(texte manuscrit – 16 déc. 2020 à 21h10)

—> descriptions préalables

(Définition que donnerait un observateur extérieur tentant de décrire ce qu’il découvre, avec les termes d’un langage local utilisé par quelques groupes d’habitants sur cette planète. Curieusement, le classement qu’il donne est global et ne s’attache pas particulièrement à une espèce précise, il décrit un déterminisme commun à ces multitudes, il n’en conçoit pas encore l’individualité, sa logique n’est pas la leur, il explore pas à pas)

(première traduction sommaire et imparfaite)
L’erreur que vous faites, c’est de vous mettre au centre, alors que vous n’êtes que parties, ayant sa part dans sa différence comme toute part, elles sont toutes différentes et vous n’en êtes aucun centre. S’il fallait en donner un, votre part y apparaîtrait amoindrie et vous seriez vexés. Vous n’êtes pas les inventeurs de vous-même, vous fûtes inventés comme toute chose, de celles qui se promènent avec des pattes ou une graine (poussée par le vent). La part des uns, la part des autres fait partie de vous-même ! Sans les autres, sans vous avec, le monde serait différent. Il est [se trouve] que vous habitez un monde de vivants, et la part de leurs savoirs fait tout autant partie de la vôtre, au même titre ; tous reliés par un patrimoine commun unique (terrestre essentiellement) et qui vous anime : ce pour quoi l’on dira qu’il y a du vivant, en vous !

(version du 17-18 décembre) (à améliorer)
L’erreur que vous faites, c’est de vous mettre au centre * du monde, alors que vous n’êtes que parties d’un ensemble, chacun ayant sa part dans sa différence comme toute part, elles sont toutes différentes et vous n’êtes d’aucun centre. S’il fallait en donner un, votre part y apparaîtrait amoindrie et vous seriez vexés. Vous n’êtes pas les inventeurs de vous-même, vous fûtes inventés comme toute chose (par des forces propices à votre animation), de celles qui se promènent avec des pattes ou se propage d’une graine poussée par le vent. La part des uns, la part des autres ** fait partie de vous-même ! Sans les autres, sans vous avec, la planète serait différente. Il se trouve que vous habitez un monde de vivants, et la part de leurs savoirs fait autant partie du vôtre, au même titre ; tous reliés par un patrimoine commun, unique et terrestre essentiellement, il vous anime, c’est bien pourquoi l’on dira qu’il y a du vivant, en vous !

* Se voir au centre : ego défectueux, manque d’horizon, ethnocentrisme… Oui, évidemment c’est sommaire ; comme un nouveau-né, au début, il ne connaît rien et il est le centre de toutes les attentions, il découvrira peu à peu un monde autour de lui ; comme en lui aussi, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, le souci s’avère être le même, il commence à comprendre l’étendue de son insignifiance, il apprend, malgré tout ; il sait désormais repérer l’ampleur du soleil, de la lune, des étoiles et des galaxies, comme du microcosme au-dedans de lui, s’affairant à son bon fonctionnement. Beaucoup de gens s’affairent, effectivement, en se trompant énormément de part et d’autre, une autoéducation agit selon les préceptes d’un plan de fabrique tenu secret, enfoui au creux de chaque cellule, un code. Tout ce monde s’agite énormément, mué par la même logistique globale, sur cette planète ; nous le disions tout à l’heure, un déterminisme savant, précédemment dénommé « le vivant ! » Tout cela tente de dompter la bête, la bête faite de multiples êtres agissant sur cette forme géante (en effet, les opérateurs sont de minuscules entités invisibles à ses sens, elles l’entretiennent, gèrent son carburant nourricier, réparent et soignent, et parfois, la font muter). La bête sous de multiples formes est assemblée ainsi, elle forme une symbiose locale avec ses occupants, elle forme une chimère appelée « holobionte », un être multicellulaire gouverné par des êtres unicellulaires (le patrimoine génétique propre de cette chimère n’occupe que deux pour cent de sa structure, le reste appartient à ses occupants), voilà le processus !

** les autres : les formes différentes de vous fonctionnant avec le même principe d’animation biologique terrestre, les autres « vivant » en dehors de vous ; et ça en fait du monde !