(texte manuscrit – 14 juill. 2019 à 19h19)

—> 1. « İl », livre 4, 136. anticipation, faire un film

Il faudrait faire un film où l’on verrait une humanité de maintenant visiter un monde futur où les êtres collaboraient en bonne entente comme chez ce vieux « pé » vivant dans une nature sans âge, une souris croquant la noix posée sur la table auprès de lui, la mouche pataugeant dans une tasse d’eau, ou l’araignée du soir dans un coin de la pièce (vieille relique jamais décrassée) ; tout ce monde dans une cohabitation heureuse et partagée, chacun sachant la part du dérangement et de l’aise de l’autre à accepter un partage !

Puis cette humanité de maintenant voulant s’établir dans cette époque (parce qu’un délire du monde les a amenés à cet endroit sans qu’il sache pourquoi). Ne demandant rien à personne, dérangeant les êtres du coin en les éliminant, écartant toute rivalité, comme avant (parce qu’ils ne savent plus faire autrement, ils ont perdu ce sens du partage justement).

Mais comme cette humanité-là ne connaît pas encore les mœurs locales, elle dut vite déchanter, elle ameute les autorités naturelles du lieu ; et elle fut réprimandée de n’avoir sollicité ni d’aide ni par politesse ni par urgence ni demande d’entraide ni permission ni solution demandée, seulement résolue comme à son habitude, d’imposer sa loi sans se poser de plus amples questions d’une adaptation possible, d’un dérangement d’autres qu’eux, accaparer le monde sans se poser de questions, ne pas comprendre qu’ils ont perdu cette perception, n’être que ce qu’ils prétendent des autres, n’être que des bêtes, de simples bêtes, à l’intelligence réduite…