(paroles en marchant – 7 nov. 2020 à 14h36)
—> 2. « petit chemin » :
—> durée : 3’22
(le début de la réflexion se passait dans sa tête ; ingéniée par on ne sait qui ou quoi, il débattait comme à son habitude, tellement habitué qu’il était, une partie de sa voix éructa dans le son émis par l’organe des parlottes ordinaires…)
…
Sur cela ? Oh ! ça ne peut pas plaire, cela ne flatte aucun de vos travers… L’on ne parle pas de vous en exclusivité, vous êtes accessoirement cités…
Oh ! Comment, il existe d’autres que nous ?
Oui ! D’ailleurs, vous êtes très habités, écoutez-vous ceux qui vous occupent ?
Vous considérez qu’ils vous appartiennent ?
Ah ben oui, ils sont sur moi (et au-dedans de moi, j’émane d’eux, dans le son de ma voix) et ils n’appartiennent ni n’appartiennent pas, cela n’a aucun sens, monsieur, ils sont là, sur vous, ils vous construisent vous bâtissent, et dans cette effervescence vous surnager dans un petit nuage où vous cohabitez sans le savoir avec ce monde qui vous construit, et qu’il vous laisse faire (étonnamment) toutes vos bêtises…
1’48 (la pause de sa voix laisse entendre un gazouillement joyeux des oiseaux autour de lui, il n’en prend pas conscience, mais ils influencent sa pensée…)
Oh, parfois ce n’en sont pas, mais la plupart du temps il faut bien l’avouer, vos stratagèmes méritent quelques réprimandes, quelques corrections… quelques critiques, aussi…
Eh, vous n’arrivez pas à parler d’autre chose qu’à nous réprimander ! C’est cela la vilaine chose !
Là, voyez, nous discutons et j’ai failli oublier le chemin où nous passions…
(il doit franchir un ruissèlement à sec)
Voilà, j’ai traversé le gué…
3’04 (au loin quelques coups de feu, indique que l’on chasse autour de la forêt, dans les enclos privés des prédateurs hominidéens…)
Ah ? Des chasseurs… ah, c’est pénible…
(Et il se tait en coupant la chique à la machine enregistreuse ; ce qu’il dira ensuite n’est pas connu, sûrement une colère et des paroles maudites ?)
(paroles en marchant – 7 nov. 2020 à 15h02)
—> durée : 0’42
Aujourd’hui, à cette heure, j’ai vu les Grues sauvages redescendre vers le sud, annonçant les grands froids, il était temps !