(parole en marchant – 4 déc. 2020 à 10h13)
—> 2. « petit chemin » : interview avec lui…
—> durée : 27’22
(la conversation avait commencé peu de temps auparavant)
Euh… nous pouvons parler maintenant ?
Ah ! Vous n’avez pas oublié, votre machine enregistre… votre machine enregistreuse, vous avez appuyé sur le petit bouton des records dingues ?
Ding… ding ! C’est mieux…
C’est dingue, c’est dingue !
Vous faites de l’humour déjà ce matin ?
Faut bien, pour pas devenir fou ! Dans la forêt, sous le contrôle du chant des oiseaux, n’oubliez pas, quelque part, j’en suis presque certain, qu’ils nous ont appris une partie d’un langage que nous n’avions pas à nos débuts, ah, nos ancêtres lointains. Les oiseaux sont là depuis longtemps, leurs langages, leurs chants, (cela) nous inspira beaucoup, c’est certain ! Ils vous disent aujourd’hui, « effectivement, il fait froid ! » Alors, avant que nous appuyions sur le petit bouton des recordings, celui de la machine enregistreuse, précisons, comme vous dites, euh… nous parlions de la situation actuelle ?
Oh, situation qui n’est guère nouvelle à mon sens, à ma perception, je n’ai aucune vérité à apporter ni révélation à donner, je ne suis pas submergé (en ce moment) par ce qui me traverse et me porte (porterais) à vous lancer une nouvelle croyance des choses ; il n’y a que ce que je perçois, une infime part des choses m’environnant, et l’infini doute que j’ai, autour (à propos) de ceux qui n’arrêtent pas de bavarder en vous disant « écoutez-moi, écoutez-moi, j’ai la vérité ! » Ils sont eux-mêmes submergés, à mon sens, je n’ai aucune vérité à donner, je vous répète ; ils sont submergés par une crainte, une peur, qui les fait parler ; alors, ils ont réfléchi à leur manière et tentent d’apporter une réponse, une vérité ! Eh, par là, en établisse une croyance, « leur vérité », certains croient avoir tout compris, et vous lancent (emmènent) dans des considérations où un complot international sévit. D’autres disent « fouthèse ! (foutaise), la science seule a réponse ! », ou la politique, ou la religion, etc., etc. Chacun tente de ramener à ses propres convictions la réalité des faits, considérant que chacun a (détiens) sa propre vérité ; ou, disons-le autrement, ils considèrent que « eux » seuls ont une vérité au-dessus des autres, qu’ils ont une compréhension qui dépasse celle des autres (tout ne se vaut pas, puisqu’ils ont une vérité à laquelle ils croient par-dessus tout). Eh, à mon sens, ils en sont tous au même point, il n’y a aucune vérité absolue de quoi que ce soit ; même pas en sciences (ou) le doute est permanent, mais certains ne doutent plus, alors, s’ils croient trop à une religion, ils vous massacrent pour gagner quelques points dans l’au-delà ; ou alors euh… ce sont des politiques, ils tentent un pouvoir, une prise de pouvoir, eh, tous vous disent qu’ils ont la solution, qu’ils ont la vérité, tous ! Eh, à la fois, ils se mentent à eux-mêmes s’ils croient absolument à ce qu’ils disent, ou s’ils inventent, ou tentent de prendre un quelconque pouvoir médiatique, une gloire ! Eh eh, si nous réfléchissons bien, tentons une perspective, vis-à-vis de cela ; ils obéissent, à mon sens, à un mécanisme bien plus vieux que l’humanité, un mécanisme qui défaille, qui déconne, et qui tente de réguler l’être, mais il n’y arrive pas ! Un principe de survie est en train de se dérouler, il est submergé par deux contraires, l’un que l’on pourrait nommer « l’égo », vous savez, celui qui vous fait croire que vous êtes l’être élu, où vous tentez une reconnaissance absolue, quand on exagère le sens, l’égo les submerge ! Beaucoup d’êtres se font avoir avec cela… Et un autre principe, plus ou moins relié, est ce qui régule l’être au creux de lui-même, les savants appellent ça, vous savez, on en a parlé : « l’homéostasie ! » Le phénomène (principe) homéostatique agit sur bien des plans d’un être vivant, et il tente de l’adapter au milieu où il sévit. Mais le problème, c’est que l’égo crée tant de dérives, tant de déséquilibre, que l’homéostasie a du mal à le réguler ; qu’à la fin, le suicide ou la folie, l’impossible arrive et une extermination survient ! Euh… l’être subjugué par son propre égo, prenons le fanatique, le dictateur, élimine tous ceux qui n’acceptent pas sa perspective, sa conception du monde, il ne le supporte pas, il se croit l’être élu, il se prend pour un dieu et tous ceux qui n’acceptent pas sa façon de voir, périssent ! C’est pas nouveau, et actuellement dans tous ces mécanismes qui sous-tendent notre humanité actuelle, tous ces réseaux, les réseaux webeux, vous savez, tout ce qui est électronisé à travers des systèmes d’ondes électromagnétiques, à travers un phénomène naturel, électrique… transmettre de l’information sur les réseaux webeux. Mais trop d’information tue l’information, et les gens qui écoutent ne savent plus à quel saint se vouer, c’est le cas de le dire ! Et les esprits un peu trop fragiles, un peu trop croyants, se font avoir. Et celui qui a la plus grande « ouverture », ou, si je veux parler plus crûment, « la plus grande gueule », (ceux-là) se font le plus entendre ; qui (ils) ont une psychologie, sachant plus ou moins trouver les mots qui ameutent les foules, c’était comme aux anciens temps quand celui-là dans les prétoires, dans les assemblées, dans ces endroits-là, avait la voix un peu forte, savait trouver les mots pour faire venir les gens à sa propre cause ; celui-là pouvait devenir le chef de quelque chose. Eh, cela (celui-là) devient un saint, un chef, un savant, un président… tous ces êtres qui, dans leur mécanisme, trouvent une manière d’acquérir un quelconque pouvoir, pour s’asseoir dans un confort moral qui leur permet de progresser. Et la mesure est celle que chacun y trouve, soit un autoritarisme tonitruant où ils éliminent tout opposant, soit l’acceptation de quelques paroles discordantes, mais qui les agacent profondément ! Ces mentalités-là ont du mal à accepter la divergence, et ils sont soumis à d’autres qui sont dans la même problématique, à accepter ceux qui ne pensent pas comme eux, même si, dans le lot, il y en a qui comprennent ce mécanisme qui agit au creux d’eux-mêmes ; ils sont souvent dépassés et ne savent plus quoi faire, alors ils dérivent (bien souvent) dans une folie oppressive, soit à travers des idées, une religiosité, une scientificité, une technologie, une technocratie financière ou autre, peu importe le domaine où cela agit (où ceux-là agissent), c’est toujours le même principe, rien de nouveau ! Depuis des milliers d’années, c’est le même principe qui tarabuste les esprits. Eh, je vous rappelle notre histoire du passé, car ce sont exactement les mêmes mécanismes qui agissent, et j’en suis profondément certain. Mais, c’est ma vérité, je ne dis pas, « moi j’ai raison, vous, vous avez tort », je prends du recul, je ne m’élève pas, je m’éloigne un peu, de côté, pas au-dessus de l’assemblée (avec un air supérieur, non), je m’éloigne et tente de percevoir ce qui tarabuste tant les êtres, autant ceux qui gobent tout de go, ce que dit celui qui veut être le chef de quelque chose, que le chef lui-même ! Je les observe ! Je m’observe moi-même, car je me fais parfois avoir, aussi ! Je suis fait de la même graine que vous, je ne suis ni plus ni moins. La seule chose qui nous distingue tous, ce n’est qu’une seule chose, une seule, pas autre… il n’y en a pas d’autres, c’est (ce sont) nos différences ! C’est tout ! Eh eh, on est tous différents, c’est pas compliqué, c’est très simple, réduisez les choses à une simplicité, vous allez voir tous nos mécanismes aussi complexes soient-ils, se réduisent à une définition extrêmement basique…
15’22
Permettez que je salue les arbres, les plus vieux ici, de la forêt, et l’ancêtre que l’on coupa jadis, il y a quelques décennies, je vous salue bien bas !… Eux, ils ont quelques siècles, ils peuvent vous dire, vous raconter ; s’ils parlaient dans notre langage, ils vous diraient tout ce qu’ils ont entendu autour d’eux… Mais le temps que nous décryptions ce qu’ils nous racontent, nous serions déjà morts (notre patience n’est pas suffisante) !…
Salut ! Salut !…
16’32 (le vent ramène la rumeur de la route, ces machines roulantes oppressantes)
Le problème, oui, c’est que beaucoup d’êtres se croient supérieurs, alors qu’il n’y a que des différences, ils sont subjugués par cette prétendue supériorité ; supériorité d’âme, de perception, dans tous les thèmes que vous voudrez, ils ont compris et vous, vous apparaissez comme un idiot, souvent… Laissez-les croire à leur supériorité, et là, ça s’enflamme ! Les choses sont infiniment simples dans le principe même qui nous permet d’exister. Nous obéissons à une biologie bien rodée ; répétons-le, nous ne sommes pas les inventeurs de nous-mêmes, toutes nos sciences, toutes nos technologies, toutes nos machineries sont le fruit d’un processus lent et progressif qui nous a permis de construire tous ces objets, tous ces mécanismes. Nous les avons construits, inventés, parce que… au creux de nous, quelque chose nous disait de les concevoir, c’est pas une invention de nous-mêmes, égo, là où tu n’y es pas ! Non ! C’est le fondement même de ta mécanique qui te poussa à construire ces objets doués d’un certain mouvement, d’une certaine autonomie, précaire ; tu reproduis quelques fonctions que le vivant en toi a déjà instruites au fond de toi depuis longtemps, depuis tous tes ancêtres du passé : ce qui t’anime ! Eh, tu tentes de reproduire ce qui t’anime, eh, tu seras toujours à te demander pourquoi tu fais cela ? Eh, curieusement, pour ce qui me concerne, c’est cette interrogation que j’ai à ce point de vue là ; cet angle de perception que j’ai pris, de comprendre pourquoi nous nous agitons autant, à tenter de reproduire des fonctions que le vivant a déjà instruites. Et toutes les machineries sont là, que nous inventons… sont là pour reproduire des tâches rébarbatives ou nécessitant une énergie, une force, que nous n’avons pas (suffisamment) individuellement. Ces machines dépensent énormément d’énergie, c’est certain ! Pour les plus grosses, c’est considérable, nous jouons avec le feu, avec les forces naturelles ! Eh, de tout cela, le vivant, avec quelque être qu’il soit, le fait depuis tout le temps : le corail prend les éléments de la nature et transforme des zones entières en minéral ; le minéral est une transmutation entre ce qui s’anime et ce qui ne s’anime pas, ce n’est que ce qu’il y avait avant, la minéralité des choses, et ce qu’il y aura après, les minéraux (assemblés différemment) que nous laisserons, après que nous soyons passés ou parties dans nos animations récurrentes, nos déplacements… Voyez, je parle de choses essentielles, ce qui nous anime, c’est ce qui fait que nous nous déplaçons ; nous nous déplaçons tous, comme je le fais en ce moment, en se (me) promenant dans la forêt. Nous nous déplaçons en passant à côté d’êtres fort nombreux dans cette forêt, les choses ligneuses verticales, tournées vers le ciel, qui vous entendent dans les vibrations sonores, dans les effluves que vous émettez, ils en perçoivent une partie, momentanément (tout comme en retour, vous en percevez plus ou moins consciemment les leurs). Ce sont des êtres aussi, qui ne bougent pas, eux… mais qui (ils) vous entendent, vous perçoivent, au même titre que vous en perceviez sans le savoir quelques informations qu’ils vous donnent, inconsciemment. Oui, votre conscience est une forme émergée où vous surnagez, et pourtant l’essentiel de ce que vous êtes se produit à l’insu de vous ; toute la mécanique interne de votre être fonctionne sans que vous vous posiez une quelconque question quant à la résolution des problèmes qui animent votre corps. Tout cela est bien rodé depuis des milliards d’années. Et vous, dans cette petite émergence où vous êtes subjugué par vos égos et votre homéostasie qui ne cesse de tenter de le réguler, vous vous acharnez dans un combat démesuré, où vous tentez d’obtenir une victoire contre vous-même, contre le principe même qui vous anime. Eh, en développement… en développant ce processus jusqu’à l’excès, vous allez reproduire un phénomène très simple, régulé lui aussi depuis la nuit des temps, et qu’on peut résumer en quelques termes : l’extinction d’une espèce, parce qu’elle n’a pas pu s’adapter. Voilà ce que nous sommes en train de reproduire ! Mais (ceci), ce n’est qu’une pensée parmi d’autres, elle est noyée dans la foule d’informations que vous percevez, et la plupart des êtres ne savent plus à quel saint se vouer, que choisir ? Ils n’arrivent même plus à penser par eux-mêmes, à prendre du recul, ils sont dans une grande misère d’esprit, et dans cela, ils voient… ils voient bien qu’ils reculent, qu’ils abandonnent leur propre perception, à celle de ceux qui tentent de les dominer, de les amadouer à une idée « supérieure » disent-ils, une vérité, que la leur, qui est finalement un gros mensonge. Mais tant que personne ne tente de le contrer, celui-là, il reste une vérité. Voilà où nous en sommes ! Eh, de cela, pfft, rien de nouveau, c’est un mécanisme très ancien qui nous perturbe en ce moment, nous répétons inlassablement les mêmes bêtises, jusqu’au jour où nous arrivons (arriverons) à les dépasser. Là, nous pourrons parler au sein de notre espèce, d’une progression, d’une évolution, d’une transgression de principes acquis, déficients, dégénératifs, qui par un hasard onctueux, nous fait progresser et de nous adapter aux nouvelles conditions d’un environnement où nous y avons notre propre part, l’évolution du temps…
…
(parole en marchant – 4 déc. 2020 à 10h41) [S]
—> 2. « petit chemin » : interview avec lui (suite)…
—> durée : 35’07
Vous disiez, de l’évolution du temps ?
Oui, de l’évolution du temps, du climat, de notre environnement, qui ne cesse de lui, de progresser, de changer perpétuellement ; le changement est inhérent aux choses de l’univers, il change tout le temps, rien ne reste comme avant ! Ça, c’est récurrent, difficile de s’y opposer ! Euh, je suis différent de ce que j’étais il y a quelques secondes, puisque j’ai changé de place, j’avance, puisque je parle, je dis des mots tous différents, pour la plupart, même si je reproduis des mécanismes toujours semblables, dans mon principe, de raisonner, de penser, il se passe des choses un peu toujours les mêmes, mais je tente de progresser, d’avancer ; c’est pour ça que la marche est importante, c’est un avancement, une tentative de progression ! Elle aboutit à quelque chose, on ne le sait que quand on arrive à notre destination ; on peut dire si le chemin parcouru nous a permis de résoudre quelques problèmes, si la voie choisie était la bonne ou plus mauvaise que les autres, naguère. On peut tout réduire à quelques principes, philosophique, comportementale, tout ce que vous voudrez, euh… notre mécanisme n’est pas si complexe ; euh… il régit tous ceux qui existent ici. Ce n’est pas moi… ce n’est pas moi qui le dis plus qu’un autre, tous les spécialistes, dans la question… sur la question, vous le diront à leur manière, mais au bout du compte, on en vient aux mêmes considérations, même si les mots employés ne sont pas les mêmes, on s’aperçoit que tout fonctionne selon des principes essentiels qui entraînent, eux, des variations. Eh, c’est là la complexité, c’est qu’il y a une foultitude de variations, autant qu’il y a d’êtres ; chaque être suit son propre chemin, son autonomie qui le sous-tend, qui lui permet d’exister, qui fait qu’il est un être vivant ; c’est le principe même du vivant, de créer ces divergences, ces variations, sans cesse, sans cesse, jusqu’à une extinction, un renouveau, une transfiguration, tout ce que vous voudrez. Quand il s’agit de se perpétuer, les mécanismes employés sont extrêmement variés et la vie ne cesse d’inventer ! Eh, c’est un principe, dont nous ignorons le fondement, (ce) qui nous agite ; nous ne sommes pas les inventeurs de notre propre cause, je me répète, nous ne sommes pas les inventeurs de ce que nous sommes ! Et c’est par là qu’il y a (un) déterminisme, si on utilise ce mot, ou une idée derrière, qui est cachée, qui guette, qui tente de voir comment nous progressons… Elle a une idée derrière la tête, le principe du vivant, c’est cela ! un peu !… ce que j’en discerne ? Mais si j’en connaissais les clés ultimes, je dirais certainement autrement, et peut-être je me tairais parce que j’en saurais trop, et que des croyants diront « oh, il a atteint le divin ! Il faut accaparer sa pensée, nous l’octroyer, dire que c’est la sainte vérité ! » Voyez dans quel mécanisme nous entrons, la dérive est bien vite prise, et si nous n’y prenons garde, nous nous faisons avoir ! Ce principe qui nous meut, comme je le comprends, est en partie mené par un mécanisme bien précis que j’appellerai un « leurre » ; c’est-à-dire, on vous ment quelque part, et l’on vous laisse dans vos certitudes ou dans vos recherches, alors ça devient des croyances et l’on s’y perd très souvent ; et puis ça peut être aussi le doute, où l’on doute tout le temps. Mais de trop douter vous égare aussi, donc il faut trouver entre le doute et la croyance, un juste équilibre, c’est le plus dur ! Eh, il n’y a pas de solution définitive, ça bouge tout le temps, car l’univers, lui, vous fait bouger tout le temps, c’est pour cela que nous avançons, on ne peut difficilement faire autrement…
(quelque chose au loin, l’intrigue)
Vous êtes inquiets ?
Non, je vois une forme blanche au loin, à travers les arbres. Je ne m’inquiète pas, je me dis « qu’est-ce que c’est », un arbre dont l’écorce est plus blanche que les autres, un Hêtre que je n’ai pas discerné ? Le Hêtre, je parle de l’arbre, hein ! Je ne le vois plus ?… Jadis, enfant, je fus apeuré par une forme blanche au coin d’un chemin, ne sachant la discerner, ce n’était peut-être qu’une vulgaire vache blanche, un véhicule quelconque qui s’avançait tout aussi blanc, dont je n’en discernais pas encore les traits, qui fit que je rebroussai chemin… que je rebroussai chemin et fis marche arrière, car devant cet inconnu j’avais peur ! Eh, c’est cela le principe qui nous meut, devant l’inconnu, on s’apeure ! Alors, il nous faut des certitudes, des compréhensions, pour tenter d’apaiser cette peur. Euh… la religion fonctionne sur ce principe essentiel, apaiser les peurs d’un inconnu, car nous voyons bien que nous sommes ignorants de la plupart des choses qui nous entourent ; ignorants de tous ceux qui nous entourent, nous ne les connaissons pas intimement, nous n’en voyons qu’une surface, tout comme les autres, ils ne voient que la surface de nous-mêmes. Et pourtant nous sommes régis selon les mêmes principes, alors il fallait bien que le vivant invente un mécanisme pour apaiser cela, eh, ce mécanisme, je vous le disais tout à l’heure, des savants (prenant conscience de cette réalité) l’ont nommé, il s’agit de cette fameuse homéostasie dont nous parlions ; elle nous régule, elle nous apaise, et parfois elle déconne quand elle est trop exacerbée. Tout le problème se situe dans le juste équilibre à (maintenir dans) toutes choses, c’est le plus dur. Les principes sont toujours les mêmes, essentiels ! Et l’être doit apprendre à se réguler, donc, il y a des mécanismes internes dans son plan de fabrique, qui lui permettent d’avoir tous les constituants de cette régulation, d’avoir une homéostasie suffisante. Après, selon les dérives que chacun prend, cela fonctionne plus ou moins, et tout le long de votre existence vous serez confronté à ce problème de vous réguler à partir de ce que l’on vous donne ; là, le vivant vous laisse livrer à vous-même, (dans) votre autonomie, dans votre animation propre, et il tente de voir, dans l’expérience qu’il fait de vous, de voir comment vous vous en sortez, c’est cela qui est nouveau (ou du moins, c’est ce que j’en comprends). Eh, dans ce principe-là, c’est exactement à cause de cette raison que peu à peu, pour nous apaiser, pour nous donner un certain confort, nous inventâmes quelques machineries, pour progresser (ajouter de nouveaux conforts aux précédents). Mais, il arrive un point (moment) aujourd’hui où ces machineries sont tellement prépondérantes qu’elles créent des divergences nouvelles, des perturbations nouvelles où ce principe homéostatique, qui nous sous-tend, qui nous régule, ne peut plus tout résoudre, car trop d’informations (ajoutées, grâce aux machines) tuent l’information (l’essor des réseaux webeux en représente le pire des exemples), c’est cela le souci ! Eh, comme on disait tout à l’heure, on ne sait plus à quel saint se vouer (comme dirait le croyant), on ne sait pas plus comment il faut raisonner, concevoir, comprendre qui a la vérité ? Mais personne n’a la vérité ! Il y a la vérité des uns, des autres, celle qui est crue, parce que (celui qui l’exprime) c’est un beau parleur qui (il) sait surfer sur des concepts qui séduisent et qui accaparent les esprits *. C’est tout bête, tout con ! Et certains sont plus doués que les autres, dans ce principe-là. Alors, quand ils y réussissent, ils ont (reçoivent) une récompense au creux d’eux-mêmes, qui est subjugué par ce qu’on appelle l’égo, qui vous flatte l’esprit, vous donne un satisfecit, où l’on en redemande encore plus ; cela vous apparaît facile, alors, on n’en rajoute, on se pavane ! on crie encore plus fort que la meute, alors on finit par vous écouter, vous applaudir ! Vous voilà encore de plus flattée !…
(Il s’arrête, au loin, des bêtes ! Quelques oiseaux gazouillent et commentent la scène entre eux…)
Regardez les biches, au loin, elles ne m’ont pas vue… je me tais, et si je bouge, elles vont fuir… (il reprend sa marche)
Elles m’ont vue… elles m’ont vue, elles s’en vont…
Ce ne sont pas des biches, ce sont des chevreuils, Monsieur !
Ah, vous avez raison, leur petit cube blanc nous le montre…
14’27 à 14’38 (paroles d’oiseaux, « tui… tui… tirlititii… tsi tsi sti… », une Pie bavarde avec un Pic noir ?)
Nous disions quoi ?
Enfin, c’est vous qui parliez, moi je disais rien, j’écoutais, je tendais la perche !
La perche ?
Oui, la perche, où se situe la machine enregistreuse (accrochée à une extrémité), qui elle vous écoute et vous mémorise, mémorise votre sonorité, votre parole… qui fait sens au sein de notre propre espèce, les humains, les hominidés, comme vous dîtes !
Ah ! C’est bien, c’est bien (encore une machine, pense-t-il) ! Vous prenez les arguments de ma propre thèse, vous flattez mon égo, à reproduire ma manière de causer… voyez comment ça fonctionne !
Vous voilà flatté, donc ?
Oui, flatté ! Mais rassurez-vous, je n’en tire aucune gloriole, cela me fait rire, cela m’apaise ! Le rire est un apaisement, est une… un phénomène homéostatique, au même titre que tout ce qui vous apaise, rien de nouveau !
(une machine roulante passe, sur la route bitumineuse traversant la forêt)…
Plus rien ne vient ?
(Puis une autre, son bruissement dans l’air, est désagréable)…
Laissons passer les machines roulantes, dans leurs bruissements dans l’air qui nous exaspère… voyez, j’en fais des rimes !
Nous allons traverser le gué…
Ah, oui, il a plu beaucoup, nous allons nous mouiller !…
(bruits d’eau, un oiseau par moment lance un « tuu ! », distraction d’un Pic noir, c’est amusant un hominidé mouillé !)
Voilà ! l’obstacle a été franchi sans encombre. C’est cela l’avancée, il faut y aller sans réfléchir !
On est fait pour ça, d’avancer, vous avez deux pattes, c’est pour franchir quelques étapes, de suivre un chemin à l’autre. Si vous suivez un chemin qui n’est pas le vôtre, vous vous faites avoir, inexorablement avoir ! Vous vous mêlez au troupeau, alors que… au fond de vous-même, quelque chose vous dit qu’il faut parfois se séparer et trouver sa propre voie, celle qui vous convient le mieux ; de suivre un troupeau, c’est une tranquillité d’âme, une fragilité, un apeurement, alors vous suivez les autres, car ils sont voués aux mêmes craintes que vous. Et ceux qui tentent leur propre cheminement, parfois, atteignent une forme d’éveil, ou s’égarent tout autant que les autres… se mettent au-devant du troupeau et vous disent, « suivez-moi », c’est une forme d’égarement, aussi. On appelle ça : des chefs, des meneurs, de quelques obédiences soit-il, politique, religieuse, scientifique, technicien, technocrate, enfriqué, financier, tous les domaines ! Il y a des meneurs dans tous les domaines, c’est pas nouveau ; une nouvelle discipline apparaît, hop ! un meneur vous y emmène, hop ! À vous de le suivre, ou d’y trouver votre propre voie. Vous divergez ? Vous serez très fortement critiqué, sauf si votre propre voie, votre divergence fait autorité, là, vous serez surpris de trouver quelques badauds vous suivant et tentant de vous dérober votre propre sin-gu-la-ri-té…
Mouais, ça se passe un peu comme ça ?
C’est une course effrénée ! Alors euh… les simples d’esprit, dites-vous, vont s’y perdre ; ceux qui tentent de vivre tranquillement sans prendre profit de quoi que ce soit, qui ne souhaite qu’une vie apaisée, simple, ils tentent une voie qui est difficile, aussi, à satisfaire, où l’on moutonne sévèrement en suivant le gros du troupeau…
22’08 (un chant d’oiseau original s’impose peu à peu, mêlé à d’autres chants plus communs) (sonagramme)
22’20
Entendez l’oiseau… (il s’arrête pour l’entendre)
Ah, il a vu que je l’écoutais, il se tait !
Alors qui…
23’19
Ah, ils parlent de notre passage, entendez-vous ? « tient, un deux-pattes, que fait-il là à tendre sa perche vers nous ? », « Ah, il veut nous entendre chanter », « il tente de décrypter notre langage », dit un autre, « tititititi » (« trui i i ! », de la Pie bavarde)
24’05
Il est (existe) effectivement plusieurs langages, celui de votre conscience, quand vous émergez, vous finissez par parler, mais c’est le langage que vous avez à la fin de votre développement, quand vous commencez à vous déplacer, c’est le dernier langage, ce n’est pas premier, c’est le dernier, celui que vous aurez jusqu’à votre fin (votre fin émergente et consciente). Alors que, au creux de vous, une multitude de langages subsistent et vous font fonctionner, ce sont les langages inconscients (ceux de votre biologie, issue de tous les êtres vous faisant exister, manger, roter, chier, pisser, penser, réagir… pas de parole et de mots, à cet endroit, mais des algorithmes agissants divers, issus du plan de fabrique tenu secret, celui pérennisant vos entrailles, objet de toute leur attention : par eux, vous existez !). Et puis il en est un autre, qui ne cesse de vous traverser, celui des forces massives d’un univers récurrent, préexistant, qui vous informe de sa réalité en vous traversant en permanence, à travers une multitude de particules, qui parfois s’entrechoquent avec vos propres particules, et créer un éclat, une lumière, un éblouissement au creux de vous, eh, cela arrive parfois à votre conscience ; cela vous inspire (en bien, en mal, toutes les nuances entre les deux interagissent avec les langages inconscients de votre être, influencent votre métabolisme, agitent votre microbiote, toute une science mystérieuse gère cela à votre insu ; vous ne réagissez que quand, quelque part, un mécanisme très ancien, certainement, l’a décidé, votre imaginaire s’éveille et une parole, une pensée, illumine votre personne ; parfois, la lumière est si forte, que certains en perdent la raison)…
25’48 (il reprend sa marche en marmonnant ; puis d’autres chants le font taire, il s’arrête à nouveau)
26’09 (il parle à mi-voix)
Nous sommes à l’endroit magique du petit chemin, il n’est pas étonnant d’entendre des sonorités…
(au moins cinq chants différents successivement…)
28’40
Ici, toujours, c’est étonnant, le chant des oiseaux y est étonnant ; une congrégation, une communauté d’eux se trouve là dans un endroit magique, que je ne décrirai à aucun homme, à aucun hominidé, sans qu’il le sache déjà avant moi, car il risquerait de le divulguer ; beaucoup y viendraient pour y entendre ce que nous entendons là, et perturberaient le milieu, aucun tourisme donc à effectuer (propager) ici, aucune dénomination géographique. Quand tous les jours de l’an, je vois sans cesse ces arbustes naissants prendre feuilles au printemps, les perdre à l’automne et l’hiver, les variations lumineuses ici sont particulières, les oiseaux ne s’y sont pas trompés, ils y chantent d’une autre manière, vous en avez capté quelques sonorités. Eh, cela obéit à un langage qui est en partie inconscient, je ressens au creux de moi quelque chose, je n’en discerne pas le principe essentiel, j’en ai qu’une compréhension très partielle ; mais elle m’inspire à chaque fois que j’y passe, se révèle en moi quelques paroles, quelques sensations ; c’est ce que me dit le Geai, là en train de crier, même si son chant n’est pas très gracieux, il a une parole, la sienne, et ses intonations ne sont jamais les mêmes, tout comme ma voix, elle sans cesse, varie ; lui aussi varie ! Voyez les petits oisillons (oiseaux) qui ne cessent de virevolter autour de moi. Ici, c’est un endroit magique, je n’y gueulerais jamais, mes pas seront autant que possible, discrets, et je dirais au promeneur qui m’accompagne « chute ! tais-toi, regarde, ressent, tente de percevoir… » Alors euh… l’on perçoit ou l’on ne perçoit pas, c’est selon notre appétence à entendre, ressentir ce qui se passe dans un silence tout relatif… Une légère brise, la lumière adéquate du soleil du matin, qui monte peu à peu dans le ciel, et une multitude d’oiseaux, sans bruit, virevoltes autour de moi, les feuilles qui ne cessent de tomber peu à peu, une rumeur infime, sinon des pas recommençant, tout cela est source d’inspiration ! Et l’inspiration, c’est ce qui vous traverse, qui vient en vous et vous le traduisez à votre manière dans toute votre singularité, votre différence ; et chacun en fera ce qu’il peut, ce qui est à sa portée, ce qui le traverse induira en lui quelques réactions. Là, nous, nous nous taisions, nous abaissions notre certitude du monde à quelques suppositions extrêmement modestes, dans l’acceptation de n’être pas grand-chose…
34’14 (gazouillis d’oiseaux)
… eh, un phénomène qui se manifeste et se déplace, un vivant parmi d’autres, qui tente une communion avec le monde ; alors que je devrais encore me taire, et des centaines d’oiseaux virevoltent autour de moi, qui me montre que cet endroit est véritablement magique. Je tente de vous le faire comprendre… Mésange charbonnière, là, tiens ? (snif)…
* À quoi bon chercher à débattre avec ceux-là, nous sommes dans des mythes non avoués et des croyances, des mensonges agissants comme autant de séduction pour l’âme ainsi accaparée ; chacun exacerbé dans son monde illusoire, son cocon de petit confort égoïste où il se perd loin de toute raison ; de tenter de survivre pour demain n’arrive même pas à les convaincre, les égos de chacun sont à la manœuvre, adieu modestie, qui peut rester humble face à nos ignorances ? Cela est mis de côté, le temps devient délétère, le mécanisme de notre déclin est enclenché, il semble illusoire de le contrer ? La masse du troupeau hominidéen est étiquetée de formulations attestant leur existence physique (la pièce d’identité certifiant de cette réalité rendue obligatoire), comme si les termes les nommant ne suffisaient plus, on y ajoute une multitude de paperasses les classifiant, les contrôlant, ils sont soumis au diktat d’une minorité agissante, avec comme seul outillement l’usage de machineries exécutantes, robotisées, où l’on tente de reproduire quelques tares d’une humanité dégénérée. Ces technocrates aux machines obstinées et assidues surnagent dans un pouvoir de petit chef, tout aussi écervelé que le pauvre abruti qu’ils ont décervelé ; ils ne savent guère engager l’espoir d’un renouveau, ces hominiens-là sont têtus, le plan de fabrique au creux de leur forme est corrompu ; comment vont-ils résoudre ce dilemme : avec modestie ? J’en doute ! Ils s’étonnent trop de ce qu’ils font, leurrés qu’ils sont par un égo démesuré, la petite manigance d’un univers immense les agitent…
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(à 11h19) sonagrammes
201204-111903
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(parole en marchant – 4 déc. 2020 à 11h21)
—> 2. « petit chemin » : interview avec lui (suite)…
—> durée : 11’06
1’02 (ils parlent à voix basse)
Le Geai n’est pas content !
Pourquoi donc ?
Parce que je bouge tout le temps !
Eh, vous n’êtes pas un arbre !
C’est bien pour cela ! Mais, il y a autre chose qu’il sait, et que j’ignore…
Ah ?… C’est quoi ?
Je ne sais, je suis un grand ignorant, savez-vous ?
Il sait des choses que vous ne savez pas ?
Oui ! Eh, (depuis) longtemps, beaucoup d’hommes, dans leur modernité, croyaient (en) savoir plus que les animaux, ceux qu’ils nomment, des vivants différents d’eux, animal, animaux, bêêêtes… ne voulant pas considérer que chacun de ces êtres au même titre qu’eux, savent des choses que vous ignorez, et vice versa, vous savez, des choses qu’ils ignorent… « tais-toi ! » il me dit… sec ! Peut-être devrais-je me taire ? Eh, regarde, ressens, perçois, et ferme ta gueule (dirait-il) !
3’10 (cri, du Geai, et demande hominidéenne…)
Pouvez traduire ?
Non !…
Y’a du monde !
(il répond à l’oiseau)
Ah, des signes à nouveaux, « tu vois, tu vois ? »
Oui, je vois…
Des signes nouveaux ?
Mais je les avais déjà vus, sais-tu ? Ici, l’on va couper des arbres bientôt, ils sont marqués comme un troupeau où l’on indique ceux qui doivent périr… Il ne savait pas encore que je savais, maintenant il le sait et il se tait. « C’est bien ! » répondra-t-il… « c’est bien ! » (« que tu saches ce que font tes semblables, etc. »)
A-t-il déjà répondu ?
Oh, probablement, je n’ai pas entendu ?
Vous êtes en train d’inventer un mythe à travers votre histoire, il est fort probable que cela ne soit pas tout à fait réel, ce que vous dîtes ?
Les oiseaux qui s’envolent devant moi, ce n’est pas irréel, c’est un constat que nul autre ne pourra refaire, puisqu’il n’est pas là à l’instant où je les vois ; comme toute chose, autour de nous, nous ne pouvons tout en percevoir ; qu’une infime partie, locale… Nous marchons sur ces racines proéminentes à travers le chemin, qui racontent une histoire, elles n’appartiennent pas qu’à certains arbres, elles sont l’histoire de la forêt, car, si vous regardez bien, une multitude de souches plus ou moins dépérissante, invisibles la plupart, devenus des morceaux de terre ressortant à peine du sol, où le bois est encore du bois peu à peu transfiguré, retournant à la terre. Jadis, ici, des arbres poussaient, devenu plus grand que l’on coupa, ils laissèrent ces racines, qui évidemment, ne sont pas, vu leur taille, celle des arbres tout petits autour, mais elles sont là, elles communiquent, les informes, les alimentent, les soutiennent. Il se passe (existe) tout un univers au creux de la terre, dont nous ignorons tout, mais qui nous sous-tend, nous soutient, nous permet d’exister, malgré que nous dévastation dans une ignorance fertile, tout ce monde sans aucun respect. Des marques blanches ici, des traits rouges ailleurs, des marques jaunes par là, en forme de flèches : « suivez le chemin », disent-ils (disent-elles, aux futurs bûcheronneurs de la zone) ; leurs machines roulantes aux roues exubérantes vont prendre ce chemin, le dévaster, ce chemin pédestre… Aucune considération sur (envers) la beauté des formes ici, on dévaste, on exploite, on financiarise le bois, on tente de survivre, dans l’ignorance des êtres que l’on coupe assidûment, ils ne sont que du bois à machine, du bois à couper, de la matière vivante que l’on exploite sans vergogne, sans respect…
C’est cela qui nous manque, un minimum de respect vis-à-vis des êtres qui nous entourent ; déjà qu’entre nous-mêmes, cela se gâte souvent, l’on n’arrête pas de se chamailler, mais ce n’est rien à côté des autres qui nous subissent ! Il arrive un moment où une espèce, dans le vivant, qui perturbe tant son milieu, finit par disparaître elle-même, parce qu’elle n’atteint pas la symbiose satisfaisante qui nous est demandée insidieusement, sournoisement, peut-être ; eh, évidemment avec beaucoup d’insistance, il faut savoir écouter… Hein petit Hêtre, sur ta souche, que je croise souvent, adieu encore une fois, toi qui survivras peut-être… à mon passage…
Ah ! Un deux-pattes est dans le coin, vu l’allure de sa machine roulante, cela semble être de ces bûcherons du coin, taisons-nous donc ; fermons-la notre grande ouverture, pour qu’il ne nous découpe pas.
Oh oui, les machines broyeuses sont là…
…
Sonagrammes audiométriques :
