(parole en marchant – 7 mars 2020 à 18h24)

—> 2. « petit chemin » : altérité cannibale
—> durée : 4’05

Pour pouvoir la supporter, cette altérité, cette amitié auprès de nous, pour pouvoir la supporter, il faudrait pouvoir l’absorber, en manger tout, une partie ; toute une partie, sinon totalement, pour qu’elle devienne, cette altérité, une partie de vous ; et ceci réciproquement, après, vous n’aurez plus à absorber votre bras, ce qui le nourrit, ce dernier, fait partie de vous…

de 0’52 à 0’55, pendant à peine une seconde, cette suite de notes vers 8 kHz, d’un oiseau (??) discret souvent entendu, quatre à cinq notes entre les mots de l’homme…

Que disais-je encore ?

de 1’02’à 1’05, encore ce court chant, dix secondes plus tard…

Oui, nous devenons cette amitié, cet amour deviendrait donc cannibale, nous serions cannibales ? Est-ce possible de devenir cannibale de nous-mêmes, pour clore toutes les haines, toutes les désunions, les comédies et les désaccords de toutes sortes ?

Je ne sais plus ce que je disais tout à l’heure, c’est à peu près cela ! Ah ! Quand on ne mémorise pas tout de suite ce qui vous vient, on en perd toujours un p’tit bout ! C’est terrible, c’est terrible ! Tout cela pour rajouter, confirmer que la parole qui vous vient n’est pas totalement de vous, elle vous est insinuée… par p’tits bouts, et vous ne pouvez pas vous en défaire comme ça, elle vient à l’improviste ! Là, devant moi, à deux cents mètres, une Biche, un Chevreuil ? Broute ! M’a-t-il vue ? Ah ! Il m’a vu ! Il n’a pas peur, je ne me présente pas en être pouvant faire peur… Ça y est, il se sauve, la méfiance s’est accrue, je ne suis pas le bien venu !

Sonagrammes audiométriques :