(texte manuscrit – 1er juill. 2020 à 13h30)
—> ilem

Que fais-je là ?
Tiens ? Je suis là, coincé dans cet holobionte…
(ajout électronisé, plus tard) … cette forme où j’habite, et dont je n’arrive pas à en sortir ? Je ne m’occupe pas de l’intendance, seulement insinuer à chaque fois l’idée d’aller trouver une nourriture pour que l’holobionte perdure, et puis aussi lui trouver une abritance pour le préserver des intempéries et des ennemis intenses. Mais ma raison où est-elle dans tout ça ? Je dois en permanence égayer la vie de cette masse biologique, pour qu’elle ne s’ennuie pas… Que me reste-t-il de liberté après tout cela accomplie ? Dans la forme où je vis, comment faire pour que je l’oublie ? Par moments, il me semble surnager dans un corps dont je n’ai aucune maîtrise (c’est comme cela qu’ils l’appellent, la forme : un corps), sinon obéir à des concepts qui le préservent de la faim et de l’ennui, je dois obéir à de l’instinct exclusif, sinon ce ne serait pas bien, c’est inscrit de la sorte au creux du mécanisme obéissant à un genre de concept, disais-je, que certains appellent « plan de fabrique génétique », ils parlent aussi d’un « génome » fortement documenté, un acquit de l’histoire des précédentes entités ayant vécu sur cette planète. Eh, où je suis dans tout ça ? Quelle est ma place, que fais-je là ? Par où sortir ?

Vous vous imaginez que tout vient de vous, mais non ! C’est votre relation, votre interaction avec votre milieu, bien plus qu’une influence, elle s’engouffre en vous et resurgit dans votre expression, on appelle ça « l’inspiration », cette manière dont vous interagissez avec le monde, tel qu’il est, que vous l’aimiez ou pas n’y changera rien, à l’affaire !

(À 17h14)
Quand des œuvrages se rejoignent, du racontement d’une histoire à l’autre, un diagramme, une liste de mots, des boîtes reliées à d’autres boîtes. D’où l’idée d’un diagramme, plusieurs centres, ou sans centre, mais constitué de connexions annexes…

(texte manuscrit – 1er juill. 2020, le soir)

—> ilem, locution, derrière le titre, qu’y a-t-il ?

Ipanadrega,
cette mémoire qui ne cesse de te dire de ne pas oublier d’où tu viens…
-> souvenance,
boucle temporelle,
interpelle, insinue
rappel de la souvenance
origine ancestrale
remonter dans le temps
(mais jusqu’à quand ?)


(Sur la même page quelques jours plus tard, autour du 10 juill. 2020, et complété le 11, vers 14h)

—> [considérations philosophiques]

Oh ! Un peu d’humanité ! Pour remplacer cette expression trop exclusive, conditionnée à notre espèce exclusive, plutôt, je remplacerais (ou élargirais) le mot « humanité », par un autre plus large, et plus global, tenant compte de tous les vivants sans favoritisme ; remplacer le mot humanité par « vivantité » par exemple, quelque chose comme ça : il nous faudrait avoir un peu plus de « vivantité », que d’humanité !

(Texte manuscrit – 1er juill. 2020)

—> ajoutements, bribes

Mon âme n’est pas jolie,
que voulez-vous que j’y fasse ?
L’on m’a construit ainsi !
Que disait-il, ce n’était pas très joli, que d’âme ils n’en avaient plus ?
Et quand bien même, en aurait-il eu, elle lui semblait superflue.
Vous auriez dû voir comment il lui plut, à cette femme qui dorénavant n’existe plus, le temps l’a perdue de vue ! Eh bien, n’en parlons plus, si c’est cela que l’on condamne, que l’on tue, une folie ajoutée aux autres.
Nous ne rirons plus de vos écrits à peine lus que déjà ils ont vécus.

(Texte manuscrit – 2 juill. 2020 à 16h30)

—> [considérations philosophiques]

Cette vénération de la main, comme si cet organe vous faisait passer de l’animal à sa « prétendue » supérieure continuation. Animal, oui, mais « supérieure », permettez-moi d’exprimer un doute, cette construction de l’esprit relève plutôt d’une vanité ; le prolongement de cet organe nous monte à la tête comme une ironique prétention, comme si cette main nous sortait de notre milieu, pour le déposer en dehors, à l’abri du loup et des dehors… la mort ! etc.
Oh ! Fatale ironie, la mort survient encore et nos pourrissements sont identiques à ceux des autres biologies vivantes, encore.
Veuillez me laisser pourrir au-dehors, faites comme si je valais de l’or, ou que l’on brûle mon corps, oui, le pulvérise, l’étripe à mort. Voyez tous mes dehors, tout ce qui brille n’est pas d’or, de simples bavures sous le soleil, des effluves d’un corps, son décomposement.
L’araignée compose sa toile avec une partie de son corps, le corail, un abri de calcaire, sa maison, la fourmi, de vastes colonies, des habitats avec les matériaux de bord, la planète construit ses propres renforts.

(Texte manuscrit – 4 juill. 2020 à 17h30)

—> ajoutements, bribes

Après-demain, je vais retourner dans le marasme de ma fonction, supplée aux déficiences des outillements, ce que mes semblables ont construit (et que d’autres utilisent, usent et cassent) ; tenter de les réparer, faire en sorte qu’ils maintiennent leur fonction d’outils prédestinés à des tâches utilitaires.

(17h45)

Il faut que j’arrive à me défaire de ces jeux électronisés, ils me bouffent l’esprit ! Ils représentent une façon de procrastiner pour ne pas aller vers le travail intense de cette écriture, sollicitant les parties les plus profondes de mon entendement ; gouffre à énergie que mon corps hésite à solliciter, tant cela l’épuise à la limite de la moindre folie, et cela rime avec « i », c’est tout dire ! Pendant ce temps, les oiseaux chantent auprès de ma fenêtre, pendant que j’écris… me demande quel est son nom, comment le nomme-t-on ? Il correspond avec quelques semblables autour de nous, je les entends au loin, une colombe roucoule par moments, le vent invente des façons de bouger les feuilles des arbres, des plantes, au bord de leurs enfleurissements annuels ; la douceur de ces instants, ajoute à ma mémoire une procrastination supplémentaire, me demande pourquoi je le fais, ajouter ces quelques faits.

(texte manuscrit – 5 juill. 2020 à 3h50)

—> ajoutements, bribes

Ils aiment ça, les hommes, ces œuvres dures où l’on parle des sévices faits à chacun d’eux, aux ancêtres ou des présents, que l’on raconte d’une manière appropriée avec beaucoup d’effets ; on les entend crier et maudire la dureté d’la vie racontée, cela se vend bien ! Une existence trop douce n’aurait pas d’intérêt. La misère, quand on écrit là-dessus, ça a de ces attraits dramatiques ! L’horreur, la misère et ces quelques traits ont de quoi vous empester la vie, « on en veut pour notre fric ! », et pleurer de cet effroi offert à nos yeux étroits. Drôle de danse, cette mémoire des remontrances, « hier encore, je souffrais ! » Allez hop ! Je vais l’écrire, cela, en faire un roman sur de terribles aveux, pour que l’on s’éprenne de ces moments de lépreux.

(texte manuscrit – 7 juill. 2020 à 20h30)

—> 1. « İl », la retournée, 214 témoigner…

Lettre aux Mouches

Mesdames les Mouches, me voilà fort aise de vous dire tout cela, de mouches, nulle ne viendra chez moi sans risquer l’assaut de ma tapette. Fière de moi, je vous abats sans aucune gêne. Chez moi, je suis le roi et donc vous malmène si d’aventure vous rentrez sous mon toit.
Sachez que ce plaisir est fugace ; je ne vous tus que parce que vos virevoltements m’agacent, et me distraient de mon activité quotidienne ; que je boive mange ou travail, dorme ou bataille, avec mains propos, avec des canailles, cela m’agace déjà ! Alors, de Mouches ajoutées à cela, c’en est trop ! Fuyez !
Mais, si vous tenez vraiment à me visiter, faites-le au bon moment, celui qui sera le bon, quand je n’agiterai plus aucun membre ni n’aurai de cœur en battement ; là, vous aurez tous les droits : virevolter au-dessus de moi, vous posez sur ma tête, ou ailleurs ; explorer mes narines ou ma bouche si elle reste ouverte, vous aurez tous les droits ! Même de pondre au-dedans de moi ! Ce jour-là, vous serez les reines et moi, un roi déchu, voilà !
Attendez donc un temps, votre tour viendra. Mais, tant qu’il n’est pas là, ce moment de liberté offerte à vos vols intrépides, vous ne serez jamais les bienvenus ici, soyez polies, attendez donc ma fin de vie, ce sera plus joli !

(Texte manuscrit – 7 juill. 2020 à 23h50)

—>

Je sens imperceptiblement que cette parole qui me traverse, ce chant, inonde bien plus que moi-même, j’en trouve des relents à travers l’expression d’autres êtres ; quels qu’ils soient, ils perçoivent la même rumeur, la même clameur, nous sommes donc tous frères ou sœurs, à l’écoute d’un même monde à ressentir.
Il n’y a pas d’êtres élus ni divins, incarnation affublée d’un ego superflu, nous sommes bercés par les mêmes effluves, tout est relié, tout communique ; oh, ne rien renier, même pas à force des regrets ; rien à dominer, seulement ce monde à ingurgiter comme l’on pourra. Rien n’est à dominer ! Nous le sommes déjà, « dominés ! » Eh, depuis longtemps, la nuit des temps, depuis le début des débuts, cet aveu semble superflu ?
« Les promesses les plus importantes ne se font pas avec les mots »
(film et manga « les enfants de la mer », 2019)
Je rajouterais : qu’il n’est pas nécessaire de tout comprendre, mais de plutôt percevoir avec tous les sens, même si vous ne pouvez mettre de mots sur ce que vous ressentez (quelque chose comme ça… À améliorer la perception.)

(Texte manuscrit – le 10 juill. 2020, complété le 11 juill. à 14h10)

—> ilem, locution, derrière le titre, qu’y a-t-il ?

En question « préalable », de se dire comment on en arrive à écrire tout ceci pourra atteindre cette locution courte utilisée en guise de titre, formant cinq phonèmes : « i pa na dre ga »
D’où vient-elle cette suite sonore apparue au creux d’une tête par on ne sait quelles véritables influences, à découvrir somme toute ; une lecture approfondie de l’ouvrage permettra probablement d’apporter une réponse sensitive plus qu’intellectualisée, avec de l’émoi plus que de la philosophie rude et austère, où tout peut transparaître sans que les mots puissent avoir une réelle importance, ce serait en effet, au-delà des mots !

(Texte manuscrit – 8 juill. 2020 à 13h32)

—> 1. « İl », la retournée, 214 témoigner…

Étudier l’opportunité de quelques lettres :
Lettre aux mouches
Lettre à la presse
Lettre à l’inconnu (à un inconnu ?)
Lettre de service
Lettre pour la frime
Lettre aux autres
Lettre sans famille
Lettre à la solitude
Lettre à un ami (ou quelques amis)
Lettre sans amour (mais quelle vie !)
Lettre pour la forme
Lettre (l’être) à soi (pour flatter un ego en superflu)
Lettre à celui qui lira, s’y reconnaîtra
Lettre à la bêtise
Lettre à l’oubli, lettre que l’on oublie, lettre que l’on renie
Lettre comme un chant, ou peut-être une ironie ?
Ce déchaînement d’incompris et que l’on déverse au-dedans, etc. beaucoup de mots pour rien, une lettre de vauriens !
Lettre et le néant, lettre pour qui pour quoi et peut-être y mettre une croix au-dedans, signer d’une croix comme si l’on ne savait pas mettre un autre choix. (Version : signer d’une croix comme si l’on ne savait pas écrire autrement qu’en déposant des croix)

—> ajoutements, bribes

Tu m’emportes quand tu veux d’un sommeil ou deux…
(petite note en passant au sujet d’une inspiration fugitive)

(Texte manuscrit – 12 juill. 2020 à 19h20)

—> [considérations philosophiques]

Je m’étonne de votre étonnement, quant à apprécier récemment le chant de quelques oiseaux, votre surprise de remarquer qu’ils évoluent au fil du temps, comme le ferait toute société de votre genre également : les langages ne cessent d’évoluer partout ! Oui, et alors ? (cela  a toujours été même avant que vous existiez, évidemment !)

(ajout du 18 juill. 2020 à 9h30)

—> 1. « İl », la retournée, 214 témoigner…

Lettre à l’ennui, comme ça, au bout d’une vie…
Lettre à la providence, dans l’espoir d’une rédemption, quelques mots (maux) avant l’oubli de toute une vie. Faisons comme si de rien n’était, facilement sans aucun vacillement, osons cette lettre sans attrait autre qu’un subterfuge, une ruse offerte à l’esprit, une magouille malgré le repenti, malgré que l’on ait dit oui à l’idée d’une métamorphose ; tant qu’elle n’arrive pas, un espoir apparaît jusqu’au bout de ces pas mal ordonnés, une vieillesse inexorable arrive, petit à petit… pas à pas…

Lettre et le néant (l’être et le néant) !
Ah ah ! Je ris de ces consonances faciles !
On pourrait écrire une lettre sur l’être et le néant, une lettre à soi-même, une lettre, un post, un courriel (mot laid), un mailage, un courrier électronisé, un message électronisé, c’est-à-dire user d’une machinerie excentrée et gaspillée heureuse d’énergie en continu pour maintenir cette mémoire en vie, la maintenir… plus d’énergie, plus le message ! Mais où devrait-on les garder ces lettres, ces courriels, offerts à une mémoire ? La figer dans des matériaux inaltérables, la graver quelque part sur un support stable. Cette volonté de préserver son petit message, dans l’espoir de parler à un autre âge, celui des devenirs, des lendemains plus ou moins lointains. Ces prochaines temporalités en guise de mémoire évidemment, mais pas seulement, une prévenance que recherche la chose vivante en nous, elle nous demande de tenter de conserver ces informations-là ! La tentative d’une pérennité à résoudre au sein d’une matière, au sein des particules maintenir ces messages au-delà de tout, au-delà de l’oubli, comme si c’était fondamental, préserver le maintien d’une vie tentant de préserver cela, pour demain, etc., etc.


(texte manuscrit – 13 juill. 2000 à 8h)

—> singes savants [philosophia vitae] ὕλη (İlem), matière

Ces étonnantes proportions de la matière nous composant, la matière ordinaire « baryonique » serait de seulement 5 %, dont la moitié forme les galaxies, les étoiles, tous les astres, et le reste semble diffus, éparpillée dans l’espace (la moitié de ces 5 %).
Les 95 % restants seraient constitués de 70 % d’énergie sombre et de 25 % de matière noire.
Tout ça, ce sont les modèles élaborés depuis le dernier siècle de notre existence, ce que nos savants tentent de comprendre… Nous ignorons donc l’essentiel des constituants de cet univers, et par là, extrapolons au sujet de la part matérielle et la part immatérielle, comme des constituants des mécanismes de notre biologie ont curieusement à peu près les mêmes proportions : 10 % de nos cellules vivantes nous sont propres et les 90 % restants correspondent aux êtres qui nous habitent (sur la peau, dans la bouche, le tube digestif, etc. ainsi que les milliers d’acariens ou bestioles du même acabit, aux tailles similaires). Les proportions génétiques de notre forme s’avèrent encore plus faibles : 98 % du génome total occupant notre corps correspond à ces mêmes êtres hôtes ; les habitants vitaux de notre organisme formant ainsi ce qu’on appelle un holobionte, un organisme multiple, aux fonctions nécessairement symbiotiques entre ces êtres cohabitant par nécessité, pour survivre ! Ainsi, dire qu’un organisme multicellulaire tel que le nôtre est construit dans ces proportions 10 % de cellules propres et 2 % de patrimoine génétique propre ne peut fonctionner que grâce aux restes occupant l’essentiel du corps ; ce même corps ne peut exister au sein du vivant que noyé dans une multitude d’entités d’une incroyable complexité : un être seul, ça n’existe pas !

(ajout du 22 juill. 2020 à 19h30)
Mon soi à moi est multiple, influencé en permanence par un dialogue sourd entre ce que la conscience me permet de percevoir, et ce que mon subconscient, mon inconscient, lui insuffle à son insu ; alors, la partie émergée, le petit soi (vraiment petit), ce qu’il perçoit, apparaît comme une part infime de ce qui se trame au-dedans de votre être ; à percevoir la totalité de tout cela, un cerveau entier n’y suffirait pas, les autres existences en nous se chargent de tout, de l’intendance, comme du mal (ou la défaillance) qui vous ronge, tâche de le rompre, ou de vous en alerter ? Et d’autres holobiontes identiques à vous vont tenter de s’en charger (cela va du simple nourrissement quotidien, aux batailles avec des ennemis, ou de la maladie, comme du vieillissement inexorable). Tout n’est qu’affaire de collaboration. La part émergée de nous (construite par ces 2 et 10 %) est bien pauvrette, elle n’est pas en mesure d’absorber toutes les parts d’inconsciences qui absorbent l’essentiel de l’énergie consommée par toutes les entités vivantes ! Le leurre a par conséquent beaucoup d’avenir devant lui, la mécanique est bien huilée, notre part émergée nous montre une bien maigre réalité !

(texte manuscrit – 13 juill. 2020 vers 11h)

—> ajoutements, bribes

Cette année-là les profs étaient sévères, on les avait affublés d’oripeaux dont ils ne croyaient guère, ils jetaient comme ça des paroles en l’air. Devions-nous y croire à ces éruditions en colère, je ne sais ?

(texte manuscrit – 16 juill. 2020 à 13h10)

Voix en marchant = verbatim
des discours, verbatim originel, pensées cachées derrière les verbatims des discours…

(texte manuscrit – 18 juill. 2020 à 10h)

—> sur site webeux : « temporalité du récit ? »

Pendant une période, le temps des réseaux assurément, une copie de ce racontement sera, est, a été installée sur la chose webeuse pour qu’on puisse la lire ou la récupérer si le désir d’en garder une copie vous venait à l’esprit, cela s’avère possible, sera possible, un certain temps ; nous ne saurons maintenir la pérennité de ce récit indéfiniment (il nécessite une consommation d’énergie, tous les réseaux webeux en ont besoin et cela a un coût !). D’autres devront assurer le maintien d’une pérennité, si c’est leur souhait. À moins que l’idée d’un mandala, un éphémère maintien, se fasse sentir, alors tout ou presque s’évaporera dans les limbes d’une mémoire disparue – c’est un point de vue !

(texte manuscrit – 18 juill. 2020)

—> ajoutements, autour et sur le récit

« J’ai toujours été dans l’exploration d’un “voir comment ça fait”, à expérimenter tout cela »,
disait-il d’un ton nonchalant…
« Je n’attends rien de mes semblables ni une reconnaissance ni merci, même si j’ai été toujours dans des labeurs du service rendu, à maintenir en état ou réparer les outillements de nos industries contre un maigre salaire, une petiote rétribution pour la tâche accomplie, voire souvent gratuite pour qui ne pouvait me rétribuer, l’entraide au bout du nez… »
Il disait aussi : « je suis tout près d’une perception et je n’en connais pas de compréhension déjà acquise, mais ce que je subis comme efforts quand je m’y approche (accroche) s’avère considérable et m’épuise au bout de 10 minutes (provoque parfois des bâillements irrépressibles). L’effort d’une journée de travail ordinaire est accompli dans ces quelques minutes, c’est au-delà de ce que peut endurer mon propre corps, ses fluides, sa masse et ses sens, à force, cela va me détruire ! Ou plutôt détruire ma construction biologique… à moins qu’un basculement se fasse, je ne sais ? »
Et encore :
« Je ne sais pas ce que j’ai trouvé là, dans les fins fonds de ma mémoire, comme au creux de ce monde, un inconnu venu de nulle part ou de partout à la fois, c’est selon votre aubaine, comment l’on voit ou se représente la chose, une inconnue véritable et sans tabou ; ce n’est plus à moi d’en tenter un déchiffrement dans une mathématique de hasard, elle ne pourra jamais réduire les choses à de simples équations, c’est trop réducteur ! Un horizon masque les profondeurs, vous n’aurez jamais une totalité dans une équation ultime ! Tout n’est qu’un entremêlement de mondes et d’échelles disparates. Ne raisonnez pas à l’échelle de votre genre, de votre espèce, raisonner à la mesure du vivant, dans son entièreté, et vous n’en êtes qu’une infime partie, mais partie tout de même (c’est déjà quelque chose) et ce n’est pas rien ! »

(Note rédactionnelle)
Plusieurs entrées au discours du récit :
entrée narrative
entrée de « il », des vieux singes…
entrée du robote, etc.
Relier aux diagrammes successifs des différents niveaux du discours, diagrammes en forme de spirale s’élargissant, diagrammes du dictionnaire hétéroclite, diagrammes des mots-clés, etc.
Indiquer les points d’ancrage où commence la lecture.
Étudier la question : appliquer quelques diagrammes en superposition aux images des collisionneurs de particules, relier les points, l’effet pourrait être intéressant.

(texte manuscrit – 20 juill. 2020, dans la journée)

—> ilem, holobiontes

Recette de vivants à l’improviste
Recette d’animations de vivants à l’improviste

(texte manuscrit – autour du 20 juill. 2020)

—> ajoutements, autour et sur le récit

Notes diverses :
Cet enfant affirmant plus qu’une question, à ses parents, leur demande « pourquoi m’avoir fait naître ? » Il les accuse de l’avoir mis au monde dans cet enfer où il estime y mener une vie de merde ! Il les accuse même de l’avoir mis au monde dans cet enfer (souvenance du film « capharnaüm »).

Laissez dans les textes « en marchant », les ajouts des corrections, sauf en cas de contresens trop important, ajouter une version corrigée en dessous. Laisser tel quel !

Une partie des discours très détaillés correspondent à des descriptions détaillées, dans les parcours du petit chemin : ajouter un diagramme correspondant, avec les mots ou phrases abordant ces détails.

Établir aussi diagrammes sur les séries : voix, en marchant, du soir, texte manuscrit, etc.

Avoir des esclaves comédiens que je puisse manipuler comme des chiens !

(texte manuscrit – 25 juill. 2020 à 15h)

—> ajoutements, tragicomédies

Pardonnez-moi d’exister, mais un hasard calamiteux m’a fait subsister. Ici, l’air est frais, et une régularité me l’apporte ainsi, c’est en fait volontaire, et ajoute à ma forme l’occasion d’une pérennité supplémentaire.
Vous voilà bien chanceux, tant d’égards pour que vous restiez en forme ? Chez nous, parfois l’on crève sans rien, sans égard, une garce de vie passait par là à un moment, ce fut tout un bouleversement.
Quoi, je n’y comprends rien à votre parole, elle est sévère à tous égards. Faut-il que l’on vous malmène pour qu’une parole sorte de vous autant – c’est un sentier décevant ?
J’ajouterai le vent pour qu’il vous malmène, on attend de vous d’autres récits sur ces aléas, qu’il en sorte des sensations, des solutions du comment en sortir de ce qui pourrit tant votre existence. On attend de vous ce compte rendu où vous racontez tout ce qui vous gangrène ; soyez exhaustifs et maintenez le rythme jusqu’au prochain cataclysme.
(26 juill. à 9h30)
Le lendemain, il disait « je n’ai pas aimé la façon dont j’ai agi ! Je voulais me comporter pour plaire à certains, et par conséquent déplaire à d’autres, votant toute capacité à juger par moi-même. Et cela, quand je m’en aperçus, cela me déplut fortement d’être sous l’influence de quelques-uns, même par souci de solidarité, j’obéissais à une loi insidieuse, la loi des parties et des clans. Me voilà bien faible sur ce point, me dis-je, et je ne trouvai pas d’autre issue qu’un détachement de plus. »
(26 juill. à 11h30)
Une autre part de lui ajouta « ce n’est pas que la mémoire des déplacements qui se maintient, c’est la somme des réactions à tout un événement. Chaque portion de tout, de vous, d’eux et du reste gardant son sein une modification, un ajout, un remplacement, peu importe le langage, et même sans langage, c’est un signe, une variation, un changement sans échelle, il agit localement et se répercute dans les déplacements, c’est cela la mémoire ; elle n’est pas cloîtrée dans un lieu exclusif, elle semble universelle et sa lecture dépasse le cadre même de ce que l’on est, une vivacité de ce monde, une agitation – dans la variation – ajoute perpétuellement une souvenance de l’état d’avant. Cette information polymorphe n’a pas vraiment de règles, de méthodes, elle semble aléatoire et sans but. Mais quelque part, tout aussi aléatoirement, elle sert de support à un tas d’entités en de multiples lieux, dans cet univers. Ici, nous représentons un de ces points indéfinis. Probablement il arrivera un temps ou une volonté multiple désirera relier ses savoirs des déplacements et de leurs conséquences, connaître l’histoire de chaque lieu, de chaque mémoire, apprendre de la nécessaire variation : nous ne pouvons occuper tous, un même point en même temps, il y a par conséquent la nécessité de ses déplacements. À chacun son tour, d’occuper l’espace défini, dans l’attente d’un prochain déplacement, et pousser plus ou moins volontairement – laisser la place – un état ne peut perdurer indéfiniment. Cette instruction venue du passé apporte un enseignement à transmettre, la mémoire se situe dans cet accoutrement-là, elle est dans la trace laissée, l’affect d’un être blessé, la souvenance d’un assaillement délétère, ceci est une vision de misère… »

(texte manuscrit – autour du 30 juill.)

—> ajoutements, autour et sur le récit

Quant à ceci, c’est une trace laissée, une bouteille jetée à la mer, elle ne s’adresse, cette trace, pas forcément aux hommes, peut-être à autre chose en somme, ni cette prétention de s’adresser au néant, à perdurer par-delà les ans, un signe, un geste, une question « où sommes-nous ? », Etc., les phrases d’un philosophe bidon sans intérêt, non, allez voir ailleurs et peut-être un jour s’y reconnaître par-delà les hommes, et oublier toutes sortes d’orgueils, de vanité ou de notoriété.

—> ajoutements, bribes

Que voulez-vous que j’y fasse, au temps qui passe, autant qu’il me lasse
voilà, j’ai cette audace, parmi mes idées éparses
cette vie qu’on mène, oui, une garce, elle attend que je passe à l’as !

La jungle inconnue des livres ignorés

Permettre quelques élans, au-delà d’une solitude presque inachevée…

(texte manuscrit du 30 juill. 2020)

—> (Ajouté au récit du 26 juill., petit chemin)

Une marigole, des marigots (marigaux) !
Pour une fois, changeons un peu l’historique orthographique (austère) des mots ; occupons-nous d’aspects esthétiques pour la sonorité et l’entendement des phonèmes agréables à une écoute réjouissante.

(texte manuscrit – 31 juill. 2020 dans la journée)

—> ajoutements, de l’auteur et du scribe

Vous faites dans la littérature ?
Non, Monsieur, je réitère ma rature, c’est différent ! De la rature, je m’y exerce prestement, une belle rature vous aurez…
(ajout manuscrit du 3 août 2020 vers 18h)
… bien longue, toute raturée, ordonnée comme l’on m’a dit de mettre, (après) je vous passe la bête ; en scribe je vous la passe avec des mots ! Quant à l’auteur, ne cherchez pas, il est au-dedans de vous (savez-vous), interrogez-le, il vous répondra peut-être, il a l’âge de cet univers, c’est l’univers lui-même (une part toute petite) au creux de votre tête, votre ventre, jusqu’à la pointe des cheveux, il vous invente ! (dit-il, d’un air que fait la bête, en lui !)