« ὕλη » (hūlē, hȳlē) signifie « matière », dans cette langue très ancienne aux origines antiques. Des dérivés en idiomes plus récents adoptent des graphies approchantes comme « hylen », « hylem », « ylem » ou « ilem » ; le mot exprime le sens d’une « substance primordiale à partir de laquelle toute matière est formée » qui, dans la mythologie ancienne de nombreuses cultures, était appelée l’œuf primordial, et fut reprise à l’époque moderne par quelques savants pour illustrer la naissance d’un œuf cosmique, dérivation naturelle du mot initial « ὕλη ».
Depuis quelques décennies, cette notion a grandement évolué… les perceptions se sont affinées, progressant vers une nécessité où il semble qu’il faille tenter de relier ce qui fut délié (d’une souvenance) ?
À moins d’affabuler sans savoir vraiment pourquoi, à cause peut-être d’un instinct ajouté aux briques de notre engendrement, il convient d’expérimenter cette inspiration, pendant qu’elle nous traverse, avant qu’elle ne s’en aille définitivement… et nous avec !
(ajout)
C’est bien après ce qui précéda ces préalables dont nous sommes issus, des entités des temps archaïques élaborèrent à travers maintes inspirations, ce langage, un préalable succédant aux autres, sans savoir pourquoi l’on dit tout ceci, transmettre cette information fut le premier soucie !
liste provisoire des particules élémentaires connues formant la matière
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(Retrouver la mémoire, la trace laissée de ses origines, serait-ce cela que tente la chose vivante en nous ? Ou ces particules, ce qu’elles essaient, à retrouver comme une mémoire perdue, « mais qu’ai-je perdu ? », quand elle me traverse, cette inspiration d’un début, son origine, qui n’en veut plus ?)
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Depuis quelques décennies, l’humanité, les holobiontes hominidéens dont nous parlons, des entités issues de cette ὕλη, au sein d’un monde peuplé de formes vivantes, dont ils en sont une de ses expressions, ont élaborés des machines appelées « collisionneurs de particules » ; elles sont construites dans d’immenses laboratoires étudiant la physique fondamentale de cet univers, ils permettent de reproduire ces instants où la matière devient et se transforme. Les étoiles de l’univers connu opèrent un peu de la même manière, en grand, en géants galactiques, elles sont elles aussi issues d’un instant hypothétique et fortement pressenti, « ὕλη », où l’univers actuel s’est formé, succédant à un état antérieur inconnu. Nous, la bête parlante de ce récit, un vivant parmi d’autres, est issue de ces transformations et les étoiles ne cessent de combiner les particules élémentaires nécessaires à l’éclosion du monde terrestre où nous fûmes assemblés. La chose vivante dans son entier est constituée de ces particules, elles apparaissent principalement sous forme minérale ; la biologie consécutive à ces constituants essentiels s’exprime à travers une part immatérielle, muée par une information toujours secrète, elle apporte une science animatrice de ce vivant, c’est une portion grandement inconnue sans masse apparente permise à l’entité bâtisseuse de cet ouvrage… de le formuler comme une sorte de questionnement…
Cette image montre la trace photographique laissée par de minuscules bulles de particules en ébullitions dans une chambre à bulles. Ces manifestations physiques expriment, sous une apparence trompeuse de corpuscules, la manifestation du phénomène ondulatoire de la matière, que l’on décrit à travers les concepts de la mécanique quantique…