(texte manuscrit – 13 mars 2020 à 10h17)
—> quatrièmement, du robote à la chose
De la machine qui contient l’information, de sa consommation d’énergie, elle n’est pas neutre. Sur un papier, la même information ne consomme plus d’énergie.
Un livre de papier n’a eu d’énergie consommée qu’à sa fabrication ; la mémoire qu’il conserve sera lue par vous, le fait de prendre le livre et de tourner ces pages n’est qu’une énergie dépensée que par vous, il n’y a plus de machines. De même, le code ADN des êtres vivants à cette même inertie. Il se conserve sans énergie consommée *, la machine, quelle qu’elle soit, si elle nécessite une mise en œuvre autre que celle de votre propre force, de vos bras, comme on le ferait avec un vilebrequin ou une bicyclette, elle ne prend un mouvement que par votre propre énergie que vous lui transmettez mécaniquement.
* Dans un ossement vieux de millions d’années, dans une graine tant que sa structure n’est pas altérée par le temps et les éléments. Ce n’est que la lecture de ce même code qui nécessite une énergie consommée. Plus vous déléguez à la machine le soin de lire cette information ou tout autre, plus vous impliquez une dépense d’énergie autre que la vôtre. C’est une énergie qui ne sera jamais récupérée, celle dépensée par vous, par la machine, elle est perdue à jamais dans ce phénomène naturel que l’on appelle l’entropie ou la dégradation d’un état à un autre, une dispersion où rien n’est perdu, mais seulement dégradé dans une forme plus refroidie et moins énergétique que la précédente. (Depuis quelques siècles déjà, quelques savants en ont théorisé le principe de ce que l’on ne fait que constater)