(parole en marchant – 16 déc. 2020 à 15h14)

—> 2. « petit chemin » : suites de pensées brutes
—> durée : 42’42

Ce sont des pensées brutes, commencées dans de précédentes paroles du matin, au jour venu, sous un soleil voilé…
(Comme d’habitude, il marche dans la forêt et discute avec quelques entités que le passant ordinaire ne verrait pas, malgré qu’un enfant sûrement s’en apercevrait qu’un vieux singe marmonne des propos étranges, qu’il le suivrait bien comme un amusement ordinaire, mêlé à ses propres histoires, imaginaires ? Il n’en est pas si sûr…)

Alors, il n’y aurait que dans la souffrance que l’on exulte ?
Le confort n’arrive à rien ! vous fainéantisez et ne vous occupez pas des choses essentielles à votre pérennité, c’est ce qui est en train de « nous » arriver. Nos technologies, nos machines, apportent un confort, qui représente un gouffre énergétique, une consommation considérable qui dépasse l’entendement, sans que nous nous en apercevions véritablement, ou, la plupart d’entre nous s’en aperçoivent (que modérément, la force des habitudes leur masque la réalité des changements). L’énergie dissipée se situe ailleurs, au moment où l’on apporte les matières premières de ceux qui vont constituer les machineries de notre confort, elles sont excentrées ou si petites, si terminées, que l’on n’a pas vu la façon dont elles furent construites. Souvent de mauvaises qualités, elles ne durent qu’un temps et on les relègue à un abandon, un abandon de leur usage dans des boîtes à ordures, où rien, la plupart du temps, n’est véritablement récupéré. Ah, certes, on commence à comprendre le problème, que cela ne pourra durer indéfiniment. Quoi, cela durait… Quoi, cela a duré moins d’un siècle, ce cheminement ? En un siècle, tous ces débordements, à l’échelle des existences ici et des bouleversements occasionnés de part et d’autre par qui que ce soit, le nôtre est considérable, nous le voyons bien. Même que certains ne veulent pas le concevoir, ils complotent dans des idées, des idées noires où des stratagèmes insidieux les font considérer (croire) à une manigance considérable.
(il devient lyrique !)
Qui a raison dans cette histoire ? La raison est ailleurs, elles nous dépassent considérablement. Nous ne sommes que peu de chose dans l’histoire, une simple expérimentation en train de foirer ! Qui d’entre nous, de nos formes, maîtrise toutes ces considérations, je n’en vois aucun, cela n’est pas à notre portée. Nous ne maîtrisons pas grand-chose, même si nos savoirs semblent nous prouver un quelconque contraire, ce n’est qu’une illusion.
Vous dites ça d’un ton solennel ?
Vouais ! C’est pour faire peur !
Ah aah ? Vous avez une intention derrière la tête, qui vous guide, qui vous entête ?
C’est cela, oui, comment le savez-vous ?
Mais, moi aussi, je suis dans votre tête, je le vois (sens) bien, votre humeur est détestable !
Vous aussi vous complotez ?
Ah, complot, complot… le complot, il existe depuis la nuit des temps, au creux de vous ! Moi, je dis ça, je m’avance peut-être un peu, mais quand vous regardez bien, on vous donne une carcasse, au-dedans, vous n’y maîtrisez pas grand-chose, vous en usez comme bon vous semble, apparemment, sans vous douter que quelque part quelque chose vous guide, vous expérimente ! Moi, c’est ce que je dis, il n’y a pas de complot là-dedans. C’est ma vision, ma perception, elle-même guidée par une idée, qui me dit de vous dire, ce qui nous sous-tend, un petit dévoilement d’une possible réalité ? Réfléchissez-y !
6’55
Aurais-je complètement tort, aurais-je complètement raison ? La vérité se situe probablement entre les deux à un niveau que l’on ignore ? Vous prétendez, vous prétendez, mais… nous sommes tellement abusés par tout ce que nous voyons, nos propres sens, nos propres semblables sont dans la et les (il bafouille)… sont dans les mêmes illusions, que voulez-vous qu’ils ingurgitent ? Que pouvez-vous aussi ingurgiter tout autant, sinon, une réalité qui vous détend, qui a un effet sur vous, vous stabilise, vous endeuille tout le temps, c’est selon votre usage, l’usage que l’on fait de vous !… Vous ne maîtrisez pas grand-chose, et quelquefois s’il semble qu’un d’entre nous ait un contrôle au-dessus des autres, cela ne dure pas tout le temps ! Acceptons, soyons humbles, « repentez-vous » dira le croyant, « flagellez-vous, flagellez-vous d’une façon ostentatoire, que cela soit systématique », ou alors, croyez tant, que vous en assassinez ceux qui ne sont pas dans votre croyance, ôtez-vous toute forme de doute, cajolez-la votre rassurance, vous voulez masquer votre souffrance, votre angoisse à exister, il faut enfin vous stabiliser, vous voyez où je veux en venir ?
Non, pas du tout ?
Mais à ce qui vous stabilise, enfin !
Ah si, je vois ? Votre mot fameux, qui résume tout !
Voilà, vous avez compris !
Mais le mot n’est pas ce qu’il représente, c’est une idée !
Oui, bien sûr, c’est l’idée que nous nous faisons des choses…
Notre monde ne serait donc qu’une illusion ?
Il pourrait apparaître ainsi, nous ne percevons qu’une infime partie des choses, s’il fallait tout appréhender notre propre cervelle n’y suffirait pas. Il faut trier pour se préserver, juste assez pour que cela soit le bon équilibre, suffisant, pas trop… c’est suffisant ! (le vivant au creux de nous y a pensé depuis fort longtemps)
Tiens, une machine roulante vient de passer sur la route environnante ?
Oui, vous ne l’avez pas vu, vous ne l’avez qu’entendu (vu qu’un monticule vous masqua la vue de ce passage) ! Un sens proéminent vous l’a fait entendre, son bruissement dans l’air et la sonorité qu’il vous apporta vous fit comprendre que ce fut une machine de nos propres constructions, qui s’avança, cette sonorité reconnaissable entre toutes ! Ce ne put être le galop d’un cheval, ni le vrombissement d’une motobylette, ni le souffle incessant du coureur à pied, ni de l’homme sur sa bicyclette, non, cet essoufflement de l’air était bien trop caractéristique pour que l’on puisse y ajouter un quelconque doute ; il (eu) fallut une imitation considérable pour reproduire un pareil aspect ! Donc, sans nul doute, il s’agissait d’une machine roulante habituelle, (de) celles qui traversent les routes ou les suivent, tout le long, c’est selon !
Votre science est étonnante, vous ne dites pas comme les autres, on s’y perd ?
Il faut réinventer !
Mais quoi donc, notre assurance à tout (vouloir) comprendre ? « Il faut, y’a qu’a », vous dites tout le temps ça ?
(la rumeur d’une machine volante monte progressivement dans l’air…)
Oh, c’est vrai ?
Oui !
Donc, je me tromperai ?
Je ne dis pas ça !
C’est agaçant, c’est comme un ordre que l’on vous suggère, en prétendre y apporter une quelconque raison, un quelconque bon sens. C’est cela que vous mettez en doute ?
Peut-être bien ?
Aaah ! Mais alors, ôtez-moi d’un doute, seriez-vous mécréants ?
À certaines choses, certainement ! Que pourrais-je croire, à tout ? Non ! Certainement, non !
Entendez encore, la sonorité, ce vrombissement dans l’air, il est certain que cela vienne d’en haut…
Un moteur ?
Oui, mais celui-là, il avance dans l’air au-dessus de vos têtes !
Un aéroplane ? (la rumeur s’estompe…)
Certainement ! Même dans l’air, nous avançons ainsi, dans nos déplacements récurrents on ne cesse de faire tout ceci… Oui, nos avancements sont considérables et permanents ; votre forme, contrairement aux formes ligneuses des forêts, votre forme, elle, se meut continuellement, elle se repose un certain temps, surtout la nuit, mais la plupart du temps elle se déplace tout le temps. Notre confort a été de réduire ces moments où nous cherchions de quoi alimenter notre corps pour notre subsistance ; cela est réduit à un strict minimum où tout se fait dans un achat, dans une boutique, un commerce quelconque où l’on vend de quoi vous sustenter continûment. Vous n’avez, à la rigueur, qu’à vous contenter d’ouvrir les paquets et les cuire (ce qu’il y a dedans) si nécessaire, et absorber les substances nourricières… Vous savez ce confort-là, né de notre manie de manufacturer tout et n’importe quoi, est (représente) un apport de tellement de déchets, qu’il va savoir… qu’il va falloir encore décider, prochainement, très prochainement, maintenant, ici, maintenant, tout de suite, de comment l’on pourrait réduire ces détritus ? Regardez ici, regardez dans le fossé, à droite à gauche…
Je ne vois rien ?
Si, fouillez un peu ! Quelques verres, quelques plastiques, quelques paquets (des bidons, des canettes) vous trouverez ! J’en ai vu l’autre printemps, l’été, tout le temps, (les déchets) de ceux qui ont jeté cela, par ignorance… ce confort est outrancier (on le balance sans précautions, après usage) !
Moi, je ne fais pas ça !
Tant mieux pour vous, vous avez un souci ôté de votre tête, à ce sujet-là. La forêt n’est pas un dépotoir, monsieur !
Je le comprends bien, vous avez sans doute raison, c’est ce que je fais très bien, ce n’est pas cela que vous m’ôterez à toute raison, à toute ma raison, elle est suffisante pour apprécier ce que vous dites…
Pourquoi me parlez-vous si bas, vous avez peur que l’on vous entende ?
Certainement !
On comploterait dans votre dos ?
On complote déjà ! Peut-être pas ici, mais vous savez, ils sont suspicieux (snif), il faut se méfier de tout !
Est-ce que le temps est capricieux ?
Je ne sais ?
Tiens, c’est curieux, je m’imaginais passer à côté des machines à découper, celles utilisées pour le bûcheronnage, le bûcheronnage coutumier de la forêt…
Pourquoi coutumier ?
Parce que… il se pratique tout le temps (snif), comme une coutume, financière, carnassière, industrieuse !
Vous n’aimez pas le bûcheronnage ?
Je déteste cela, quand il est atteint, une outrance à débiter le bois comme vous le voyez autour de nous, ces tas de bois en permanence, abattus, abattus, pour on ne sait quelles finances ? Jadis, cette forêt était plus amoindrie, il y a un siècle, la forêt n’était pas si dense, la matière première était essentiellement le bois, et la forêt a été fortement amoindrie, on la laissa tranquille quand l’industrialisation s’étendit et usa d’une autre matière première que le bois, des choses pétroleuses (pétrolifères) par exemple, ou charbonneuses ; la forêt fut épargnée pendant tout ce temps, maintenant que toutes les énergies sont amoindries, on n’en revient à recouper du bois, par (avec) on ne sait quel mépris (snif) ; et vous allez voir à nouveau les forêts devenir ce qu’elles fûtent (furent déjà naguère), amoindries ! Jusqu’à ne plus trouver aucun arbre debout, comme une frénésie avant le déclin inexorable de l’espèce découpeuse ; ses propres machineries n’ayant plus le carburant nécessaire (pour alimenter le cisaillement) à la découpe, illusoire (il) sera de les utiliser. Il faudra revenir… il faudra revenir aux cisaillements manuels, reconstruire des lames comme au temps jadis l’on faisait ; réinventer la hache, la scie, la tenir à la main, et abattre lentement, progressivement, la forme ligneuse, pour un quelconque réchauffement (ou tout usage commun)… Tous ces débordements, nous sommes en train de les vivre ; moi je vous le dis, on ne fait que répéter ce que nos ancêtres firent jadis, rien de nouveau ; et j’ai l’impression d’émettre quelques banalités ? Regardez ces grands tas de bois, énormes, énormes, autour de moi ? De chaque côté de moi, un mur de bois, ma parole résonne différemment… Voyez, là, comme je parle, le son n’est plus pareil, je viens de quitter le mur de bois, autour de moi (snif). Les sols sont boueux, et d’énormes machines l’on (les on) parcouru avec des traces énormes, tout autant…
25’35 (une nouvelle rumeur dans le ciel, celle de ces aéroplanes aux propulsions réactionneuses, émet une sonorité plus sourde dans l’air)
Qu’était-ce donc, les « machines découpeuses » ?
Celles où il suffit d’un seul de notre forme pour la manipuler, la machine ; elle fait tout le travail, il suffit d’appuyer sur les manettes d’une manière appropriée pour que l’arbre soit débité, et estampillé : bois de coupe, bois de chauffe, bois de meuble, bois de parquets, bois de granulosité… de granulats… de granulats ? De granulés ! On en fait des granulés !
Vous cherchiez vos mots ?
Parmi ces mots, il n’est pas de mots plus outranciers que tous ceux-là ; réduire de si belles formes tournées vers le ciel, à de vulgaires copeaux ? Cette pratique est méprisable ! Eh, que de manipulations faut-il faire (réaliser), que d’énergie faut-il engendrer pour atteindre ce découpement si petit, pour atteindre le granulé ? Il en faut de l’énergie pour le faire, ce n’est pas avec vos propres mains que vous le faites, c’est avec une machine, et cette machine, elle, dépense outrancièrement une énergie que vous ne retrouverez jamais ; il arrivera un moment où l’on ne pourra plus le faire ainsi, et vos petits copeaux, avec un couteau, un hachoir approprié, vous l’obtiendrez manuellement en concassant ceux-ci sur une pierre, une forme dure, venue des temps préhistoriques ; vous voyez d’ici le hic ?… Permettez que je me mouche ?
Vous voilà bien triste ?
Non ! C’est la pratique de la marche, elle m’émeut tellement que… à chaque fois au bout d’un certain temps, il faut que je mouche !
Aaah ! Donc, donc… mouchez-vous !
Merci ! Vous voyez ici, la trace, les grosses traces déformant la terre, une machine énorme (et) découpeuse, est passée ici.
Elle n’est pas discrète ?
Elle n’est pas d’ici ! (et il se mouche, enfin)
30’08
Le petit chemin pédestre n’est pas encore abîmé, la grosse machine aux roues exubérantes n’est pas encore passée ici ; les petits arbustes, le Houx me le dit !
Eh, je n’ai pas besoin qu’il me le dise, je le vois bien ?
Vous n’avez plus rien à dire, vous voulez vous taire, il serait temps, vous savez ?
(il ignore l’interrogation)
Là, nous allons passer près de Pseudotsugas, je voudrais voir s’ils ne les ont pas déjà coupés ? Ah ! Excusez-moi, je salue mon petit Hêtre, celui que je croise tout le temps, ici, il se prépare à l’hiver, il est encore enfeuillé, ses feuilles n’arrivent pas à tomber, c’est commun ; un éventement le fera demain ! « Salut, ne t’approche pas trop du chemin ! », lui dis-je tout le temps ; cela l’agace peut-être, je le préviens, les passants ne sont pas aussi prévenants ; ce pourrait être quelques enfants ignorants qui tombent dessus, ou un bûcheron passant sa lame par inadvertance le coupera par déni de sa forme (immobile) ; ou avec, encore… avec une de ces machines roulantes, passera par-dessus pour atteindre on ne sait trop quoi, un de ses aînés (ligneux, toujours ce désir de les cisailler) ? Un oiseau me prévient, « tchii tchii ! » me dit-il… (le vent s’en vient)
De quoi vous prévient-il ?
Ah ça, je ne sais ?
Peut-être prévient-il les autres, qu’un hominidé passe par là ?
C’est possible !… D’autres oiseaux s’envolent, ils picoraient par terre, dès qu’ils m’ont vue, ils partent !… on s’est accoutumé… cette pratique… Attention aux grosses racines…
Oui, je les ai vus !
Elles sont glissantes !
Vous me le dites à chaque fois… il est vrai qu’elles sont très prégnantes, pourquoi débordent-elles autant sur le chemin, alors qu’ailleurs, on ne les voit (pas), serait-ce le tassement de celui-ci, qui provoque ces résurgences ?
C’est possible ? Il faudrait demander la raison de cette pratique, les formes ligneuses ne nous le disent pas, elles ont leurs petits secrets, vous savez !… Non, voyez, je suis heureux aujourd’hui (snif), les Pseudotsugas ne sont pas encore découpés, malgré les marques assidues… ils ont rajouté un triangle vert fluorescent, la tête en bas, sur leur écorce, qu’est-ce que cela veut bien dire ?
Il faudrait leur demander ?
Oh, je ne parle pas à ces gens-là (les hominiens bûcheronneurs assidus) !
Ah bon ?
Ah non, même poliment, je risque de m’énerver. C’est comme (avec) les chasseurs, ils m’énervent (snif)…
On reconnaît là votre camp, vous vous êtes dévoilé ?
(snif) Peu importe ! J’en suis tout ému, permettez que je me mouche encore une fois ? (serait-ce de l’ironie ?)
Faite donc !
37’00 (il se mouche et assèche ses yeux avec son mouchoir)
Vos pleurs sont asséchés ?
Oh, j’enlève une larme, pour la cause…
Vous êtes toujours ému ?
Cela est passé, je ne suis qu’agacé… sens mon immense impuissance face à tout cela, je comprends que certains en viennent à croire en une quelconque divinité qui déciderait à leur place ce qu’il faut faire ? Ce qu’il « faudrait » faire !
Mais qui aurait cette audace ?
Où il en est, dans certains pays, dans certaines régions, qui militent, se révoltent face à un ordre établi, celui de la force…
38’55 (un oiseau discret lui suggère quelques intonations)
… même si parfois cette dernière, s’acoquine avec une quelconque raison, un quelconque bon sens, il arrive trop souvent que cela ne soit pas le quoi… que cela ne soit pas le… cela ne soit pas… le choix ? Que cela ne soit pas le cas !
Vous ne trouvez pas vos mots ?
Oui, c’est étrange ?
Un début d’une mémoire qui défaille ?
Peut-être bien ?
Vous disiez qu’il fallait peut-être se taire, c’est peut-être le moment ?
Qu’il faille se taire ?
Exactement !
Alors, pourquoi cette balade continûment ? Qu’il faut que je l’ouvre en marchant (ma grande ouverture), on ne sait pas faire autrement, peut-être pour préserver ce qui vous reste encore de raison, de mémoire à déverser ; ou de transvaser, d’une forme à une autre, ce qui vous traverse, continûment ? Vous avez raison, il y a un peu de ça !
Vous vous posez toujours les mêmes questions ?
Mais en variant sans cesse… remarquez, vous avez raison ! La raison, le bon sens, c’est ce qui nous reste et on n’a pas besoin de trop y réfléchir, si on laisse aller, ça vient immédiatement, on dirait que nous sommes programmés pour que cela nous saute aux yeux, ou nous apparaisse comme une évidence ? (snif) Je suis prêt à… considérer la chose ainsi, vous avez remarqué que j’ai hésité, je n’ai pas utilisé le mot « croire » !
Vous avez bien fait, on ne peut croire tout le temps à certaines affirmations, il faut les mettre en doute tout le temps !
Vous avez dit « il faut » ?
Oui, vous avez raison, il « faudrait » alors, les mettre en doute tout le temps (snif), cette petite nuance est suffisante, suffisante pour que dorénavant maintenant, si vous en êtes d’accord, nous nous taisions !
Eh bien, d’accord, nous allons nous taire !
Taisons-nous…