(parole en marchant – 14 févr. 2017 à 18h00)

—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4 : 140. [fé af o] tu es dans le rêve… (niaiseries de lui)
—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4 : 141. [fé af o] aveux ! (redites niaises)

(récit original)
Elle était venue d’un songe elle aussi et ils se sont rencontrés sur les branlants d’une folle vie ; chose inespérée n’y croyant guère plus, une compagne (pour lui) et pour elle un compagnon, jusqu’au bout de leur vie ; et pour les apaiser enfin, rendre cette solitude moins exaspérante ; ils se sont trouvés enfin, elle venait d’un songe comme lui aussi, et dans ce songe, ils ont aimé plus que tout la vie, pour les emporter par les devants d’une folle nuit, pendant des heures insoupçonnées, que seul dans les songes on rêve à minuit.

Cette histoire, un hasard me l’a raconté, je passais par là dans cette forêt à moitié découpée, contournant un chemin entre deux bois d’âges différents ; sur le chemin je le vis, il (l’aperçu) la vit, ils se (découvrirent) virent ; ils se sont rencontrés elle et lui, venant d’un songe instauré par la vie. Moi le conteur de tout ce dit, je savais bien qu’un jour une chose comme celle-là viendrait, et m’en devait de vous la rapporter tel qu’elle me venait. Moi le narrateur de tout ce dit, je ne peux mentir ni à moi-même ni à vous-même, cette chose s’immisce au fond de ma tête, alors je vous la dis !…
Non, mais, faut (pas) faire chier, non ? (il rit bêtement)

(version)
Niaiseries de lui
Elle était venue d’un songe elle aussi et ils se sont rencontrés sur les branlants d’une folle vie, chose inespérée, n’y croyant guère ; une compagne (pour lui ?) et pour elle un compagnon ; jusqu’au bout de leur existence pour les apaiser enfin, rendre cette solitude moins exaspérante, ils se sont trouvés à la fin ; elle débarquait d’un songe comme lui pareillement, et dans ce songe, ils ont aimé plus que tout la vie, pour les emporter par les devants d’une molle nuit, pendant des heures insoupçonnées, que seul dans les songes on rêve à minuit.

Cette histoire, un hasard me l’a raconté, je passais par là dans cette forêt à moitié découpée, contournant un gradin entre deux bois d’âges différents, sur le chemin, je les vois, il l’aperçut, elle le vit, ils se sont rencontrés elle et lui, venant d’une songerie instaurée par la vie ; moi, le conteur de tout ceci, je savais bien qu’un jour une chose comme celle-là surviendrait, et me devait de vous la rapporter tel qu’elle m’arrivait ; moi, le raconteur de tout cela, je ne peux mentir ni à moi-même ni à vous-même, cette chose s’immisce au fond de ma tête, alors je vous la dis ! (non, mais, il ne faut pas… non…)

(parole en marchant – 14 févr. 2017 à 18h08)

—> 1. « İl », peregrinatio, livre 4 : 140. [fé af o] tu es dans le rêve…, le rêve lui parle…

(récit original)
L’auteur, à ipanadrega

Je vais l’imaginer pour toi, ou plutôt, je vais laisser à mon inspiration l’inventer pour toi, puisque je sais bien que ce n’est pas moi qui dis au fond de moi ; je vais laisser la vie te l’insuffler à travers ma voix, à travers mon dit ; je vais t’apporter d’elle un idéal inconnu, une surprise aujourd’hui puisque cela m’est venu, je t’apporte ce dont tout être rêve, cette communion de la vie.

(version)
le rêve lui parle…
Je vais l’imaginer pour toi, ou plutôt, je vais laisser mon inspiration l’inventer pour toi, puisque je sais bien que ce n’est pas moi qui raconte au fond de moi ; je vais laisser la vie te l’insuffler à travers ma parole, à travers mon récit ; je vais t’apporter d’elle un idéal inconnu, une surprise aujourd’hui parce que cela m’est venu, je t’apporte ce dont tout être rêve, cette communion de la vie.