(texte manuscrit – 7 nov. 2020 à 1h30)

—> ajoutements, autour et sur le récit

À la gloire

Ici, on n’écrit pas pour la gloire,
on écrit pour laisser une mémoire
et puis partir sans dire « au revoir ! »

Et quand bien même,
en aurais-je eu (de gloire), je n’en saurais que faire,
le temps m’a trop déprécié
et ce n’est plus mon affaire.

Et quand bien même,
en aurais-je eu (de gloire),
on n’aurait pas su quoi en faire,
le temps a déprécié cette affaire,
et bien vrai, elle n’aurait pu me plaire.

Laisse donc, au gré de cette mémoire, tout ce qui te traversa
ni demande ni merci, n’attend de cette vie
autant des regrets comme des envies
rien de tout ça, ici !

(texte manuscrit – 7 nov. 2020 à 1h45)

—> ilem, livres des préalables

(comme un amusement, pour voir comment ça fait…)

De lire à l’envers, de mettre la fin au début, permet d’y voir comme un resserrement : vous êtes au bord d’un entonnoir, irez vous vous laisser aller jusqu’à son extrémité antérieure (inférieure), jusqu’au relâchement de sa sortie contrainte, celle des premiers commencements ?

(texte manuscrit – 8 nov. 2020 à 19h15)

—> ajoutements, autour et sur le récit

Ce sont des récits en fragments, il sera probablement nécessaire de rechercher les choses oubliées ou perdues, ce qui ne fut pas rapporté, « comme un chien-chien à sa mémère » (diront les grincheux) avec les potins du coin, dans la bouche des margoulins et des faiseurs de vérité ; dans leur orgueil, ils oublient pour mieux protester, en disant « ces conneries que vous lisez ne vont rien vous apporter, regardez donc notre vérité, c’est nous qui l’avons rapportée, sans nos mémères à côté ! »
(Rien n’est dit s’ils les ont trucidés ?)

Aux riches : « à la misère, vous devrez vous y habituer, elle arrive pour tout emporter ! »

(texte manuscrit – 12 nov. 2020 à 16h10)

—> [philosophia vitae] les langages du vivant

À ce jour, aucune langue claire et perceptible, entre le soi et ceux s’agitant au-dedans de nous, l’essentiel de la digestion du corps et de nos mécanismes (ou du moins un langage insinué insidieusement, sans que le soi à soi s’en aperçoive). Le langage est sensoriel, principalement, il influence notre affect, notre humeur, notre clameur. On ne régurgite pas le monde de la même manière qu’en ce corps éprouvent des aigreurs au creux de son « estomacque ! » Votre humeur dépend de la santé de ce monde vivant, vous habitants, il en est le moteur, il vous dit ce que vous devez faire : aller aux toilettes, uriner ou déféquer, vous grattez le nez, vous lavez et étudiez le monde vous environnant, etc., etc.
Plus insidieuse encore, cette affirmation sans preuve où votre propre parole est multiple, elle est une synthèse, le fruit d’un mûrissement et quelque part au-dedans de vous, à travers de multiples influences sous-jacentes, on dicte à votre humeur l’idée de réagir organiquement ; la voix s’anime et émet des sonorités très ordonnées, puis devenues un langage ajouté à d’autres langages antérieurs, les premiers (ceux issus des premières animations) permettent au dernier-né, ce langage de la parole, donné comme une surcouche surfant avec les nuances de votre affect, en grand ! Ces humeurs vous font écrire un tas de romances, des histoires en tous genres, des croyances, évidemment ; et même, vous y mettez toute une science, pour y découvrir la raison qui vous fait mourir, vivre et renaître, comprendre ce pour quoi l’on est là, à marmonner ces incongruités, dans cet orgueil, à rechercher la vérité ! On la confond, évidemment encore, avec toute réalité, il n’en est plus une, mais de bien des façons, vous voilà animé d’une émotion, une érudition, jusqu’à s’en épater. Serein, vous pensez au décorum d’une thèse, le début d’une explication donnée à vos certitudes sans cesse combattues par un doute encore plus vorace, oui, il y a cette audace ! Votre prestige en prend un coup, l’hominidé n’est pas si coriace, une petitesse l’anime dans son rêve relativement proche d’une folie ordinaire offerte à toutes vies, la découverte de ce qu’il est, vraiment (véritablement) !

(texte électronisé – 15 nov. 2020 à 20h30)

—> ajoutements, bribes

Ah oui, j’aurais pu ? (répondre, faire, accomplir, etc.)
Alors demain tout au plus ! (répondrai, ferai, accomplirai, etc.)

(texte manuscrit – 19 nov. 2020 à 10h05)

—> [philosophia vitae] domptage de la bête

(propos traduits et interprétés d’un fragment d’informations interceptées venant de quelques Procaryotes de passages)

À cette interrogation « je me sens bête », quelque chose répondrait « tiens ! l’holobionte se réveille, il prend conscience de sa nature ? »
« Oh oh ! Laaa tout doux… »
Son cavalier, innombrable et invisible (les choses) pour le gros tas de chair qu’elles animent, tente une domestication, la bête ne se sent plus si légitime ; serait-ce qu’elle se rebelle, comprendrait-elle sa maigre part dans le processus qui l’anime ?

Ouah ouah ouah !
« Oh, ça va viendre, il faut l’injonction, l’injonction ! »

Et la bête fut domptée !

—> ajoutements, autour et sur le récit

« Défense des droits humains ! »
Que pour ma pomme, les autres (non humain) peuvent crever !
L’expression est impropre, voire sale, et égoïste !

—> ajoutements, autour et sur le récit

(Note pour le premièrement)
Les dates apparaissent au moment où le scribe s’en va.

(texte manuscrit – 20 nov. 2020 à 12h)

—> ajoutements, tragicomédies, akoustikos

C’est un peu pénible ces appareillages que l’on porte sur soi continûment pour entendre autrui et masquer le bruit du vent, toute la mélodie au-dedans de vous, un temps…

—> [considérations philosophiques] des droits que l’on prend

On ne fait que répéter des mots qui furent inventés avant nous ! Et certains se chamaillent sur la manière de les agencer. Les uns s’obnubilent l’esprit quand ils aperçoivent quelques erreurs orthographières ou grammaticales (qui ne sont que des conventions momentanées) du moment (en oubliant un peu fortement que cela change, bouge sans cesse, au fil du temps).
D’autres, se chamaillent quelques phrases, quelques groupes de mots, se les accréditent pour s’honorer d’une oraison (déclamation), ou défendre ceux qui les auraient agencés de la sorte, les premiers ; comme un droit propriétaire d’une parole un jour clamée plus forte que les autres, et que l’on aurait entendue, retenu, faisant autorité : un poème, une chanson, un vers, une prose, tout un récit, un roman ; et la messe est dite ! (est-ce ainsi que tu médites ?)
D’ailleurs, à ce sujet, des livres saints, de leurs véritables auteurs, qui s’en soucie ? Ces chamailleries sont imbéciles et financières, à la solde d’un ego insupportable, ce dernier mérite une pendaison pour un tel trait d’orgueil !
(À compléter)

(texte manuscrit – 28 nov. 2020 à 9h)

—> [considérations philosophiques] un passeur d’histoire malgré soi

(de l’histoire des vivants, comme du reste, dans tout un univers, ils y sont inclus en son dedans)

N’oublie pas d’où tu viens, de toutes tes origines, depuis la nuit des temps ! Apprendras-tu à reconnaître cette raison, éminemment, ce que te demande la vie en toi ? Ce souvenir va bien au-delà qu’un simple rappel à ta mémoire, il exprime le fondement même de ta persistance, et par là, de la sorte, te permet d’avancer, parce qu’il te porte à cause de ce passé ! Tu ne fais que passer, fugitivement, certes, prenant le relais qu’on te tend, à ta manière, uses-en et sépare-t’en juste à ta fin, la fin de ton ouvrage ; pour apporter, peu importe quoi à un recommencement beau, insignifiant ou laid, une suite à cette histoire…

(version)
N’oublie pas d’où tu viens, de toutes tes origines, depuis la nuit des temps ! Apprendras-tu à reconnaître cette raison, éminemment, ce que te demande le vivant en toi ? Ce souvenir va bien au-delà qu’un simple rappel à ta mémoire, il exprime le fondement même de ton existence, et par là, de la sorte, te pousse à avancer, parce qu’il te porte, à cause de ce passé ! Tu ne fais que passer, fugitivement, certes, prenant le relais qu’on te tend, à ta manière, uses-en et à la fin de toi comme de ton ouvrage, abandonne-le en partant ; ce que tu apporteras importe peu, qu’il soit un recommencement beau, insignifiant ou laid, ajoute une suite à cette histoire…

(texte manuscrit – 29 nov. 2020 à 14h50)

—> ajoutements, autour et sur le récit, notes diverses…

Après la marche, trois choses à retenir, à cause d’une machine enregistreuse oubliée…

Les résumés sous le titre du chapitre : à ponctuer différemment à chaque chapitre, mettre une virgule, un point-virgule, un point de suspension, un tiret, etc., etc.

Dans premièrement, livre quatre, de la tendresse comparée au coït du plaisir de soi, de ses homéostasies contrariées, en établir sa préférence pour une tendresse innocente, celle de l’enfant qu’il fut : aurait-il été en manque de ce côté-là ?

Pendant la marche, il parlait comme à l’enfant qu’il fut jadis, de ces avancements coutumiers, lui expliquant comment il procédait :
je marche, j’entends, j’écoute, voit, me retourne, surpris parfois, j’avance et me mouche ! Etc.
(variations sur ce principe)