(texte manuscrit – 3 oct. 2020 à 14h30)
—> ajoutements, bribes
(dans ce dédoublement du soi, l’un se regarde, et l’autre voit…)
Au fond de moi réside un imbécile qui n’est pas heureux (ni malheureux, d’ailleurs), contrairement à l’idée répandue qu’un imbécile soit toujours heureux, comme une maxime offerte aux idées simplistes pour résumer ce monde guère chaleureux, me disait un laid peureux, dans la forme où on l’avait déposé, il savait bien qu’il n’était pas chanceux, sa caste était celle d’un lépreux.
Bon, voilà, c’est fini avec les « eux » à la fin, pour une rime de rien, vous voyez bien, euh ? Non, cela ne changera rien !
…
(texte manuscrit – 10 oct. 2020 à 0h30)
—> ajoutements, autour et sur le récit
(idées noires) (aux hominidéens du présent)
Ceci est un ouvrage inutile, ennuyeux et sans fard, ne le lisez pas, il va vous endormir, vous vous irritez au plus haut point. Ne faites pas comme moi, j’ai dû l’entendre avant de le transcrire, il ne s’adresse pas à vous, malgré qu’il parle aussi un peu tout de même de votre hégémonie, celle de votre forme. Non ! Vous n’êtes pas les premiers concernés, cet ouvrage s’adresse aux (à ce qui est) vivants, à ce qui nous anime, sans préférence aucune, sans amour, sans gêne, sans supplique, il vous engueule aussi ; vous en prenez plein la gueule (tête) ! Cet ouvrage n’est pas un chant d’amour, non ! Un chant sondant des profondeurs insalubres, s’ajoutant aux autres, son auteur n’est pas unique (mais une multitude accablante le parsème et le travers sans cesse), transcrit par un scribe transi dans une infernale mélodie (comédie), inutile et pleine de vie. (version : traversé, submergé par cette infernale mélodie, un scribe transi le transcrit comme il peut et l’ajoute à cette comédie, inutile et pleine de vie…)
(ajout du 19 oct. 2020 à 20h45)
—> ajoutements, autour et sur le récit
Ce récit est pour la chose qui le déchiffrera, dans mille ans, dix mille ans, pour témoigner d’une mémoire dévoyée…
(version)
Ce récit est destiné à la chose qui le déchiffrera, dans mille ans, dix mille ans, écriture servant à témoigner d’une mémoire dévoyée…
(version)
Ce récit est laissé à la dérive, à ceux qui le déchiffreront, peut-être dans mille, dix mille, cent mille ans, au gré du hasard, découvrant cette mémoire dévoyée, en partie amochée, comme dans un songe plus tard, où l’on s’imagine à ce que l’on rêverait…
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(texte manuscrit – 10 oct. 2020 à 13h08)
—> ajoutements, autour et sur le récit
À force d’éructer, atteindre ce moment de n’avoir plus rien à dire ; ce moment venu, reprendre à l’envers comme si c’était un commencement, alors que ce n’est qu’un recommencement (l’oscillation du cercle) ; c’est amusant, ce transvasement, entre un trop-plein et un vide, allez de l’un à l’autre, une oscillation lente et pourtant présente (omniprésente).
Ce moment semble presque atteint ?
…
(texte manuscrit – 11 oct. 2020 à 23h15)
—> ajoutements, autour et sur le récit
Et puis, plus tard, comme une suite à ce texte sans fin, j’y ajouterai toute mon ignorance à cet instant où rien ne vient, si ce n’est, ce que je viens d’écrire, ce récit serait donc sans fin et le reprendre m’en apporte une raison enfin ! Mais pourquoi continuer, puisque ailleurs en dehors de nos à-côtés, beaucoup y fut déjà trop dit ? Je cherche en même temps (tant) pendant que j’écris, mes méninges me disent « mais si, écris tout le temps ! », cela se peut, tu peux y mettre ce que tu peux (ce qui te vient), il faudrait arrêter, mais cela (cette envie) ne vient pas, jusqu’au trépas, tu ajouteras, comme une condamnation funeste accolée à ton roman (à ce roman falsifié), crois-tu ? Ceci n’est pas le tien, il vient d’ailleurs, les mots se reprennent et se recoupent, sur ceux-là on traîne, avec dans l’idée, une coupe, une interruption, un temps qui dirait « stop ! » Mais cela ne vient pas, une envie pressante du corps demande une interruption, une pause ? Même pas, tu viens avec le manuscrit, écrit sur le pot, sous la douche, dans ton lit, dans ton rêve, sur tout ce que tu touches, écrit ! C’est un ordre ! Même pour ne rien dire, alors ? Exactement ! Ne raconte rien si tu le veux, mais n’arrête pas ; que les mots de ton langage apportent le nécessaire, de ça tu sais le faire, on t’a déjà vu à l’œuvre ! En voilà une drôle d’affaire, écrire sur ce que je ne sais défaire, mais quoi, à cette affaire quoi donc ajouter si ce n’est une vérité, juste pour la rime, pour rien, pour quoi au juste ? Hein ! Quoi ? Pause…
Il faut l’évacuer, cette écriture, à tout prix, qu’elle parte de son esprit et qu’il en finisse avec ça, voilà ! Oui, d’accord, c’est du bla-bla, tout ça, des manières, il veut jouer au grand artiste qui se la pète, on connaît la musique, à d’autres ! Arrêtez cette mélodie, on descend ici, merci.
À vouloir tant retarder l’opération (celle de ces transcriptions manuscrites qui l’obsèdent tant), ça ne prend plus, c’est vrai, c’est du réchauffé, arrêter ça, on descend là !
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—> ajoutements, autour et sur le récit
Notes (le 11 oct. 2020 à 23h35)
« Pour que tu ne t’apeures, petit holobionte hominidéen, tout cela t’apaise comme une loi, et tu crois ! » Et ensuite tout un tas de bla-bla pour enfoncer le clou ! C’est ainsi qu’ils se crurent ainsi « crucifiés ». Une note en bas de la page, signer d’une croix d’encre, elle n’est pas de bois, si ce n’est le papier sur lequel on signa, ce que tu vois, là !
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(texte manuscrit – 17 oct. 2020 à 13h53)
—> ajoutements, autour et sur le récit
Plus tard
Le langage, le langage fait de mots (la parole), n’est pas le premier des langages, mais le dernier (le plus jeune), le plus restreint et le plus simple ; il s’ajoute aux précédents plus ou moins consciemment compris (ceux du corps, ceux de l’affect, toute intuition nous venant, de ce qui nous construit leur parole sous-jacente et si présente, n’a pas de mots, mais apporte des sensations que nous traduisons par des mots, dans notre surnagement à tout cet entendement, perceptions multiples de tous ordres, elles sont les premiers langages que le vivant en nous nous apporte), ce que l’on ressent à la mesure de sa propre perception, sa propre évolution, dans un mouvement, toujours, cet avancement.
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(texte manuscrit – 20 oct. 2020 à 12h15)
—> ajoutements, autour et sur le récit
Il n’y a pas de fin du monde,
il n’y a que des transformations, des changements, continûment.
Prophétie
Il n’y aura pas de fin du monde,
il n’y aura que des transformations, des changements, des remplacements, laissant la place à de nouvelles formes, vous serez dans cette mouvance à la mesure de votre adaptation, dans ces variations (bouleversements), quelque chose à une idée derrière la tête, ses idées ne sont pas bien nettes ?
Nuances
Il n’y aurait pas de fin du monde
(lequel, le vôtre ? Ou la totalité du milieu où vous sévissez ?)
Il n’y aurait comme auparavant ni plus ni moins, des transformations à la mesure de votre adaptation à ces changements, vous serez dans ses mouvances ni vainqueur ni vaincu, seulement transformé (par la force des choses, inexorablement, indéfiniment, vers un même destin aléatoire… inconnu de tous ? Vraiment ?).
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(texte manuscrit – du 21 au 22 oct. 2020 du soir au matin)
—> [considérations philosophiques] observé par autrui, [du robote à la chose]
À ajouter aux descriptions extraterrestres.
Ce ton étonné prit par le narrateur, sur le fonctionnement de la vie, vu d’un extérieur non décrit, une entité ayant traduit son diagnostic sarcastique dans le langage holobiontique hominidéen, disons-le ainsi, si l’on veut faire comme « le savant » hominien, parce que c’est drôle !
Pour reprendre leurs terminologies savantes et barbaresques, sous d’autres aspects clownesques, le vivant garde de drôles de manières, dans ses variations ? Sur cette planète où séjournent de multiples versions d’associations, issues d’une forme unicellulaire de base, en de multiples (divers) assemblages, forme le processus du vivant à travers des échanges d’informations incessants ; un partage, selon les plans de fabrique du processus (existentielle ici) peu à peu affiné au fil des ans (des siècles, des millénaires…), comme une âme greffée en surface, ne participe par conséquent pas consciemment à la fabrication et la perpétuation de la forme qu’elle habite, cette âme endolorie ; elle est toutefois bien curieuse chez certains individus, elle voudrait connaître ce mécanisme qu’elle habite sans se soucier de son intendance ; lui, le mécanisme, il digère et prolifère sans qu’elle s’en soucie, l’âme (ou la conscience, comme vous voudrez), elle occupe une forme de symbiose faite d’une multitude d’êtres associés ; cette parole que l’on utilise ici a du mal à décrire le processus, tant il s’avère subtil ; cette surface occupe une âme, et la conscience de soi a bien du mal à discerner tout cela, elle doit, si le désir se fait sentir, atteindre les tréfonds d’une perception à découvrir, rien n’est dit dans ce langage de surface (la parole, ici), tout est en profondeur dans les soubresauts de son moteur, elle avance par une volonté toute faite, toute prête, rien n’est à inventer, il suffit de copier ce qui se pratique déjà, en regardant autour de soi ; et ce soi-là, il n’est pas tout seul, le monde s’avère fortement occupé ; des présences de toutes tailles, la plupart invisibles aux sens communs d’une âme sans bagages (le savoir d’une mémoire) ; elle devra, au fil du temps, passer de longs moments justement, à démêler le vrai du faux dans de sévères apprentissages ; outre ce qu’elle connaît déjà, au-dedans d’elle tout un monde alimente sa teneur, elle ne se sent pas forcément habitée, elle se croit l’unique occupante de sa forme, de sa carcasse ; elle vit dans un leurre permanent, serait-ce que des êtres adroits la domptent, et parfois la mette aux abois quand elle s’égare ; les dompteurs de la forme ont bien du mal quand celle-ci déraisonne ; toute existence dans une sorte de monde est comme une vaste expérience en cours, parmi tous ceux-là, des êtres aux âmes prépondérantes surgissent et parfois se rassemblent, formant un troupeau, croyant dompter des corps différents d’eux, ils obéissent à ses ordres qu’on leur suggéra pour qu’ils ne s’apeurent pas, du moment qu’ils croient (à nouveau) qu’ils sont les maîtres du troupeau ; sans savoir quoi les dupes, un rire gras souligne leur ouverture têtue, celle du haut du corps, fait pour ingurgiter toutes les matières nourricières nécessaires à leur subsistance effrénée ; laissez-les croire (à tout, à rien), cela les apaise ; il leur faut des certitudes, une folie douce ou des démences fanatiques, c’est selon l’usage qu’ils en font, de leurs croyances obstinées, regardez-les ; observez comment ils vont malmener les troupeaux semblables à eux-mêmes, et ceux différents de vivants comme eux aussi soumis à un diktat inconnu ; au-dedans d’eux, des entités infimes conduisent ses troupeaux à l’usine, au bureau, à l’abattoir, à la guerre, ou dans le ciel, certains survolent les plaines, traversent des continents, lâchent des bombes ou des crottes selon que l’on s’agite comme un oiseau ou un aéroplane, dans un virement d’aile, laisse apercevoir le panorama de leur monde : une vaste poubelle…
Il existe d’autres versions à cet entendement, les suppositions elles aussi sont diverses, l’âme serait une sorte d’exutoire généré par le vivant, etc.
Toute âme ignore comment elle est construite, puisqu’il faut bien un processus pour la générer, et pour ça, la conscience de ce phénomène ne permet pas de connaître le mécanisme de son invention, c’est classé « top secret ! » Ce top secret du vivant, les plans de fabrique ne le disent pas ouvertement, un mystère dans cette invention-là existe au creux des âmes ; eh, encore plus étrange, à propos de ce processus, celui des âmes cherchant à connaître ce mystère de leur invention (pourquoi donc cette interrogation ?).
Ou alors, au hasard d’une découverte, dans les sciences de notre forme, les protagonistes d’une effervescence en parallèle, un monde miroir, ajoute apporte des histoires enfermées dans une âme sans discours, anime des biologies mouvantes, ce que dans le langage l’on nomme « le vivant ». Cela expliquerait cette ignorance du processus construisant les êtres vivants (ils ignoreraient ce qu’ils sont), de ce qui les construit et la mécanique de leur biologie. Par quel processus serions-nous induits, dans ce corps, comme emprisonné au-dedans ?
(ce paragraphe nécessite une traduction dans d’autres versions)
(Ajouts à 14h05)
La suite du discours, au lieu d’être une parole de la pensée directement écrite sur le papier du manuscrit habituel, il devient oral dans le prolongement de la nuit au matin, et par commodité, on alluma la machine enregistreuse ; ainsi activée, elle mémorise la parole prononcée dans le noir dans une effervescence délibérément provoquée par une perturbation d’un sommeil régulier que l’on supprime, par-dessus la fatigue une parole s’en vient, elle semble interminable, on a provoqué cette science des déversements oraux pour que s’active la vibration sonore d’une voix, elle cherche pour ne pas perdre le nord !
Veuillez relier le texte oral à la suite de ce récit, Monsieur le robote !
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(texte manuscrit – 22 oct. 2020 à 13h50)
—> [considérations philosophiques] de la « phinance » des orgueilleux
—> voir : 1. « İl », livre 3, la finance, de 111. à 116.
Ils parlent de « business plan » et s’émerveillent de leurs trouvailles comme si cela allait révolutionner le monde, c’est étrange ? Oublient-ils qu’il s’adresse à des êtres de chair et d’os qui ont une âme, un affect, des sentiments, des pleurs et des rires ? Non ! Chaque geste, chaque fait, chaque événement sont savamment calculés dans un unique souci : le profit ! (Profit de quelques-uns, au détriment de tous les autres.) On dirait comme une peste s’est introduite au-dedans d’eux, amoindrissant leur émoi à une seule joie, la dérive massive de leurs bénéfices, les autres peuvent bien crever, ils n’en ont que faire, les laisseriez-vous devenir les maîtres, dans cette affaire ? (Qui finira bien tôt ou tard par vous englober aussi ; qui que vous soyez, bénéficiaire ou déficitaire, c’est selon votre réussite « financière », évidemment !) Etc., etc.
(ajout oral)
Que de généralités me direz-vous, tout ne peut pas se réduire à cette hégémonie, elle rencontre des contraires, des vents de tout passage qui peuvent la soustraire des bénéfices accumulés ; à cause d’une faillite, elle finira bien un jour par s’éteindre comme une maladive contracture ; la richesse n’est qu’un aveuglement, une permission offerte à ceux qui ont pu imposer ce rite des enrichissements dépravés ; n’ayez crainte, aucune fortune, aucune réussite mercantile ou autre, comme de tout le reste d’ailleurs, ne pourront résister éternellement à l’épreuve du temps, la pourriture viendra les atteindre au moment opportun, quand la mort les traversera, ils mourront comme les autres, aucun privilège, aucun satisfecit, aucune éternité n’est autorisée dans ce monde sans pitié.
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(texte manuscrit – 24 oct. 2020 à 18h50)
—> ilem, livre des préalables
De la préalabilité à toutes choses
Pour qu’un phénomène, quel qu’il soit, se réalise, la raison de cette pensée à dire, à raisonner sur quelques préalables, où le phénomène, l’événement se peut (produit) ; c’est-à-dire, cette variation d’un état (à l’autre) se réalise parce qu’il subsiste les conditions de ce changement : ce sont ces préalables-là, justement !
Tout comme la nécessité d’un scribe observant ce fait pourra l’exprimer ultérieurement. Tout comme l’habitat nécessaire à la survie de ce scribe, dû exister avant lui. Tout comme cet habitat a besoin d’un milieu où subsister, ce même milieu se peut, ici, grâce à la présence d’un soleil, où tourne cette planète devenue le berceau de la subsistance du scribe. Ce même Soleil a eu besoin d’un univers où il fut conçu par les hasards de tout changement, un état bouleversé de particules élémentaires ; elles forment la matière, elle s’assemble et se désassemble au fil du temps, formant des mondes en perpétuel changement.
Une histoire, pour que l’on puisse la raconter, a besoin par conséquent de beaucoup de préalables pour qu’elle soit remémorée à des êtres l’écoutant ou la lisant. Ils font partie de cette nécessité du racontement où existe ce besoin inconscient, de faits évoquant un souvenir ou une inspiration, un scribe pour la transcrire et des individus capables de le relire, d’écouter le « chant » perçu, où le souvenir est sous-jacent, indispensable ; sans lui, pas d’histoire, pas de logis, pas de territoire où subsister, pas de corps céleste, pas d’étoiles, pas d’univers : une souvenance dans tous les cas, si nous comprenons cela, s’avère indispensable à l’émergence d’un monde (de tous les mondes). Sans cela, notre matérialité ne peut exister. J’existe grâce à une mémoire persistante, vaste et multiple, au-delà de tout entendement de ma forme, de mon espèce existentielle, la raison de ce qui persiste occupe dans ce cas, me semble-t-il, la majeure partie de cet univers. Il a besoin de se souvenir pour exister (il aurait besoin de maintenir cette persistance en dehors de la matière nous constituant). Sans cela, rien ne se peut, je n’existerais pas et ce monde fait de matières aurait un autre aspect, une différence ; une variation d’état à un autre est la souvenance de ce fait, est, représente la première mémoire, celle de ce que j’étais juste avant ce fait et de tous les autres avant ceci, indéfiniment reproduits une multitude de fois. C’est ça un préalable, toute une histoire…
J’ai dû attendre toute une journée où rien ne venait, pour me laisser surprendre par cette inspiration subite, au soir, ou d’une traite j’ai pu exprimer cet état de fait. Cette journée à ne rien faire fut un préalable, la condition de la suite, tout comme ce qui fut avant donnera après, demain ; de quoi nourrir les fruits d’un avenir serein, passable, odieux, toutes sortes de variations… Tout cela a nécessité des préalables pas forcément souhaités ni souhaitables… Voilà que l’esprit s’amenuise, plus rien ne vient et l’histoire en question, à raconter aujourd’hui, semble se terminer ?
…
Voilà pourquoi le « je », de l’entité vivante, écrivit ceci ; un agglomérat d’une multitude d’êtres infimes à la source de sa construction, interrogation lancinante, s’intéresse tant aux préalables d’un milieu qui la construise, dans ce postulat-là, la bête cherche des réponses ! Elle est innervée d’un fluide invisible, une vibrance électrisée, des mouvements de particules l’ont traversée et la traverse encore, quelque chose comme ça ; cette ignorance, c’est énervant ! C’est le pourquoi de ce racontement préalabilisé interminablement, eh, de tenter quelques discernements (sous un affect démuni, de risibles attraits, sûrement), histoire de s’interroger un peu plus longuement, jusqu’à s’en excuser, du dérangement, vous voyez où est le tourment ? (fin de la suite des « ent »)
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(texte manuscrit – 26 oct. 2020 à 13h00)
—> ilem, livre des préalables
Vous n’y comprenez rien ? C’est normal ! Trop de préalables ont été remontés dans le temps, puisque ce racontement se lit à l’envers ; nous remontons toujours, de préalable en préalable, à l’origine possible de tout fondement. Pour en comprendre l’origine, il faudrait parcourir les dernières narrations et rattraper le temps des débuts de ce récit où tout semblait plus clair et précis. Il est vrai, c’était au temps où tout se faisait au présent, on ne se souciait pas encore des préalables à ces entendements, tout au plus des préambules intronisant le récit d’un « premièrement ». Depuis, nous nous éloignons de plus en plus de ces commencements devenus obsolètes, avec le temps, des archives, une mémoire (en réserve), de quoi alimenter diverses histoires aux destinées incertaines. Le sujet d’origine a dévié depuis, on recherche la source de tous ces mots (maux), tourments ou romans hors d’atteintes ne nous concernent plus exclusivement ; dans ce racontement-là, nous apparaissons bien infimes ?
Tant mieux, de ne plus être (naître) au centre des choses à faire oublier tous vos affects, les égos de chacun, devenu tout rabougri. C’est là que le scribe, serein, fait une pause et rit !
Mais, de quoi parle-t-il ?
Ah ! À l’envers ? Reprenons !
Vous n’y comprendrez rien, c’est normal ! Trop de préalables ont été rajoutés dans le temps, puisque ce racontement se lit à l’envers ; nous remontons toujours, de préalable en préalable, à l’origine possible de tout fondement. Pour en comprendre l’origine, il faudrait parcourir les dernières narrations et rattraper le temps des débuts de ce récit où tout semblait plus clair et précis.
Jusque là, ça va ! Poursuivons ?
Il est vrai, c’était au temps où tout se réalisait au présent, on ne se souciait pas encore des préalables à tous ces entendements, tout au plus des préambules intronisant le récit d’un « premièrement ». Depuis, nous nous éloignons de plus en plus de ces commencements devenus obsolètes ; avec le temps, des archives, une mémoire (en réserve), de quoi alimenter diverses histoires aux destinées incertaines. Le sujet d’origine a dévié puisqu’on recherche la source de tous ces mots (maux), tourments, ou romans hors d’atteintes, cela ne nous concerne plus exclusivement, dans ce racontement-là, nous apparaissons bien infimes ?
Et, c’est tant mieux ! De ne plus être (naître) au centre des choses à en oublier tous les affects, où les égos de chacun en reviennent tous rabougris. C’est là que le scribe, serein, fait une pause, et rit !
…