(parole en marchant – 6 août 2020 à 8h50)
—> 2. « petit chemin » :
—> durée : 1’53
Questionnement d’un quidam
Mais qui sont ces holobiontes dont vous nous parlez tant ? Quelle est cette nouvelle appellation dont vous nous parlez tout le temps ?
Lisez un peu plus loin, on en parle un peu plus amplement ! Ce sont des allégations de forme comme les vôtres qui émettent ce terme rassembleur, pour exprimer une communauté d’êtres installés dans une forme primaire (principale et) multicellulaire… Lisez plus loin, nous en parlons plus, sans être des vérités absolues, vous aurez un point de vue diversement apprécié par quelques engeances de votre forme. Certains ont la langue bien pendue. Peut-être, vous ne comprendrez pas tout à ce qu’ils disent, mais ce sera peut-être suffisant pour éviter toutes méprises ?
…
(parole en marchant – 6 août 2020 à 8h53)
—> 2. « petit chemin » : note
—> durée : 0’28
Dans la fiche descriptive de la Bardane, on parle d’un papillon marron, c’est le même que je vois en ce moment, le citer au sein des textes, quand on aborde ce sujet du papillon marron, il s’agit de lui, en effet !
—> La Belle-Dame ou Vanesse des chardons (Vanessa cardui).
…
(parole en marchant – 6 août 2020 à 8h53)
—> durée : 0’49
Il cite les plantes à chacun de ses passages, pour ne pas perdre la mémoire, même s’il se trompe, s’il se trompe souvent, c’est pour entretenir sa mémoire vacillante où il confond tout…
Les moucherons s’activent, ne confondons pas tout, le soleil resplendissant ce matin ?
…
(parole en marchant – 6 août 2020 à 8h57)
—> durée : 4’17
La promesse du scribe
(pendant le discours, un avion de ligne survole la forêt)
Son corps résiduel, son émergence du dessus qui surnage dans ce corps omniprésent, procrastine en permanence, car il sait qu’une énergie colossale va l’entreprendre, quand il reprendra ses écritures assidûment ; c’est pour ça qu’il procrastine autant, qu’il mange assidûment pour ne pas laisser entrer ces pensées qui l’obnubilent, il sait qu’elles ne sont pas venues au creux de lui, mais qu’elles le traversent, absolument ! Il a fait cette promesse, et il voudrait la renier, il ne peut pas, il ne peut plus, c’en est fini de lui, il faut qu’il avance, alors il avance, et ses promenades coutumières sont devenues des exutoires pour faire fondre cette graisse, de sa procrastination obstinée (c’en est presque drolatique) ; il devra vaincre de l’une ou de l’autre, de l’écriture ou de son refus. Dans les deux cas, il se perdra, mais le résultat ne sera pas le même !
Et puis, un autre moteur agit sur lui, celui de cette fameuse homéostasie, qui le calme quand il prend peur devant cet inconnu que lui apportera (apporteront) ces écritures, il en a peur, de révéler en lui ce qu’il est véritablement et que cela l’amoindrisse suffisamment. Ce qu’il est d’une manière générale, pas personnellement ! De lui, il l’a souvent dit, il s’en fout. Non ! Ce qu’est véritablement sa forme, il en a peur quand on lui explique ce qu’elle est véritablement, il ne s’en rendait pas compte, mais maintenant qu’on lui dit tout ou à peu près, d’une autre manière, comme un fait exprès, une peur ancestrale ressurgit. C’est aussi pour cela qu’il procrastine tant, mais il veut savoir ce qui l’agite tant, il veut savoir ! C’est aussi au creux de lui que s’ingénie cette manie des découvertes ; et de capter ce qui le traverse tant ! Voilà où il en est, le pauvre deux-pattes devenu scribe par défaut, parce qu’il ne sait pas faire autrement, et qu’il a fait une promesse qui le ronge tant !
…
(parole en marchant – 6 août 2020 à 9h03)
—> durée : 1’18
À l’endroit de la flèche au bord du chemin, ce matin, sous le soleil :
(calme plat, quelques chants d’oiseaux au loin, aucun insecte…)
Voilà, il faudra recommencer vers les midi, sous le soleil…
…
(parole en marchant – 6 août 2020 à 9h05)
—> note,
—> durée : 0’25
La promesse du scribe (note)
Mettre en exergue le chapitre où il fait cette promesse, regrouper les textes y afférents, dont ceux en marchant, les relevés à travers un mot-clé : « promesse ».
…
(parole en marchant – 6 août 2020 à 9h10) [S]
—> durée : 7’23
(souvenance d’une scène insolite qu’on lui rapporta)
« Une nuée de Corneilles, inhabituelle, croassant, s’abat au bord de la petite mare dans le jardin, elles semblent accompagner l’une d’elles, qui se repose en effet au bord, puis les autres virevoltent un instant autour d’elle. C’est alors que celle qui s’était posée au bord de la mare lève une patte d’une manière peut-être un peu comique, elle semble atteinte d’une crise cardiaque, elle s’incline et tombe et ne se relève pas. Les autres croissent encore un instant autour d’elle, comme pour lui dire adieu, et s’en vont en jacassant… »
C’est de cette manière que l’on me raconta ce cérémoniel que je m’imaginais bien, mais il fallait l’avoir vu pour admettre enfin que toute existence du genre Animalia ou autres éprouve quelques affects envers un des leurs, afin de le saluer une dernière fois ; c’est un langage, un rituel, qui a probablement sa part dans cette fameuse homéostasie qui nous maintient. Elle n’est pas exclusive (aux humains), elle est universelle et prend des formes adaptées à chaque être, c’est une loi, un déterminisme volontaire voulu par une évolution salutaire pour tout vivant, parce qu’elle les maintient un temps. Non, nous ne sommes pas exclusifs quant à ce qui nous maintient, nous obéissons tous, hominidés et autres, tous les autres, aux mêmes lois (de l’existence), nous venons tous du même moule, même si l’histoire de notre monde nous différencie, nous avons tous les mêmes origines (sauf preuve du contraire), et il est inévitable que chacun, chacune, copie les rituels des autres ; ayant les mêmes héritiers, les mêmes origines, comment voulez-vous faire autrement ? Vous n’avez pas l’exclusivité, vous, les hominiens, en toutes choses vous êtes au même titre que les autres, les héritiers de ce monde.
Vous n’en avez ni le privilège ni tous les droits, le monde vous est donné au même titre qu’aux autres, sans aucune autre loi ; « que cela rentre dans votre tête », dis-je, d’une manière qui oblige ; sans une foi, religiosité nauséabonde au-dedans de moi, je ne fais que respecter… répéter, pardon, ce qui me vient. Moi, j’y peux rien, c’est comme ça qu’on me dit de mettre, alors j’obéis (et j’oublie qui je suis) ; que puis-je faire d’autre ?
Cette excuse n’est pas valable !
Peut-être ? Mais elle m’oblige à confirmer ce « peut-être », ce pour quoi l’on vit ici, même si je m’y perds un peu ; je vais relire tout à l’heure, ce que l’on m’a dit de mettre, corriger les erreurs de mon langage, afin de l’affiner, reprendre ce que d’instinct j’ai dû mettre et que j’avais oublié…
La mort est notre lot commun, elle n’est ni triste ni gaie, elle est ce que nous apportera demain…
…
(parole en marchant – 6 août 2020 à 9h21) [S]
—> durée : 5’04
(Par moments, un Geai lance des cris, alertes, moqueries ou contentements de ce qui se dit, nul ne le sait, c’est bien ça qu’on ajoute ceci ; de plus, le vent par instant ajoute aussi des vrombissements amusants que capte la petite machine enregistreuse ; à moins que ce soit des Moucherons effectuant des bzzz plus sourds que d’habitude ?)
[ L’on n’y comprend rien, à ce qu’il raconte, serait-ce qu’il se trompe de mots, il en manque aussi, la traduction est foireuse, à revoir ! ]
Déposer la forme webeuse de l’écriture, quand elle est encore en travaux, les textes terminés et corrigés, mais dont le montage lui ne l’est pas ; tous les liens devant relier les divers récits ne sont pas encore mis…
Mettre, à ce moment-là sur les réseaux webeux, et expliquer d’une manière alambiquée…
(cri du Geai)
… pourquoi l’on met ainsi, alors que l’écriture est terminée en grande partie, bien qu’une suite ne cesse de s’égrainer, car il ne peut faire autrement…
… le scribe ; mais elle dépasse le cadre même de l’écriture papetière, livresque !
Indiquer que l’on tente de relier tout ce qui peut (l’être), avec les erreurs inévitables. Quant à vouloir tant relier, l’on s’égare et l’on relie par inadvertance, ce qui parfois ne devrait pas l’être. Mais dans cet éclat d’une erreur pertinente… excusez-moi… il y a bien des raisons ; quand on se trompe, c’est aussi cette manière dont (que) le vivant nous agite, jamais à juste raison tout le temps, il se trompe aussi tout le temps. Eh, n’étant qu’une manifestation de ce qui nous anime, je ne puis que me tromper, moi aussi, au même titre que les autres, en même temps que je ne m’égare pas, que je relis à juste titre sans me tromper aussi (un oiseau dit « ui tui ! »). Tout le travail balance entre ces deux extrêmes, l’erreur et la réussite d’un lien que l’on tente de mettre là où il devrait être. Refaire des liens naguère déliés (cri du Geai), rompus, on tente de remettre tout ça d’aplomb ; sans cesse, on se répète, on répète ce que nos ancêtres tentaient déjà de faire : relier ce qui a été délié, à cause d’un éloignement inévitable, à cause de notre animation qui, chose commune dans notre forme, nous distance les uns des autres au fur et à mesure que l’on existe… d’où le chemin, d’où le voyage ! Mais à chaque voyage, à chaque cheminement, il se perd quelques liens jadis présents, qu’il faut reconstituer. C’est ce que tente, entre autres, cette écriture polymorphe de relier ce qui fut délié d’une manière ou d’une autre…
…
Sonagrammes audiométriques :