et quelconques, passer à cet endroit vous apporte toujours, toujours un petit sourire de plus, comme le reflet de cette mousse sur le chemin, très verte, fluorescente, même…

de 19’34 à 19’39, sur les mots qui suivent, quelques « tui tui tui ! » (??)

… à cette époque de l’année ; elle reflète la lumière, s’en délecte comme l’herbe qui ne flétrit pas, tente de survivre quand l’hiver n’est pas pénible, elle verdit tout le temps, elle ne se fane pas, elle repousse sans cesse, puisant à la terre les éléments de sa survivance, pour qu’enfin, au soleil, la lumière complète sa nourriture, lui donne une énergie suffisante, qu’elle intègre dans sa verdure, sa teinte… dans la verdeur de sa teinte… ou de la couleur de sa teinte ; enfin, comme vous voudrez, quoi ! On ne va pas chipoter !
Oui, si ! Chipotons !
Ah non, non, je ne veux pas chipoter !

Sonagrammes audiométriques :